> Peux-tu ré-expliquer ?
La norme NF C 15-100 précise que dans l'HABITAT on peut utiliser 8
points de connexion (luminaires) par circuit.
Suite à cette information les électriciens ont criés au secours car le
nombre de spots avec une ampoule dichroïque est très important
actuellement dans une installation habitation. 50W donne 0,2 A par
luminaire donc si on applique * 8 ceci donne 1,6 A par ligne...
Sachant qu'un câble 3G1,5 supporte 10A voir 16A ceci pose un problème
économique surtout.
Donc UTE a sorti une fiche d'interpretation de la nome qui précise
qu'un concept d'un "point lumineux" pour des luminaires dichro 12V
c'est bien une puissance consommée de 300W (1,3 A) * 8 points =>
10,43A ce qui colle à la réalité de la norme de proteger les
luminaires par des disjoncteurs de 10A.
Alors nous pouvons prendre 300W / 50W => 6 luminaires. Si vous
employes les 35W ceci donne : 300W / 35W => 8 luminaires
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Attention tout de même à l'emploi de grandes puissances LED.
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Un article vient de parraitre : LED et santé : quels risques ?
Dans un document publié fin octobre, l’Agence nationale de sécurité
sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses)
revient sur les risques pour la santé pouvant être liés à
l’utilisation de systèmes d’éclairage utilisant des diodes
électroluminescentes (Led) *. Selon l’Agence, « les risques identifiés
comme les plus préoccupants par l’Anses, tant par la gravité des
dangers associés, que par la probabilité d’occurrence dans le cadre
d’une généralisation de l’emploi des LED à des fins d’éclairage, sont
liés aux effets photochimiques de la lumière bleue sur l’œil et à
l’éblouissement ».
Il s’agit de risques à long terme résultant :
- du déséquilibre spectral des LED (forte proportion de lumière bleue
dans les LED blanches),
- des très fortes luminances des LED (fortes densités surfaciques
d’intensité lumineuse émises par ces sources de taille très faible).
> Risque lié à la lumière bleue
Le risque d’effet photochimique est associé à la lumière bleue. Son
niveau dépend de la dose cumulée de lumière bleue à laquelle la
personne a été exposée. Il résulte généralement d’expositions peu
intenses répétées sur de longues durées. Des arguments issus
d’observations humaines et d’études expérimentales sur des cultures
cellulaires et sur différentes espèces animales convergent pour
démontrer une toxicité particulière des courtes longueurs d’ondes
(bleues) pour la rétine. La lumière bleue est ainsi reconnue pour ses
effets néfastes et dangereux sur la rétine, résultant d’un stress
oxydatif cellulaire.
Trois populations plus particulièrement sensibles au risque ou
particulièrement exposées à la lumière bleue ont été identifiées :
- Les populations particulièrement exposées aux LED (certaines
populations de travailleurs : installateurs éclairagistes, métiers du
spectacle, etc.) qui sont soumises à des éclairages de forte
intensité, et sont donc susceptibles d’être exposées à de grandes
quantités de lumière bleue.
- Les populations sensibles à la lumière : patients atteints de
certaines maladies oculaires (par exemple la DMLA) et cutanées,
patients consommant des substances photo-sensibilisantes, etc. pour
lesquels la lumière bleue peut être un facteur aggravant de leur
pathologie.
- Les enfants (en raison de la transparence du cristallin) et les
personnes aphakes (sans cristallin) ou pseudophakes (cristallin
artificiel) qui ne filtrent pas (ou peu) les courtes longueurs d’ondes
(notamment la lumière bleue) du fait de leur cristallin.
Les LED peuvent présenter des luminances 1 000 fois plus élevées que
10 000 cd/m² (luminance admise comme visuellement gênante). Le niveau
de rayonnement direct de ce type de source peut ainsi largement
dépasser le niveau d’inconfort visuel, bien plus qu’avec les
éclairages dits classiques.
> Risque lié à l’éblouissement
En éclairage d’intérieur, il est admis qu'une luminance supérieure à
10 000 cd/m² est visuellement gênante, quelle que soit la position du
luminaire dans le champ visuel. Toujours selon l’Anses, « en raison
notamment du caractère ponctuel de leur surface d’émission, les LED
peuvent présenter des luminances 1 000 fois plus élevées. Le niveau de
rayonnement direct de ce type de source peut ainsi largement dépasser
le niveau d’inconfort visuel, bien plus qu’avec les éclairages dits
“classiques” ».
Enfin, en s’appuyant sur la documentation scientifique existante,
d’autres risques liés à l’utilisation des systèmes d’éclairage à LED
sont évoqués et sont abordés plus largement dans le rapport.
Face à ce constat, l’Anses recommande d’adapter le cadre réglementaire
et normatif, en considérant notamment les risques sanitaires liés à la
lumière bleue émise par certains éclairages à LED, les risques
d’éblouissement important induit par ces éclairages et la présence sur
le marché de produits à LED à visée luminothérapeutique, de confort ou
de bien être.
L'Agence demande que :
- seules les LED appartenant à des groupes de risques similaires à
ceux des éclairages traditionnels soient accessibles pour le grand
public, les éclairages les plus à risque devant être réservés à des
utilisations professionnelles dans des conditions permettant de
garantir la sécurité des travailleurs.
- les fabricants et intégrateurs de systèmes d’éclairage à LED soient
incités :
• à concevoir des systèmes d’éclairage ne permettant pas une vision
directe du faisceau émis par les LED afin de prévenir l’éblouissement.
En particulier, l’Anses recommande d’utiliser des dispositifs optiques
pour limiter les luminances perçues, directes ou réfléchies, et rendre
les sources de lumière à LED plus diffuses ;
• à prendre en compte l’usure des couches de phosphore des LED
blanches, qui pourrait conduire, à terme, à un niveau plus élevé du
groupe de risque photobiologique.
• que la nocivité et la conformité des appareils à visée
luminothérapeutique, de confort ou de bien-être soit évaluée et que
leur utilisation soit réglementée.
Enfin, pour l’Anses, il est nécessaire :
- de préciser les conditions de mesure et d’évaluation des systèmes à
LED dans la norme ;
- d’éditer un guide d’application de cette norme exclusivement dédié
aux systèmes à LED ;
- de déterminer le groupe de risque pour le pire cas d’observation (à
une distance de 200 mm du système) conduisant ainsi au groupe de
risque le plus défavorable ;
- d’adapter la norme aux enfants, personnes aphakes ou pseudophakes,
en prenant en compte la courbe de phototoxicité de la lumière
pertinente proposée par la Commission internationale pour la
protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP).
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Nous avons beau chercher des nouvelles sources ... y-a pas mieux que
la vieille ampoule à incondescence .... :o)
Les fluopatat = émissons fortes d'ondes électromagnétiques, le
Hg , ....maintenant les LED .... cherchons les bougies !
A+