Bonsoir
Mon mari qui est espagnol est partenaire KNX et a de l’expérience dans
le système KNX en Espagne. Pour des raisons personnelles, nous avons
l’’intention d’aller vivre en France et il souhaiterait continuer à
travailler dans le domaine de la domotique avec ce système. Nous avons
quelques questions sur son fonctionnement en France.
- Est ce que la domotique a du succès ? De manière
générale, elle se fait avec KNX ou avec d’autres systèmes ?
- Les personnes qui installent la domotique où se
fournissent-elles :
1- en grandes marques, telles que Schneider, Jung, ABB ou Hager en
général (à des distributeurs grossistes de matériel électrique ou
directement au fabricant ou à travers de distributeurs (webs, etc.) ?
2- en produits plus spécifiques comme Zennio, IPASS, Pronto de
Philips, etc.
- Pour pouvoir programmer avec le système KNX en France
en plus d’être EIB Partner, faut-il autre chose : par exemple être
accréditer par une association, avoir une carte d’installation…
Merci beaucoup pour votre expérience.
Bonsoir,
Vu le manque de réponse, je vais tenter d'apporter ma contribution sur
une synthèse d'étude de marché domotique.
En France, il existe beaucoup de petite entreprise d'électricité
artisanale. Sans critiques, aucunes, et sans généraliser, ces
structures manquent souvent de qualification pointue, et s'appuient
sur les distributeurs (pour les études) et sur les fournisseurs (pour
les mises en service).
La domotique n'échappe pas à cette règle. Dans la majeure partie des
cas, les particuliers exprimant un besoin domotique font appel à leur
électricien le plus proche ou habituel, qui remonte le dossier à son
distributeur, qui, lui-même envoie le dossier au fabricant avec
lequel il a les meilleures affinités (ou conditions commerciales).
C'est pourquoi de gros fabricants tel que Legrand, ont fait le choix
de faire une domotique propriétaire, vu leur puissance commerciale.
Concernant le KNX, aujourd'hui 90% des électriciens se le sont fait
présenter mais sous le nom Tebis de la marque Hager. Ce fabricant a
fait un gros travail commercial sur cette gamme, mais sans jamais
présenter l'interopérabilité des produits à la norme KNX.
Le vrai KNX (différentes marques dans une installation) est
aujourd'hui un marché de niche. Il reste sur une clientèle haut de
gamme, ou sur des passionnés et convaincus qui s'investissent
personnellement pour faire leur installation.
Mais ce marché est (et c'est rare en ce moment...) en pleine
croissance. La communication de nouveau venu (tel que Schneider) fait
son travail, et la demande augmente rapidement.
Concernant les approvisionnements de matériel, les grandes marques se
distribuent chez les grossistes. Pour des applications plus pointues,
c'est un peu le système D, pour se fournir de petite marque étrangères
(site marchand, réseau de partenaire).
Pour être intégrateur KNX, c'est qd même plus pratique d'être KNX
Partner, mais rien ne l'impose, à ma connaissance, et c'est suffisant.
@+
On 25 fév, 23:08, Aurore <auroremariela...@gmail.com> wrote:
> Bonsoir
> Mon mari qui est espagnol est partenaire KNX et a de l’expérience dans
> le système KNX en Espagne. Pour des raisons personnelles, nous avons
> l’’intention d’aller vivre en France et il souhaiterait continuer à
> travailler dans le domaine de la domotique avec ce système. Nous avons
> quelques questions sur son fonctionnement en France.
>
> - Est ce que la domotique a du succès ? De manière
> générale, elle se fait avec KNX ou avec d’autres systèmes ?
> - Les personnes qui installent la domotique où se
> fournissent-elles :
> 1- en grandes marques, telles que Schneider, Jung, ABB ou Hager en
> général (à des distributeurs grossistes de matériel électrique ou
> directement au fabricant ou à travers de distributeurs (webs, etc.) ?
> 2- en produits plus spécifiques comme Zennio, IPASS, Pronto de
> Philips, etc.
> - Pour pouvoir programmer avec le système KNX en France
> en plus d’être EIB Partner, faut-il autre chose : par exemple être
> accréditer par une association, avoir une carte d’installation…
>
> Merci beaucoup pour votre expérience.
Vincent Aaron
Unregistered
Hi.
Promotelec, l'organisme français de la sécurité électrique dans le
batiment, lance une campagne de promotion auprès du grand public de la
domotique en France.
Cette campagne qui avait commencer en novembre dernier, ou Promotelec
proposait aux installateurs électriciens une réunion d'information sur
le thème "Domotique: Les bonnes raisons pour en faire".
Cette action continue aujourd'hui avec la diffusion, du 16 au 28
février, de deux spots de publicité sur TF1 et France Télévision. Et un
site Internet http://www.achacunsadomotique.com
<http://www.achacunsadomotique.com> entièrement dédié à la domotique.
Enjoy!
Vincent Aaron
J'aimerais mettre un bémol à ce qui a été écrit ici.
Tout ce qui a été écrit à propos de l'état actuel est parfaitement
juste, idem en Suisse. Malheureusement, au final, c'est presque
toujours le fabricant qui fait le concept, et forcément avec SES
produits !
Par contre, je conteste l'idée que KNX serait réservé à une élite.
Cette idée provient précisément d'un marché très mal compris et très
mal géré, d'abords par les fabricants eux-même, ensuite par les
électriciens. Et l'erreur est de croire que la domotique est un métier
d'électricien. L'intervention de Promotec, si elle est intéressante et
fait parler de la domotique, ce qui est déjà pas mal, refait la même
erreur : s'adresser à un métier qui n'a pas la possibilité de faire
véritablement de la domotique.
Si on regarde ce qui se passe partout en Europe au niveau des
règlements et standard qui se préparent, la domotique prend une place
bien à part des autres corps de métier. Cette discipline devrait être
comprise comme une "gestion intelligente de l'énergie" et non comme
une "manière intelligente de piloter des stores et lumières". En
effet, la différence est de taille: dans le premier cas il s'agit de
s'investir de manière globale sur la cohérence technique et
énergétique du bâtiment, dans le 2ème cas, on se contente de changer
un système mécanique par un système électronique !
Le succès de système comme KNX dépends plus de l'inventivité et de
l'initiative de personnes que de produits ou de grossistes. Plus de la
moitié de mes clients ont des maisons "clef en main" à petit budgets.
Et je suis en train de mettre en place un concept KNX pour un grand
constructeur de ce type de maisons et d'appartements.
Faire de la domotique dans le vrais sens du terme est tout à fait
possible sur l'ensemble du marché immobilier, mais il faut sortir des
schémas et idées habituelles, véhiculées par des gens qui ne cherchent
qu'à placer leurs produits. Ca prends du temps, il faut mouiller sa
chemise, mais la demande est très forte et le succès est assuré pour
qui saura apporter des solutions innovantes et transmettre le bon
message à l'utilisateur final, et qui plus est, saura calculer ses
projet de manière JUSTE et non de manière à trouver des "pigeons".
Une dernière chose : faire partie d'une association métier n'est pas
un avantage pour un domoticien, car cela va le contraindre à suivre le
mouvement général, mouvement comme dit plus haut, qui est incapable
d'aboutir au succès. Au contraire, il doit être neutre et libre pour
pouvoir se placer en véritable "avocat" ou "architecte énergie" vis-à-
vis de son client. S'il y parvient, c'est gagné à coup sûre !
Bonjour Dfrog,
Je ne pense pas, moi non plus, que le KNX soit réservé à une élite.
Mais, dans mon cas, aujourd'hui ma clientèle résidentielle est
relativement haut de gamme.
Effectivement dans le tertiaire, les applicatifs de maîtrise
énergétique permettent d'intégrer plus facilement de la gestion
technique.
Je pense que chacun a ses particularités marché (réseau, archi,
BE....).
Au niveau de la maîtrise énergétique dans le résidentiel, la France
est bien plus en retard que la Suisse. Avec le lobbing de gros groupe
(tel que St Gobain) suite au Grenelle de l'environnement,
l'orientation pour la réduction des dépenses énergétiques est basée
sur l'isolation, la production mais pas du tout sur la régulation.
Sans bien connaître le marché Suisse, je pense que tout ce travail
pour l'isolation et la production énergétique a été fait depuis bien
longtemps. En France on subit encore les conséquence du tout
électrique des années 70/80.
@+
On 27 fév, 07:24, Dfrog <fross...@fmn.ch> wrote:
> J'aimerais mettre un bémol à ce qui a été écrit ici.
>
> Tout ce qui a été écrit à propos de l'état actuel est parfaitement
> juste, idem en Suisse. Malheureusement, au final, c'est presque
> toujours le fabricant qui fait le concept, et forcément avec SES
> produits !
>
> Par contre, je conteste l'idée que KNX serait réservé à une élite.
> Cette idée provient précisément d'un marché très mal compris et très
> mal géré, d'abords par les fabricants eux-même, ensuite par les
> électriciens. Et l'erreur est de croire que la domotique est un métier
> d'électricien. L'intervention de Promotec, si elle est intéressante et
> fait parler de la domotique, ce qui est déjà pas mal, refait la même
> erreur : s'adresser à un métier qui n'a pas la possibilité de faire
> véritablement de la domotique.
>
> Si on regarde ce qui se passe partout en Europe au niveau des
> règlements et standard qui se préparent, la domotique prend une place
> bien à part des autres corps de métier. Cette discipline devrait être
> comprise comme une "gestion intelligente de l'énergie" et non comme
> une "manière intelligente de piloter des stores et lumières". En
> effet, la différence est de taille: dans le premier cas il s'agit de
> s'investir de manière globale sur la cohérence technique et
> énergétique du bâtiment, dans le 2ème cas, on se contente de changer
> un système mécanique par un système électronique !
>
> Le succès de système comme KNX dépends plus de l'inventivité et de
> l'initiative de personnes que de produits ou de grossistes. Plus de la
> moitié de mes clients ont des maisons "clef en main" à petit budgets.
> Et je suis en train de mettre en place un concept KNX pour un grand
> constructeur de ce type de maisons et d'appartements.
>
> Faire de la domotique dans le vrais sens du terme est tout à fait
> possible sur l'ensemble du marché immobilier, mais il faut sortir des
> schémas et idées habituelles, véhiculées par des gens qui ne cherchent
> qu'à placer leurs produits. Ca prends du temps, il faut mouiller sa
> chemise, mais la demande est très forte et le succès est assuré pour
> qui saura apporter des solutions innovantes et transmettre le bon
> message à l'utilisateur final, et qui plus est, saura calculer ses
> projet de manière JUSTE et non de manière à trouver des "pigeons".
>
> Une dernière chose : faire partie d'une association métier n'est pas
> un avantage pour un domoticien, car cela va le contraindre à suivre le
> mouvement général, mouvement comme dit plus haut, qui est incapable
> d'aboutir au succès. Au contraire, il doit être neutre et libre pour
> pouvoir se placer en véritable "avocat" ou "architecte énergie" vis-à-
> vis de son client. S'il y parvient, c'est gagné à coup sûre !
Alexandre Tichit
Unregistered
Belle Analyse
Confort, Harmonie & économies d'énergies...
Avec l'avantage dans le KNX :
1/ d'avoir la liberté pour le client et les (bureaux d'Etudes &
Installateurs" à choisir
les produits les mieux adaptés aux souhaits et besoins des client.
2/D'avoir une uniformité dans la programmation qui ne rend pas le client
esclave d'un unique "prestataire".
Promotelec n'est qu'une vitrine publicitaire destinée au "très grand public"
ou d'ailleurs ni les mots EIB ou KNX, LON, ne sont
dans le lexique ???.
le problème avec la domotique :
C'est en train de devenir le fourre tout des constructeurs en mal d'Image
Marketing.... résultat le client final s'y perd
il croit que c'est "tout prêt" à poser pour 3 francs 6 sous.... et que ca va
tout faire dans la maison comme par magie....
Il faut plus valoriser les "concepteurs & installateurs" ... ceux qui vont
installer et concevoir " une installation rationnelle (sur mesure pour le
client) sont ceux qui donne toute la noblesse à un système domotique.
Cordialement
Le 27 février 2009 07:24, Dfrog <frossard@fmn.ch> a écrit :
>
>
> J'aimerais mettre un bémol à ce qui a été écrit ici.
>
> Tout ce qui a été écrit à propos de l'état actuel est parfaitement
> juste, idem en Suisse. Malheureusement, au final, c'est presque
> toujours le fabricant qui fait le concept, et forcément avec SES
> produits !
>
> Par contre, je conteste l'idée que KNX serait réservé à une élite.
> Cette idée provient précisément d'un marché très mal compris et très
> mal géré, d'abords par les fabricants eux-même, ensuite par les
> électriciens. Et l'erreur est de croire que la domotique est un métier
> d'électricien. L'intervention de Promotec, si elle est intéressante et
> fait parler de la domotique, ce qui est déjà pas mal, refait la même
> erreur : s'adresser à un métier qui n'a pas la possibilité de faire
> véritablement de la domotique.
>
> Si on regarde ce qui se passe partout en Europe au niveau des
> règlements et standard qui se préparent, la domotique prend une place
> bien à part des autres corps de métier. Cette discipline devrait être
> comprise comme une "gestion intelligente de l'énergie" et non comme
> une "manière intelligente de piloter des stores et lumières". En
> effet, la différence est de taille: dans le premier cas il s'agit de
> s'investir de manière globale sur la cohérence technique et
> énergétique du bâtiment, dans le 2ème cas, on se contente de changer
> un système mécanique par un système électronique !
>
> Le succès de système comme KNX dépends plus de l'inventivité et de
> l'initiative de personnes que de produits ou de grossistes. Plus de la
> moitié de mes clients ont des maisons "clef en main" à petit budgets.
> Et je suis en train de mettre en place un concept KNX pour un grand
> constructeur de ce type de maisons et d'appartements.
>
> Faire de la domotique dans le vrais sens du terme est tout à fait
> possible sur l'ensemble du marché immobilier, mais il faut sortir des
> schémas et idées habituelles, véhiculées par des gens qui ne cherchent
> qu'à placer leurs produits. Ca prends du temps, il faut mouiller sa
> chemise, mais la demande est très forte et le succès est assuré pour
> qui saura apporter des solutions innovantes et transmettre le bon
> message à l'utilisateur final, et qui plus est, saura calculer ses
> projet de manière JUSTE et non de manière à trouver des "pigeons".
>
> Une dernière chose : faire partie d'une association métier n'est pas
> un avantage pour un domoticien, car cela va le contraindre à suivre le
> mouvement général, mouvement comme dit plus haut, qui est incapable
> d'aboutir au succès. Au contraire, il doit être neutre et libre pour
> pouvoir se placer en véritable "avocat" ou "architecte énergie" vis-à-
> vis de son client. S'il y parvient, c'est gagné à coup sûre !
>
>
On 26 fév, 21:17, Vincent Aaron <vincent.aa...@pilifamily.org> wrote:
> Promotelec, l'organisme français de la sécurité électrique dans le
> batiment, lance une campagne de promotion auprès du grand public de la
> domotique en France.
Je ne trouve pas que c'est une bonne idée de changer le titre du post
de base (sauf si c'est tout à fait hors de propos).
C'est peut-être mieux d'ouvrir un nouveau post avec le titre ad hoc.
> Au niveau de la maîtrise énergétique dans le résidentiel, la France
> est bien plus en retard que la Suisse. Avec le lobbing de gros groupe
> (tel que St Gobain) suite au Grenelle de l'environnement,
> l'orientation pour la réduction des dépenses énergétiques est basée
> sur l'isolation, la production mais pas du tout sur la régulation.
> Sans bien connaître le marché Suisse, je pense que tout ce travail
> pour l'isolation et la production énergétique a été fait depuis bien
> longtemps. En France on subit encore les conséquence du tout
> électrique des années 70/80.
Salut Mickg, contrairement à ce que tu crois, en Suisse le lobying
"Minergie" est très puissant et systématiquement incorporés dans les
lois et usages. Les acteurs "étatiques" tout comme les architectes
sont totalement immergés par cette vision totalitaire et unique de
"l'isolation".
C'est la raison pour laquelle je précise qu'il ne faut pas se borner à
une démarche "automatisation" car elle ne permet pas à elle seule de
sortir du marché de luxe ou de grand site. En se plaçant comme
"conseillé" technique "énergie", on intègre de manière naturelle le
COMPORTEMENT "pilotage intelligent de l'énergie" à la STRUCTURE "
isolation" et au choix ENERGIE (source de production d'énergie"). En
gros, le domoticien va lier tous ces choix avec comme liant.... la
domotique ! De fait, elle devient alors nécessaire pour justifier tous
les autres choix. C'est un nouveau métier, raison pour laquelle il ne
peut pas être simplement un complément à l'électricien, d'abord parce
qu'il n'a pas le temps pour ça, et ensuite, sa position stratégique
dans un chantier ne le place pas favorablement dans cette démarche. Ce
qui ne veut pas dire qu'un électricien ne peut pas le faire, mais il
faut alors qu'il se consacre totalement à ce nouveau métier et qu'il
change de comportement par rapport aux coutumes des associations
métier dont il fait généralement partie.
La suisse donne peut-être une image d'avant garde, mais en réalité on
est en retard par rapport aux normes Européennes, preuve en est le
certificat énergétique qui ne démarrera qu'en 2010, et avec des
valeurs moins contraignantes que les vôtres.
Pour que la domotique sorte de sa cachette, il faut lui redonner son
véritable rôle, rôle qui n'a jamais été à l'origine, faut-il le
rappeler, de faire du fun et des pailllettes (marché développé par des
fabricants opportunistes en manque de vision sérieuse des véritables
besoins ...) Alors, vous verrez la domotique se placer très
naturellement au centre des décisions dans le bâtiment. C'est, en tout
cas mon expérience depuis plusieurs années en Suisse et en Europe. Ça
m'a coûté d'être mal vu par les métiers du bâtiment que je bouscule
passablement dans leurs confortables habitudes, mais au final, le
succès est bel et bien là ;-)). Et c'est maintenant les métiers du
bâtiment qui ne veulent pas bouger qui commencent à être mal vu ...
On s'écarte du sujet de départ (en plus il y a en eu 2...), mais la
discussion est intéressante.
J'ai envie de poser une question ouverte (que Raymond recalera dans
un nouveau post) :
- Quelle est votre définition de la domotique (pas de wikipedia svp) ?
D'ailleurs, c'est moi qui vais ouvrir le nouveau post
@+
On 27 fév, 09:08, Dfrog <fross...@fmn.ch> wrote:
> > Au niveau de la maîtrise énergétique dans le résidentiel, la France
> > est bien plus en retard que la Suisse. Avec le lobbing de gros groupe
> > (tel que St Gobain) suite au Grenelle de l'environnement,
> > l'orientation pour la réduction des dépenses énergétiques est basée
> > sur l'isolation, la production mais pas du tout sur la régulation.
> > Sans bien connaître le marché Suisse, je pense que tout ce travail
> > pour l'isolation et la production énergétique a été fait depuis bien
> > longtemps. En France on subit encore les conséquence du tout
> > électrique des années 70/80.
>
> Salut Mickg, contrairement à ce que tu crois, en Suisse le lobying
> "Minergie" est très puissant et systématiquement incorporés dans les
> lois et usages. Les acteurs "étatiques" tout comme les architectes
> sont totalement immergés par cette vision totalitaire et unique de
> "l'isolation".
> C'est la raison pour laquelle je précise qu'il ne faut pas se borner à
> une démarche "automatisation" car elle ne permet pas à elle seule de
> sortir du marché de luxe ou de grand site. En se plaçant comme
> "conseillé" technique "énergie", on intègre de manière naturelle le
> COMPORTEMENT "pilotage intelligent de l'énergie" à la STRUCTURE "
> isolation" et au choix ENERGIE (source de production d'énergie"). En
> gros, le domoticien va lier tous ces choix avec comme liant.... la
> domotique ! De fait, elle devient alors nécessaire pour justifier tous
> les autres choix. C'est un nouveau métier, raison pour laquelle il ne
> peut pas être simplement un complément à l'électricien, d'abord parce
> qu'il n'a pas le temps pour ça, et ensuite, sa position stratégique
> dans un chantier ne le place pas favorablement dans cette démarche. Ce
> qui ne veut pas dire qu'un électricien ne peut pas le faire, mais il
> faut alors qu'il se consacre totalement à ce nouveau métier et qu'il
> change de comportement par rapport aux coutumes des associations
> métier dont il fait généralement partie.
>
> La suisse donne peut-être une image d'avant garde, mais en réalité on
> est en retard par rapport aux normes Européennes, preuve en est le
> certificat énergétique qui ne démarrera qu'en 2010, et avec des
> valeurs moins contraignantes que les vôtres.
>
> Pour que la domotique sorte de sa cachette, il faut lui redonner son
> véritable rôle, rôle qui n'a jamais été à l'origine, faut-il le
> rappeler, de faire du fun et des pailllettes (marché développé par des
> fabricants opportunistes en manque de vision sérieuse des véritables
> besoins ...) Alors, vous verrez la domotique se placer très
> naturellement au centre des décisions dans le bâtiment. C'est, en tout
> cas mon expérience depuis plusieurs années en Suisse et en Europe. Ça
> m'a coûté d'être mal vu par les métiers du bâtiment que je bouscule
> passablement dans leurs confortables habitudes, mais au final, le
> succès est bel et bien là ;-)). Et c'est maintenant les métiers du
> bâtiment qui ne veulent pas bouger qui commencent à être mal vu ...
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