Interfacer du solaire+GAZ / Chauffage avec KNX - Version imprimable +- Forum KNX francophone / English KNX forum (https://www.knx-fr.com) +-- Forum : Français (https://www.knx-fr.com/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Archives eib-domotique (https://www.knx-fr.com/forumdisplay.php?fid=8) +--- Sujet : Interfacer du solaire+GAZ / Chauffage avec KNX (/showthread.php?tid=114) |
Interfacer du solaire+GAZ / Chauffage avec KNX - acognard - 09/05/2008 Bonjour, JE souhaite trouver des (une) solution(s) pour interfacer mon systeme de chauffage solaire/Gaz avec ma future installation KNX. Dans mon besoin il y 3 choses a prendre en consideration : la surveillance (levee d'alarme), l'archivage (statistique) et le pilotage (en fonction de l'historique). C'est ce dernier point qui est le plus effrayant et je ne veux pas prendre de risque (pb de garantie avec l installateur en cas de dysfonctionnement par ex,..). Car il s'agit de piloter 1 systeme (ouverture de vanne,etc) en fonction d'elements de mesures (temp ext et/ou dalle et/ou int, heure,...). Donc tres risque a mon avis. Mais pour le reste, (surveillance et archivage), je pense que c'est faisable. Pour ma part, je n'ai aucune connaissance en electronique. Je suis donc un peu seul . La question que je me pose, car je suis newbie en EIB et solaire, y a t'il des produtis sur le marche qui repondrait deja a mon besoin ? cdlmnt.Arnaud Interfacer du solaire+GAZ / Chauffage avec KNX - keldo - 09/05/2008 Bonjour. En EIB, concernant le chauffage, il y a pas mal de choix possible du coté "pièces d'habitation", c'est-à-dire en thermostats, contrôleur d'ambiance et commande de vannes. Par contre, du coté "chaudière", c'est fort limité : à ma connaissance, seul Buderus et Wiesman proposent un module d'interface entre le bus EIB et leur système de régulation de chaudière. Ces modules d'interface peuvent reporter certaines informations (limitées) vers le bus EIB mais le but principal est de reprendre des information du bus (les % d'ouverture des vannes demandés par les contrôleurs d'ambiance, principalement) afin de les introduire dans le système de régulation de la chaudière. Dans le cas des deux marques citées, si la chaudière est couplée à un système solaire, un module spécialisé sera très probablement ajouté aussi à la régulation de la chaudière. Le point important dans tout cela, c'est que - EIB ou pas - c'est l'électronique de la chaudière (et son éventuel module solaire additionnel) qui continue d'assurer la régulation du chauffage et non pas un hypothétique module EIB. En résumé : Cas N.1. Tu as un système Buderus ou Viesman muni d'une régulation capable d'accepter un module solaire et une interface EIB (ce n'est pas le cas de tous), ainsi qu'un portefeuille bien garni (voir le prix des modules d'interface sur EIBMarkt.com ...). Alors, ta plus grande difficulté sera d'arriver à contacter LE spécialiste EIB de la marque installée chez toi, mais en principe, une fois la personne compétente trouvée, ton système devrait très bien fonctionner. Pour réussir, ici, la connaissance de la méthode des pieux Franky (demander explication à Marc Assin, ;-) ) et une certaine compréhension de l'allemand seront sans doute de précieux atouts. Cas n.2. Tu as un système d'une autre marque, et alors, vu que tu n'as pas les connaissances en électronique pour fabriquer toi même l'interface nécessaire et que la documentation technique indispensable concernant la régulation de ta chaudière n'est probablement pas disponible pour le grand public, ton unique solution est de faire appel à un bon intégrateur EIB qui sera à même de juger ce qui est faisable et à quel prix. Pour ma part, j'ai un problème identique, hormis le solaire. J'ai bien une (vieille) chaudière Buderus mais ma régulation est trop ancienne pour être compatible avec le module officiel. Etant programmeur et patient, j'ai décidé de me lancer dans l'étude de l'électronique afin de construire mon propre module d'interface, mais cela fait plus d'un an que je me suis lancé et je n'espère pas avoir fini avant encore un à deux ans ... Keldo Interfacer du solaire+GAZ / Chauffage avec KNX - Marc Assin - 10/05/2008 On 9 mai, 10:21, acognard <arnaud.cogn...@laposte.net> wrote: C'est ce dernier point qui est > le plus effrayant et je ne veux pas prendre de risque (pb de garantie amha, n'importe quel superviseur, digne de ce nom, fera ton affaire (il y en a bien un qui me botte plus que les autres....). Si je t'ai bien compris, il faut pouvoir commander ... en fonction de .... Donc si l'apareillage en question est électrique, il y a bien un actuateur ad-hoc (220V ou 24V, par TOR ou modulé). Ensuite, un superviseur te fournira les fonctions logiques avec lesquelles tu pourras construire les algorythmes appropriés à ton cas de figure. Il reste les Input, je ne connais pas les détails de ton proplème, mais sans input fiable et capteur ad-hoc, pas la peine, c'est bien souvent là, le noeud du problème Interfacer du solaire+GAZ / Chauffage avec KNX - Dibou - 11/05/2008 Une longue contribution au sempiternel problème des chaudières non interfaçables KNX. En ce qui me concerne, j'ai une chaudière pas très ouverte sur le monde extérieur. Je veux dire pas là qu'elle est pas mal fichue, avec une régulation performante et des fonctions intéressante, mais que dès qu'il s'agit de lui faire parler avec un autre système, rien n'est prévu (ou pas grand chose), ni dans un sens (écouter ce que la chaudière à à dire), ni dans l'autre (lui donner des ordres). J'ai donc un peu farfouillé pour trouver comment je pourrais avancer sur ces deux fronts, sans aller jusqu'à faire du "reverse engineering" des différentes cartes électroniques qui peuplent l'engin. Et ce, notamment car je ne veux pas me mettre à dos l'entreprise en charge de sa garantie/maintenance , mais aussi tout simplement parce qu'une chaudière, c'est quand même potentiellement un truc susceptible de me remplir mon garage de gaz (j'ai une chaudièe gaz) et de faire exploser toute la maison ! J'en reste donc à des bidouilles très limitées. S'agissant d'écouter ce que la chaudière a à dire : Sur la mienne, il n'y a pas grand chose. Il y a une sortie alarme, c'est déjà pas mal : normalement elle est prévue pour commander un voyant d'alarme, mais elle peut bien commander un module d'entrée KNX ! Ensuite, je peux récupérer la commande en 240 V des circulateurs (2 circuits chauffage + charge ECS + boucle ECS) pour savoir si elle a décidé de les faire fonctionner (ce qui peut être utile, sauf si on a déjà décidé de les commander directement en KNX) et idem pour les vannes 3 voies (ce qui peut ne pas être utile). Enfin la doc indique que la mesure d'une tension entre deux bornes d'une carte permet de connaitre la puissance modulée par le bruleur... à la limite pourquoi pas ? sauf qu'un module d'entrée analogique (une sorte de voltmètre KNX) ça me paraît bien compliqué pour pas grand chose de plus... Sans parler du regard interrogatif de l'agent de maintenance s'il il tombe sur ce montage parasite... Au délà, je n'ai rien trouvé qui puisse me permettre de récuper des informations plus précises sur l'état de la machine, des températures, par exemple... Pourtant là ce serait fort utile... D'agissant de donner des ordres à la chaudière Il est possible (et même documenté, avec un bornier ad hoc) de mettre un contact de sécurité externe à la chaudière. Contact fermé : RAS, contact ouvert :la chaudière se met en sécurité. Si j'imagine aisément la finalité de ce genre de chose, je dois reconnaitre que l'usage au quotidien est pas génial car qui dit mise en sécurité, dit nécessité de réarmer la bête manuellement par appui sur un bouton... Ce n'est donc pas un bête ordre d'arrêt mais un arrêt d'urgence... Intérêt en KNX ? Bof... à la limite, relié une détection incendie ?... Ensuite, et bien rien, c'est tout... Reste quand même une piste intéressante, celles des sondes d'ambiance. Ce terme désigne un petit boitier déporté comportant (sur mon modèle), outre un thermocouple, deux commandes : une dérogation à la température (potentiomètre) et un inverseur pour forcer le mode confort/réduit (en dérogation à ce qui est prévu dans le programmateur de la régulation)... S'agissant d'un boitier déporté, il me semble nettement moins gênant de le bricoler que le coeur de la chaudière et je pense que ce genre de boîtier est prévu sur la plupart des chaudières. Chacun a son mode de fonctionnement, certains sont sans doute très bêtes, d'autres un plus intelligents avec multiplexage utilisant des à diodes (un peu comme les fils pilotes). J'exclue par contre, tout système plus sophistiqué de commande à distance où la communication avec la chaudière deviendrait numérique... Remplacer l'inverseur normal/confort/réduit par un module de sortie KNX permettrait de forcer un mode, ce qui me semble tout à fait opportun... Il manque juste le hors-gel... mais en y réfléchissant, c'est pas si grave que ça car dans une installation EIB/KNX avec des thermostats par pièce commandant des vannes thermostatiques motorisées. En effet, la notion de jour/nuit ou confort/réduit au niveau de la chaudière n'a plus vraiment d'intérêt. Tout ce qu'on demande à la chudière, c'est soit de chauffer l'eau à une température déterminée par une courbe de chauffe (à partir de la température extérieure), charge ensuite aux thermostats des pièces d'en faire ou pas usage en agissant sur les vannes, soit de la tiédir pour mettre l'installation en veille hors-gel... Par conséquent, on peut recycler la dérogation nuit (ou réduit) de la sonde pour forcer un hors-gel en choisissant comme la valeur cible de température en mode réduit, 4 ou 5°C. Interfacer du solaire+GAZ / Chauffage avec KNX - Régis - 12/05/2008 On 11 mai, 22:40, Dibou <doc.bou...@neuf.fr> wrote: > Une longue contribution au sempiternel problème des chaudières non > interfaçables KNX. J’ai été confronté au même problème : Une chaudière neuve avec un bus CAN pour la piloter (BOSH/ELM-LEBLANC), et rien pour l’interfacer avec KNX. C’est un peu rageant au regard de la quantité de paramètre disponibles. Comme toi, je n’ai pas osé toucher à quoi que se soit, bien que des borniers d’interface bus existent. Mais en l’absence de doc… En revanche, j’ai compris dans les quelques graphiques de montage de thermostats qu’il était possible dans un cas de connecter un modèle de thermostat tout/ou rien que j’ai substitué par un switch et cela me permet de piloter le chauffage. L’économie générale de l’installation est la suivante : - Chaudière en position chauffage t° constante. - Radiateurs dont les vannes sont pilotés par des servo-moteur (Cheops Theben) - Thermostats EIB dans chaque pièce, qui assurent la régulation, et qui savent transmettre un message pour dire s’ils ont besoin de chauffage (ie régulation >0%) - Tous ces messages sont traités dans un module logique (un simple OU) dont la sortie est connectée au switch précédent : Dès qu’un des thermostats à besoin de chauffage, la chaudière démarre. Si personne n’en n’a besoin, elle s’arrête. Cela fait maintenant 2 ans que cela tourne et me semble assez efficace, en particulier en association avec les modes Confort / Standby / hors gel Jour/Nuit etc. La chaudière n’est sollicitée qu’à bon escient, et la varité de programmation, puisque placée en amont, modulable à souhait. Et j’aimerais bien aller plus loin… Interfacer du solaire+GAZ / Chauffage avec KNX - jef2000 - 12/05/2008 Bonjour, Ma chaudière est un modèle très simple, sans électronique. Sur la face avant, il y a juste un thermostat mécanique, et le bouton on-off. J'ai également 2 fils sur lesquels je suis censé raccorder le thermostat d'ambiance qui fonctionne avec un relais tout-ou-rien. Pour la raccorder à l'installation domotique, j'ai simplement raccordé ces 2 fils sur une sortie TOR. Comme le bruleur de ma chaudière n'a qu'une seule allure (éteint ou puissance max), je ne voit pas ce que je pourrais commander d'autre. Par contre, en ce qui concerne les paramètres à utiliser pour déterminer cette commande ON/OFF, je pense qu'il y a matière à améliorations. Pour l'instant, j'ai programmé la fonction logique de cette sortie TOR pour qu'elle s'active lorsque le maximum des consignes des vannes de radiateurs dépasse un certain seuil. D'après ce que j'ai compris, les chaudières actuelles (à basse température ou température glissante) permettent de descendre la température de sortie de la chaudière pour avoir un meilleur rendement. Le problème, c'est que comme sur ma chaudière le réglage de la température de sortie se fait manuellement via un thermostat mécanique sur la face avant , je suis obligé de descendre à la cave de temps en temps pour l'ajuster en fonction du climat car s'il fait très froid, j'ai besoin de la puissance max, donc de la température de sortie la plus haute. Ca ne colle pas trop avec la philosophie domotique. Je pense donc que je vais régler le thermostat interne au max et ajouter une sonde de température EIB sur la sortie de chaudière pour la couper (via la sortie TOR existante) à une température inférieure en fonction de la domotique. De cette manière, je n'ai pas besoin de bricoler la chaudière puisque j'utilise juste l'interface existante pour faire du ON/OFF. Si on regarde ce qui se fait dans les régulations de chaudière sophistiquées (loi d'eau), on voit qu'elles utilisent des capteurs de température sur l'entrée et la sortie de chaudière ainsi qu'un capteur de température extérieure. J'ai l'impression que ces informations servent à estimer au mieux la puissance que la chaudière doit délivrer, or dans une installation domotique, on n'a pas besoin d'estimer cette valeur, elle est connue puisqu'on à un thermostat dans chaque pièce qui fournit une valeur correspondant à la demande de chaleur de la pièce en question. Je pourrais donc obtenir le même (voir un meilleur) résultat qu'une régulation sur loi d'eau en régulant simplement la température de sortie de chaudière en fonction de la somme des demandes de chaleur de toutes les pièces. Si je me suis planté dans mon raisonnement, n'hésitez pas à me le signaler, c'est un peu pour ça que je le décris en détails ici. Merci d'avance, Jean-François Interfacer du solaire+GAZ / Chauffage avec KNX - keldo - 13/05/2008 > En ce qui me concerne, j'ai une chaudière pas très ouverte sur le > monde extérieur. D'habitude c'est comme ça, les chaudières, ce n'est pas très causant ... ;-) Dans le cadre d'une chaudière "à l'ancienne", il y a très peu de choses à faire via l'EIB : couper le circulateur (acteur ON/OFF en série), éventuellement le bruleur (acteur ON/OFF en série, aussi) et lire un éventuel signal d'erreur/de panne, mais c'est délicat car, comme on "court-circuite" en quelque sorte la régulation d'origine de la chaudière, on peut asse facilement abimer la chaudière (et bien plus) à moyen terme à cause de la condensation (voir autre post traitant ce sujet). Pour une chaudière dite "basse température" ou "température flottante", on peut utilement essayer d'introduire dans la régulation de la chaudière le nombre exact de kilowatts de chaleur demandé à chaque instant (c'est un simple calcul à faire sur base de l'ouverture des vannes et du nombre de kW maximal de chaque radiateur de chaque pièce), ce qui donnera la meilleure gestion de l'énergie consommée et conviendra sans doute très bien avec un système mixte carburant fossile + solaire. Mais, là encore, court-circuiter la régulation de la chaudière est potentiellement dangereux. > (...) > Reste quand même une piste intéressante, celles des sondes d'ambiance. Je suis bien d'accord, c'est probablement la méthode la plus simple, la plus élégante et la moins risquée de commander la chaudière par EIB, je planche aussi sur un tel système qui simule la sonde d'ambiance de ma chaudière, mais quand on voit le prix exorbitant des modules EIB "officiels" d'entrée et de sortie analogiques, on a vite fait de crier à l'escroquerie ... d'où l'étude d'un module de réalisation perso ... Le bonus, c'est que, quand on remplace la sonde d'ambiance, toutes les protections intégrées dans la régulation d'origine restent actives, donc il y a bien moins de risques. Pour Jef2000. A titre de rappel, couper le thermostat via l'EIB sur une vieille chaudière à "haute température", c'est prendre le risque de : - la faire rouiller à grande vitesse - avoir le conduit de cheminée (et les murs en contact) suintant d'humidité après quelques semaines - faire des imbrulés et donc plein de suie Au total, cela va couter beaucoup plus cher qu'un petit peu de mazout, malgré son prix ... Et une vérité simple concernant les anciennes installations : C'est définitivement plus rentable - à tous points de vue - d'isoler les tuyaux de chauffage et le local de la chaudière - sans supprimer un apport d'air frais suffisant bien sur - que de mettre de l'EIB sur la chaudière ! Interfacer du solaire+GAZ / Chauffage avec KNX - Pascal - 13/05/2008 Régis wrote: > - Thermostats EIB dans chaque pièce, qui assurent la régulation, et > qui savent transmettre un message pour dire s'ils ont besoin de > chauffage (ie régulation >0%) > - Tous ces messages sont traités dans un module logique (un simple OU) > dont la sortie est connectée au switch précédent : Dès qu'un des > thermostats a besoin de chauffage, la chaudière démarre. Si personne > n'en n'a besoin, elle s'arrête. Je m'intéresse au sujet, avec une installation du même genre, sans avoir encore expérimenté. Pour économiser le module logique, je prévois de configurer le switch en mode "timer non interruptible" avec une durée de 1 minute, et de configurer les thermostats pour qu'ils envoient leurs commandes ON/OFF vers ce switch toutes les 50 secondes. Sauf erreur, ça va calculer un OU logique avec un peu d'inertie. Est-ce qu'il y a des inconvénients ? Par ailleurs je note que les électrovannes pour radiateurs Hager TX501 ont un objet communicant sur 8 bits nommé "highest command value" . Si je comprends bien, ceci permet à plusieurs TX501 de calculer collectivement leur demande maximum de chauffage. Ça ne me semble pas utile pour ma chaudière à commande ToR, mais j'aimerais savoir si quelqu'un a testé cette fonction. Interfacer du solaire+GAZ / Chauffage avec KNX - jef2000 - 13/05/2008 > Pour Jef2000. > A titre de rappel, couper le thermostat via l'EIB sur une vieille > chaudière à "haute température", c'est prendre le risque de : > - la faire rouiller à grande vitesse > - avoir le conduit de cheminée (et les murs en contact) suintant > d'humidité après quelques semaines > - faire des imbrulés et donc plein de suie > Au total, cela va couter beaucoup plus cher qu'un petit peu de mazout, > malgré son prix ... Ne t'inquiètes pas pour moi, ma chaudière peut travailler de 30 à 90 degrés sans problèmes. Interfacer du solaire+GAZ / Chauffage avec KNX - Dibou - 14/05/2008 > Si on regarde ce qui se fait dans les régulations de chaudière > sophistiquées (loi d'eau), on voit qu'elles utilisent des capteurs de > température sur l'entrée et la sortie de chaudière ainsi qu'un capteur > de température extérieure. C'est ça, enfin presque (si j'ai bien compris) : la température de l'eau est ajustée en fontion de la température extérieure, par une courbe affine. > J'ai l'impression que ces informations servent à estimer au mieux la > puissance que la chaudière doit délivrer, Pas le puissance, mais la température de l'eau délivrée à l'installation. SImplement pour éviter de balancer de l'eau à 80° quand il fait 15° dehors ou de l'eau à 30 quand il faut -20. > Je pourrais donc obtenir le même (voir un meilleur) résultat qu'une > régulation sur loi d'eau en régulant simplement la température de > sortie de chaudière en fonction de la somme des demandes de chaleur de > toutes les pièces. Tenir compte de la température extérieure n'est pas forcément inutile comme je le disais plus haut. Interfacer du solaire+GAZ / Chauffage avec KNX - Babas45 - 14/05/2008 En lisant ce posts et tous ceux traitant de la regulation des chaudiere, je m'interroge. A partir du moment ou tous les radiateurs de la maison sont équipés d'un système de régulation propre (vanne thermostatique ou vanne + thermostat electronique), quel est l'intérêt de reguler la puissance de la chaudière ? La sonde extérieur me semble être la seule chose utile qui permet en effet de ne pas avoir une T° de 80°C tout l'année dans les tuyaux. Mais même si c'est on a une eau à 80°C tout l'année dans les tuyaux (cas extreme), en admettant que tout les tuyaux sont biens isolés, lorsque tous les radiateurs sont fermés, la différence entre la température de sortie et d'entrée de la chaudière correspond juste à la déperdition engendré par la circulation de l'eau à 80°C dans les tuyaux. La chaudière se regule donc seule sans qu'il y ai besoin de lui indiquer quelle est la puissance nécessaire ? Y a t-il quelque chose qui m'echappe ??? car moi je me demande quelle économie réelle on peut espérer en régulant sa chaudière ? Interfacer du solaire+GAZ / Chauffage avec KNX - jef2000 - 14/05/2008 > > J'ai l'impression que ces informations servent à estimer au mieux la > > puissance que la chaudière doit délivrer, > Pas le puissance, mais la température de l'eau délivrée à > l'installation. SImplement pour éviter de balancer de l'eau à 80° > quand il fait 15° dehors ou de l'eau à 30 quand il faut -20. Oui, mais régler la température de l'eau délivrée par la chaudière n'est en fait qu'un moyen de contôler la puissance que les radiateurs vont transmettre aux pièces. Si on connaît cette demande de chaleur (fournie par le thermostat de chaque pièce), on peut déterminer la température de consigne en sortie de chaudière sans connaître la température extérieure. Le fait d'utiliser la tempéreture extérieure n'est qu'un moyen de contourner le fait que dans une installation classique on ne connaît pas cette demande de chaleur des pièces, donc on considère qu'elle sera fonction de la température extérieure. > > > Je pourrais donc obtenir le même (voir un meilleur) résultat qu'une > > régulation sur loi d'eau en régulant simplement la température de > > sortie de chaudière en fonction de la somme des demandes de chaleur de > > toutes les pièces. > > Tenir compte de la température extérieure n'est pas forcément inutile > comme je le disais plus haut. Juste un example pour montrer les limites de cette technique. La sonde extérieure est généralement placée du côté nord pour ne pas recevoir directement les rayons du soleil qui pourraient fausser la régulation. Donc si elle est réglée pour fournir la bonne puissance lorsqu'il n'y a pas ou peu de soleil, elle en fournira forcément trop lorsque le soleil est présent et apporte son énergie à travers les baies vitrées. Extrait du site (très bien fait) domo-energie.com: http://www.domo-energie.com/fr/page.asp?Id=50 Une différence d'influence peut aller jusqu'à plus de 10 °C. Dans ces conditions, une sonde de température extérieure, même bien placée sera toujours favorable pour une partie et défavorable pour l'autre. Cela induit un réglage "corrigé" sur la chaudière qui va produire plus d'énergie qu'il en est réellement besoin, ainsi que des pièces trop chaudes ou trop froides. Jean-François Interfacer du solaire+GAZ / Chauffage avec KNX - jef2000 - 14/05/2008 > Mais même si c'est on a une eau à 80°C tout l'année dans les tuyaux > (cas extreme), en admettant que tout les tuyaux sont biens isolés, > lorsque tous les radiateurs sont fermés, la différence entre la > température de sortie et d'entrée de la chaudière correspond juste à > la déperdition engendré par la circulation de l'eau à 80°C dans les > tuyaux. La chaudière se regule donc seule sans qu'il y ai besoin de > lui indiquer quelle est la puissance nécessaire ? > > Y a t-il quelque chose qui m'echappe ??? car moi je me demande quelle > économie réelle on peut espérer en régulant sa chaudière ? Une chaudière aura toujours un meilleur rendement à plus basse température. Si ce n'était pas le cas, les constructeurs de chaudières ne passeraient pas leur temps a essayer de solutionner tous les problmes techniques causés par ce fonctionnement à basse température (risque de corrosion ou autres liés à la condensation) et on en serait toujours aux bonnes vieilles chaudières qui tournent en permanence à 90°. Sinon, n'importe que cours de thermodynamique pourra t'expliquer qu'une source chaude transmettra plus d'énergie à un objet dont la surface est à 30° que si elle est à 90°. Si ton eau est à 90° en permanence, les gaz brûlés sortiront par la cheminée à une température supérieure et toute cette énergie est perdue. Les pertes sont peut-être faibles lorsque la demande de chauffage est nulle si le circuit est bien isolé, mais dès qu'il y a une demande de chauffage, le fait de travailler à haute température induit une perte de rendement. De plus, si ta tuyauterie est en acier ou cuivre, chaque tuyau reliant un radiateur au circuit de distribution (où l'eau chaude circule en permanece) est un pont thermique en soi, même si il n'y a pas d'eau qui y circule. A partir du moment où on est d'accord sur le fait qu'il vaut mieux travailler à température plus basse et que monter en température n'est nécessaire qu'a partir du moment où la chaudière n'est plus capable de fournir l'énergie nécessaire à basse température, on peut commencer à regarder du côté de la régulation. La première question à se poser est: Est-il utile de pouvoir régler la température de consigne de chaque pièce indépendamment? On peut trouver pas mal d'info à ce sujet sur http://www.domo-energie.com Si la réponse est oui, et que la solution pour y parvenir est d'utiliser des thermostats domotiques, je ne voit pas pourquoi j'irai me compliquer la vie à installer une sonde de température extérieure alors que j'ai déjà l'info nécessaire (et même plus précise) via les thermostats. Bien à vous, Jean-François Interfacer du solaire+GAZ / Chauffage avec KNX - fred - 15/05/2008 Je n'y comprends pas grand chose en chaudières... mais celle de mon immeuble varie la température de l'eau de chauffage (au sol) selon la température extérieure. Sur la brochure, c'était certainement très sophistiqué comme régulation (et la chaudière a plein de boutons), mais en pratique, je peux estimer la température extérieure rien qu'en fonction de la température du sol ! Chaque appartement est équipé d'un set de robinets idéalement situé au fond d'une armoire. Chacun régle le robinet au début selon ses désirs généraux de température - puis le binz recouvre petit à petit la trappe et on n'y touche plus... ce qui est dommage car effectivement, entre les étages et les expositions, la régulation extérieure marche de manière très grossière en pratique. Je sais car j'ai équipé chaque zone munie d'un robinet d'un système de régulation EIB et ca varie sec (alors que si la régulation globale était efficace, ce ne serait pas nécéssaire). Il y a un "compteur de chaleur" en amont de la robinetterie pour chaque appartement (je ne sais pas exactement ce que ça mesure), et des calculs de répartitions alambiqués -- mais en final avec mon bricolage je suis le propriétaire qui consomme le moins de l'immeuble, tout en ayant le plus grand appartement, et la différence de conso avant/après a rentabilisé l'investissement pour les 2x 4 zones en un an (aidé en cela par les couts récents de l'énergie, d'accord, mais quand même). Comme c'est du chauffage au sol et que la gestion centralisée organise par elle-même un réglage jour/nuit, je ne module pas le chauffage en fonction de la présence ou fenêtre ouverte ou que dalle. Donc voila, très empiriquement, on peut battre une régulation globale avec une régulation par pièce. J'espère que cela fait progresser le débat! Interfacer du solaire+GAZ / Chauffage avec KNX - junior76 - 16/05/2008 SAlut FRED, ton immeuble à une chaudière qui régule par loi d'eau. C'est ce qui ce fait de mieux en terme de régulation de chauffage. Maintenant, il faut également régler chaque robinet en fonction de l'exposition de la pièce, des sources de chaleur autres, du ratio surface au sol chauffé/volume de la pièce. Autant de paramètre qui ne peuvent pas être pris en compte par un système de régulation, quelle qu'il soit avec une mesure de température que ce soit sur thermostat intérieur comme les régul classique, ou sur temp ext. + température de retour de l'eau comme sur une loi d'eau. Rien ne vaut, un plus d'une régulation sur loi d'eau, une régul par pièce à mon sens. De cette façon, la chaudière tourne au plus juste et si il y a un apport supplémentaire (soleil à travers une bais vitrée), l'électrovanne affinera la puissance nécessaire. Bonne soirée Junior76 On 15 mai, 23:47, fred <frederic.thomas...@gmail.com> wrote: > Je n'y comprends pas grand chose en chaudières... mais celle de mon > immeuble varie la température de l'eau de chauffage (au sol) selon la > température extérieure. Sur la brochure, c'était certainement très > sophistiqué comme régulation (et la chaudière a plein de boutons), > mais en pratique, je peux estimer la température extérieure rien qu'en > fonction de la température du sol ! > > Chaque appartement est équipé d'un set de robinets idéalement situé au > fond d'une armoire. Chacun régle le robinet au début selon ses désirs > généraux de température - puis le binz recouvre petit à petit la > trappe et on n'y touche plus... ce qui est dommage car effectivement, > entre les étages et les expositions, la régulation extérieure marche > de manière très grossière en pratique. > > Je sais car j'ai équipé chaque zone munie d'un robinet d'un système de > régulation EIB et ca varie sec (alors que si la régulation globale > était efficace, ce ne serait pas nécéssaire). Il y a un "compteur de > chaleur" en amont de la robinetterie pour chaque appartement (je ne > sais pas exactement ce que ça mesure), et des calculs de répartitions > alambiqués -- mais en final avec mon bricolage je suis le propriétaire > qui consomme le moins de l'immeuble, tout en ayant le plus grand > appartement, et la différence de conso avant/après a rentabilisé > l'investissement pour les 2x 4 zones en un an (aidé en cela par les > couts récents de l'énergie, d'accord, mais quand même). > > Comme c'est du chauffage au sol et que la gestion centralisée organise > par elle-même un réglage jour/nuit, je ne module pas le chauffage en > fonction de la présence ou fenêtre ouverte ou que dalle. > > Donc voila, très empiriquement, on peut battre une régulation globale > avec une régulation par pièce. > > J'espère que cela fait progresser le débat! Interfacer du solaire+GAZ / Chauffage avec KNX - fred - 16/05/2008 > > Donc voila, très empiriquement, on peut battre une régulation globale > > avec une régulation par pièce. > ton immeuble à une chaudière qui régule par loi d'eau. > C'est ce qui ce fait de mieux en terme de régulation de chauffage. > [...] > Rien ne vaut, en plus d'une régulation sur loi d'eau, une régul par > pièce à mon sens. OK, donc je me corrige "On peut AMELIORER une régulation globale par une régulation par pièce". Merci pour les explications! Fred Interfacer du solaire+GAZ / Chauffage avec KNX - acognard - 16/05/2008 Messieurs, (dames s'il y en a...), je vois de plus en plus clair et je vais enfin pouvoir définir mon besoin. je me permets de resumer ce que peut apporter le knx sur un systeme de chauffage. Merci de bien vouloir me corriger. Une chaudière est regulée par son propre système en fonction d'une loi d'eau bien connue, qui se sert de capteur extérieur pour anticiper les chuttes ou hausses de température. Le knx, via les électrovannes ou thermostat dans chaque pièce ouvre ou ferme suivant l'état des fenêtres ou portes (ouvert/fermée), la température mesurée dans la pièce. Il peut aussi donner l'ordre à la chaudière de se mettre dans un état particulier style nuit, hors gel, ...(donc prend la place du thermostat que nous connaissons actuellement). Autre intéret du knx, mesurer et archiver pour évaluer le cout de fonctionnement et comprendre les réactions de chaque éléments en fonctiondes différents états des composants du domicile (dalle, fenetre, ensoleillement,...). J'espere que ceci résume la notion de chauffage et régulation dans son ensemble. Question: A quoi sert une sonde dans une dalle ? Comment ensuite gérer l'ECS ? Merci. On 16 mai, 16:55, fred <frederic.thomas...@gmail.com> wrote: > > > Donc voila, très empiriquement, on peut battre une régulation globale > > > avec une régulation par pièce. > > ton immeuble à une chaudière qui régule par loi d'eau. > > C'est ce qui ce fait de mieux en terme de régulation de chauffage. > > [...] > > Rien ne vaut, en plus d'une régulation sur loi d'eau, une régul par > > pièce à mon sens. > > OK, donc je me corrige > > "On peut AMELIORER une régulation globale par une régulation par > pièce". > > Merci pour les explications! > > Fred Interfacer du solaire+GAZ / Chauffage avec KNX - jef2000 - 16/05/2008 > "On peut AMELIORER une régulation globale par une régulation par > pièce". Ca me semble effectivement correct, par contre, à la question: Peut-on améliorer une régulation par pièce en ajoutant un régulateur qui prends en compte la température extérieure (loi d'eau)? Je n'ai toujours pas trouvé de réponse argumentée. Si ce n'est qu'il peut éventuellement anticiper la demande dans le cas d'un système à forte inertie thermique, mais dans une installation à radiateurs, ce ne n'est pas nécessaire. > Une chaudière est regulée par son propre système en fonction d'une loi > d'eau bien connue, qui se sert de capteur extérieur pour anticiper les > chuttes ou hausses de température. Le knx, via les électrovannes ou > thermostat dans chaque pièce ouvre ou ferme suivant l'état des > fenêtres ou portes (ouvert/fermée), la température mesurée dans la > pièce. Il peut aussi donner l'ordre à la chaudière de se mettre dans > un état particulier style nuit, hors gel, ...(donc prend la place du > thermostat que nous connaissons actuellement). Une chaudière ne doit pas forcément être régulée par une loi d'eau. Certaines sont simplement équipées d'un aquastat (thermostat qui prend la température de l'eau en sortie de la chaudière). La loi d'eau donne de meilleurs résultats qu'un aquastat dans une installation classique car elle se sert de la température extérieure pour évaluer le besoin de chaleur. La possibilité d'anticiper les variations de températures dont tu parles peut être un avantage dans le cas de systèmes de chauffage à très grande inertie (chauffage par le sol avec une dalle de grosse épaisseur), mais plus l'inertie est grande, moins l'effet d'une régulation par pièce est utile. Dans ce cas, un thermostat dans la pièce qui ferme l'électrovanne lorsque la fenêtre est ouverte ne sert à rien car l'inertie du système retardera la réponse de plusieures heures et la fenêtre sera probablement déjà refermée depuis longtemps avant que l'effet de la régulation ne se fasse sentir. De ce fait, une régulation de chauffage à grande inertie se comporte totalement différemment d'une régulation pour chauffage par radiateurs. Pour un chauffage par radiateurs, l'anticipation que permettrait une sonde extérieure n'a aucune utilité car le système peut augmenter sa puissance en quelques minutes lorsque le thermostat de la pièce détecte un besoin de chauffage. Jean-François Interfacer du solaire+GAZ / Chauffage avec KNX - atanis - 19/05/2008 Le fait de prendre en compte la température extérieure à pour objectif de travailler à la température de sortie chaudière la plus basse possible. Cette température basse étant une condition incontournable pour obtenir le meilleur rendement. Vu d'une manière globale et stationnaire, les besoins en chaleur du batiment sont proportionnels à la différence entre la température intérieure et extérieure. La puissance des éléments chauffants étant (à peu près linéairement) proportionnelle à la température moyenne de l'élément, plus il fait froid dehors, plus l'eau au départ de la chaudière doit être chaude. Evidemment, ce mode de régulation n'a de sens que si la chaudière est capable de moduler la température d'eau de départ. Les vannes sur chaque élément chauffant servent, en se fermant plus ou moins, à diminuer l'apport de chaleur local en fonction d'apports externes (ensoleillement, présence humaine, etc.) ou de besoins réduits (chambre vide, ...) Idéalement, la relation entre température extérieure et température de départ, dite courbe de chauffe, est déterminée expérimantalement, toutes vannes ouvertes, pour assurer une température désirée à plusieurs moment caractéristiques de la saison de chauffe. En pratique, les chaudières, mêmes sophistiquées, ne proposent pas autre chose qu'une relation linéaire. Cela pourrait être un des apport d'une chaudière KNX que de permettre de déporter la calcul de la température de départ sur une platforme plus puissante que le processeur interne de la chaudière. On en profiterait pour intégrer d'autres paramètres qu'une unique température extérieure sur la face nord du batiment pour évaluer les pertes thermiques, comme d'autres capteurs de température extérieurs, des capteurs d'ensoleillement, etc. De plus, la courbe de chauffe détermine en principe la température de départ permettant de compenser exactement les pertes thermiques du batiment pour maintenir la température désirée constante. Cette température de départ ne permet théoriquement pas d'atteindre la température ambiante désirée à partir d'une température plus basse. Pour concilier rendement et confort, on devrait pouvoir ajuster la courbe de chauffe en fonction de la réactivité voulue du système (ce qui est possible pour un circuit à radiateurs fonctionnant à basse et haute température). Exemple: les cycles jour/nuit peuvent parfaitement être suivi avec la température de départ minimum déterminée par la courbe de chauffe, mais si je rentre après une absence dans une maison froide, je voudrais privilégier le comfort sur l'économie et imposer temporairement une température plus élevée à ma chaudière. En attendant, ma chaudière ne parle toujours pas la même langue que mes thermostats... Atanis. On May 16, 9:21 pm, jef2000 <jef2...@ouaye.net> wrote: > > Ca me semble effectivement correct, par contre, à la question: > Peut-on améliorer une régulation par pièce en ajoutant un régulateur > qui prends en compte la température extérieure (loi d'eau)? > Je n'ai toujours pas trouvé de réponse argumentée. > Si ce n'est qu'il peut éventuellement anticiper la demande dans le cas > d'un système à forte inertie thermique, mais dans une installation à > radiateurs, ce ne n'est pas nécessaire. Interfacer du solaire+GAZ / Chauffage avec KNX - keldo - 20/05/2008 > Vu d'une manière globale et stationnaire, les besoins en chaleur du > batiment sont proportionnels à la différence entre la température > intérieure et extérieure. Oui... mais non ! Ce n'est vrai que si l'on désire une température constante dans chaque pièce, mais dans les faits c'est rarement la cas. Exemple : Si personne n'utilise le bain ou la douche durant la journée, une température de 19°C est très suffisante dans la pièce d'eau, à l'exception de la période 19h - 22h Il y a aussi tous les apports de chaleur non liés à la température extérieure, comme par exemple l'usage (durant 1 heure) d'un four électrique de 3000W dans la cuisine, ou bien la présence de beaucoup de mon dans une pièce ("ce soir j'invite 10 potes à une soirée raclette ...) ou bien même l'usage d'un poêle à bois avec une grande vitre pour profiter de l'ambiance feu. En limitant mon analyse aux systèmes de chauffage à faible inertie (chaudière à température variable + radiateurs), je ne crains pas d'affirmer que les systèmes de régulation de chauffage qui se basent sur la température extérieure ne font pas une régulation précise et il y a surement moyen d'améliorer le rendement et le confort de ce type d'installation si la régulation de la chaudière est influencée par les valeurs récoltées par les capteurs KNX. Ici, une interface KNX avec l'électronique de la chaudière peut sans doute aider. Par contre, pour une chaudière qui régule la température de l'eau en fonction de la différence de temp. entre l'eau de départ et l'eau de retour (et non en fonction de l'extérieur), une interface KNX vers la régulation de la chaudière me semble tout à fait inutile, car cette mesure suffit à donner une bonne approximation de la demande instantanée en chaleur de la maison, surtout si les vannes de radiateur sont sur le bus KNX et toutes les pièces sont équipées de thermostats KNX. Attention, dans ce type d'installation, une bonne isolation des tuyaux est indispensable. Eventuellement, il peut être utile d'ajouter un simple acteur ON/OFF sur la chaudière, afin de permettre au système KNX de couper la chaudière et son circulateur quand plus aucune pièce n'est en demande de chauffage. |