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Re: Projet de démo ETS
#1
On dimanche 24 janvier 2010, kraven wrote:

> Moi ce que je comprend pas, c'est le nombre de lignes/zones pour un
> projet de villa.

Ça m'a aussi interpelé. D'autant qu'il y en a plein d'inutilisées, tout
comme des adresses de groupe avec un seul participant (mais là, c'est peut-
être pour la supervision ?).

> Il faut bien un coupleur de ligne à chaque lignes ou zones?

J'imagine, oui.

> Sinon c'est quoi l'intérêt de mètre des participant en 0.0.x?

On ne peut pas numéroter à partir de 0 ? Il y a une fonction spéciale à
cette adresse ?

--
Frédéric
#2
> On ne peut pas numéroter à partir de 0 ? Il y a une fonction spéciale à
> cette adresse ?

Justement dans le projet démo il y a des participant en 0.0.x d'ou ma
question.
#3
Le lundi 25 janvier 2010, kraven a écrit :

> > On ne peut pas numéroter à partir de 0 ? Il y a une fonction spéciale à
> > cette adresse ?
>
> Justement dans le projet démo il y a des participant en 0.0.x d'ou ma
> question.

Oui, j'ai bien vu, mais je n'y connais pas grand chose, et tu as l'air
surpris, d'où ma *question* : l'adresse 0 est-elle réservée à quelque chose
de particulier ? Ou est-ce juste une 'tradition' de commencer à 1 ?

--
Frédéric
#4
Bonjour,

Il n'ya aucune obligation.
En ce qui me concerne je commence toujours à un, car sur certaines install
ou il y a plusieurs lignes, certains coupleurs ont du mal avec la ligne 0.
Si ton projet ne contient qu'une ligne, pas de souci.

-----Message d'origine-----
De : domotique-eib@googlegroups.com [mailto:domotique-eib@googlegroups.com]
De la part de Frédéric
Envoyé : lundi 25 janvier 2010 08:34
À : domotique-eib@googlegroups.com
Objet : Re: Projet de démo ETS

Le lundi 25 janvier 2010, kraven a écrit :

> > On ne peut pas numéroter à partir de 0 ? Il y a une fonction spéciale à
> > cette adresse ?
>
> Justement dans le projet démo il y a des participant en 0.0.x d'ou ma
> question.

Oui, j'ai bien vu, mais je n'y connais pas grand chose, et tu as l'air
surpris, d'où ma *question* : l'adresse 0 est-elle réservée à quelque chose
de particulier ? Ou est-ce juste une 'tradition' de commencer à 1 ?

--
Frédéric
#5
Le lundi 25 janvier 2010, Domoconcept2b - B.E.T Domotique a écrit :

> Il n'ya aucune obligation.
> En ce qui me concerne je commence toujours à un, car sur certaines
> install ou il y a plusieurs lignes, certains coupleurs ont du mal avec la
> ligne 0. Si ton projet ne contient qu'une ligne, pas de souci.

Merci pour ces précisions.

--
Frédéric
#6
> Ça m'a aussi interpelé. D'autant qu'il y en a plein d'inutilisées, tout
> comme des adresses de groupe avec un seul participant (mais là, c'est peut-
> être pour la supervision ?).

Comme mentionné plus haut, on a créé ce projet de démo à partir d'un
projet existant, en enlevant des trucs pour n'avoir que 19
participants. D'ou des GA à un seul membre (l'autre étant parti avec
les participants "exédentaires").

Il y a trois raisons pour créer une deuxieme ligne/zone:

* Nombre de participants (max env 60 par ligne)
* Traffic
* Eloignement

Dans une villa, les deux derniers points sont douteux, la motivation
doit venir du premier point. Pour peu que la maison soit grande, avec
garage et tout le toutim, et les actionneurs un peu distribués et/ou
"luxe" (genre variateurs, seulement récemment "densifiés" en 4x), on
arrive vite a 40/50 participants. J'en ai 60 (sur une ligne) dans un
appartement de 160 m2.

Fred
#7
Le lundi 25 janvier 2010, fred a écrit :

> Comme mentionné plus haut, on a créé ce projet de démo à partir d'un
> projet existant, en enlevant des trucs pour n'avoir que 19
> participants. D'ou des GA à un seul membre (l'autre étant parti avec
> les participants "exédentaires").

Merci pour cette clarification.

> Il y a trois raisons pour créer une deuxieme ligne/zone:
>
> * Nombre de participants (max env 60 par ligne)
> * Traffic
> * Eloignement
>
> Dans une villa, les deux derniers points sont douteux, la motivation
> doit venir du premier point.

Ok, vu.

--
Frédéric
#8
On lundi 25 janvier 2010, fred wrote:

> Comme mentionné plus haut, on a créé ce projet de démo à partir d'un
> projet existant, en enlevant des trucs pour n'avoir que 19
> participants. D'ou des GA à un seul membre (l'autre étant parti avec
> les participants "exédentaires").

Avant de faire un boulette, et de tout casser, pouvez me dire ce qui se
passe si je déplace un participant d'une zone/ligne à une autre
zone/ligne ? Son adresse est-elle automatiquement mise à jour, ainsi que
tout ce qui en découle ?

--
Frédéric
#9
Bonjour Frédéric,

en tant que concepteur du projet en question, voici quelques remarques
et précisions :

1. j'utilise une numérotation (adresse physique) qui est liée à un
plan d'éléments, ce dernier imposant la numérotation du câblage.
ainsi, on retrouve facilement un élément, depuis sa position
géographique jusque dans ETS. en principe, dans les objets
d'habitation, il est inutile de se compliquer la vie avec des zones et
lignes, n'importe quel coupleur de ligne peut vivre avec des lignes
"0" ou autres. Le premier chiffre correspond au niveau (1 pour le sous-
sol, 2 pour le rez, 3 pour l'étage et ainsi de suite. Le deuxième
chiffre est pour la zone ou la pièce et le troisième chiffre pour
l'élément.
2. au niveau des adresses de groupe, je place toujours les fonctions
les plus utilisées devant (1 lumières, 2 prises, 3 chauffage, etc..)
mais c'est totalement libre, l'important est d'avoir qqe chose de
cohérent avec son projet, et comme, en tant qu'intégrateur KNX j'ai
beaucoup de projet simultanément en travail, j'ai un principe de
retrouver une cohérence d'un projet à l'autre pour faciliter le suivi.

L'adresse "0" n'est pas du tout réservée à quoi que ce soit. Je trouve
juste pratique de l'utiliser exclusivement aux tableaux.
Il faut penser le projet pour qu'il puisse être rapidement compris par
une tierce personne qui se verrait une fois devant le programme pour
un dépannage ou autre. Mais, quel que soit la méthode, le plus
important est de bien documenter l'installation, autant au niveau des
plans que dans le projet : utilisez les espaces prévus pour les
"descriptions", c'est vraiment VITAL en cas de retour sur
l'installation plus tard, et il faut savoir que le "moniteur" ne
montre que cette partie au niveau "texte". Ça prend du temps, mais on
en gagne beaucoup au final.

Voilà pour ce qui me passe par la tête, ça fait un bout de temps que
je ne suis pas retourné sur ce projet... ;-)
Bonne programmation et bonne soirée
#10
On mardi 26 janvier 2010, Dfrog wrote:

> en tant que concepteur du projet en question, voici quelques remarques
> et précisions :

C'est très sympa, merci !

> 1. j'utilise une numérotation (adresse physique) qui est liée à un
> plan d'éléments, ce dernier imposant la numérotation du câblage.
> ainsi, on retrouve facilement un élément, depuis sa position
> géographique jusque dans ETS. en principe, dans les objets
> d'habitation, il est inutile de se compliquer la vie avec des zones et
> lignes, n'importe quel coupleur de ligne peut vivre avec des lignes
> "0" ou autres. Le premier chiffre correspond au niveau (1 pour le sous-
> sol, 2 pour le rez, 3 pour l'étage et ainsi de suite. Le deuxième
> chiffre est pour la zone ou la pièce et le troisième chiffre pour
> l'élément.

Je ne pige pas : le premier chiffre indique bien la ligne ? Donc ici tu en
as une par niveau ?

> 2. au niveau des adresses de groupe, je place toujours les fonctions
> les plus utilisées devant (1 lumières, 2 prises, 3 chauffage, etc..)
> mais c'est totalement libre, l'important est d'avoir qqe chose de
> cohérent avec son projet, et comme, en tant qu'intégrateur KNX j'ai
> beaucoup de projet simultanément en travail, j'ai un principe de
> retrouver une cohérence d'un projet à l'autre pour faciliter le suivi.

Dans le projet, on voit les lumières, par exemple, à plusieurs niveaux. On
dirait que c'est organisé un coup par device, un coup par fonction...
Quelle approche vaut-il mieux privilégier ?

> L'adresse "0" n'est pas du tout réservée à quoi que ce soit. Je trouve
> juste pratique de l'utiliser exclusivement aux tableaux.
> Il faut penser le projet pour qu'il puisse être rapidement compris par
> une tierce personne qui se verrait une fois devant le programme pour
> un dépannage ou autre. Mais, quel que soit la méthode, le plus
> important est de bien documenter l'installation, autant au niveau des
> plans que dans le projet : utilisez les espaces prévus pour les
> "descriptions", c'est vraiment VITAL en cas de retour sur
> l'installation plus tard, et il faut savoir que le "moniteur" ne
> montre que cette partie au niveau "texte". Ça prend du temps, mais on
> en gagne beaucoup au final.

J'ai effectivement lu plusieurs fois que certains faisaient leur plan
d'adressage sur une feuille Excell... Est-ce qu'il serait possible de jeter
un oeil sur une telle feuille ?

--
Frédéric
#11
On 27 jan, 00:35, Frédéric <f...@gbiloba.org> wrote:
> On mardi 26 janvier 2010, Dfrog wrote:
>

>
> Je ne pige pas : le premier chiffre indique bien la ligne ? Donc ici tu en
> as une par niveau ?

Oublie un moment la question de lignes ou de zones, cette question
n'est à mettre sur la table que si il devient nécessaire de séparer
des réseaux KNX. La numérotation de l'adressage ou des adresses de
groupe est totalement libre, mis à part quelques exceptions lors de
séparation de réseaux. Les principes de topologie proposés par les
cours EIB sont justes, mais inutiles et pas vraiment adaptés pour une
installation résidentielle. ETS est très souple, il ne faut pas se
créer de limites, limites que le protocole n'impose en aucune manière.

L'adressage physique, en ce qui me concerne, correspond toujours à une
logique géographique, quel que soit l'élément numéroté. Cet adressage
physique sert tout à la fois de simplifier la compréhension de
l'ensemble du projet, d'aide à la numérotation des câbles et au
repérage des éléments. Donc tout naturellement, les composant EIB
suivent cette logique. IL ne faut pas confondre non plus l'adressage
physique de la numérotation des adresses de groupe (partie réelle et
partie virtuelle).


>
> Dans le projet, on voit les lumières, par exemple, à plusieurs niveaux. On
> dirait que c'est organisé un coup par device, un coup par fonction...
> Quelle approche vaut-il mieux privilégier ?

Non, si tu regarde bien, tu ne verra les adresses de groupe des
lumières qu'en numéros 1.x.x, les autres fonctions en 2.x.x, 3.x.x,
etc. Une fonction de contrôle générale de lumière qui se trouverait en
4.x.x par exemple n'est pas à confondre avec l'allumage (le lien
directe vers la lumière (1.x.x)), c'est la raison pour laquelle elle
se trouve dans un autre rang de numérotation (les contrôles). Les
états sont aussi dans une autre catégorie. Cette logique permet de
retrouver plus rapidement une adresse de groupe, mais aussi de "lire"
plus rapidement les messages provenant du "moniteur" en cas de
dépannage.

>
> J'ai effectivement lu plusieurs fois que certains faisaient leur plan
> d'adressage sur une feuille Excell... Est-ce qu'il serait possible de jeter
> un oeil sur une telle feuille ?
>

Personnellement, je n'utilise pas cette méthode, car elle risque
d'être parfois en contradiction avec la logique appliquée sur un plan.
Je préfère travailler les adresses physique directement sur le plan
des éléments, et les adresses de groupe sur ETS. D'autre part, les
automatismes permis dans Excel pour la numérotation ne correspondent
presque jamais au 100% de la logique du projet, on risque donc
d'imposer une numérotation qui sortirait, pour certains éléments ou
fonctions, de la logique désirée,et on risque alors des confusions
dans le projet, mais c'est une question très personnelle.

Penses que le protocole EIB n'impose rien en matière de numéro ou de
topologie, il faut appliquer celle qui te convient le mieux pour ton
projet. Mais il faut beaucoup de discipline pour une bonne cohérence
de l'ensemble, car, une fois le projet en route, avec toutes les
fonctions et éléments, ça deviendra assez difficile, après coup, de
changer de stratégie.

Ma toute première installation (toujours en activité), qui est en fait
ma maison, date déjà de bien des années, et à cette époque, j'ai suivi
les recommandations des cours, en oubliant que ceux qui donnent ces
cours sont assez rarement sur le terrain et que s'ils le sont, ils ont
surtout travaillé sur des bâtiments professionnels, bâtiment dont les
besoins sont très différents d'une habitation. Aujourd'hui, lorsque je
dois ajouter ou modifier une fonction dans cette réalisation, je perds
un temps fou pour retrouver mes marques, car la logique ne répond pas
à celle des besoins, mais uniquement à celle des cours... Lorsque
j'entamerai une prochaine rénovation, je referai complètement le
projet pour qu'il suive une logique que j'ai apprise par l'expérience.
Mais, une fois encore, la grande souplesse d'EIB permet à chacun de
faire selon ses propres choix.

> --
>     Frédéric
#12
On mercredi 27 janvier 2010, Dfrog wrote:

> Oublie un moment la question de lignes ou de zones, cette question
> n'est à mettre sur la table que si il devient nécessaire de séparer
> des réseaux KNX. La numérotation de l'adressage ou des adresses de
> groupe est totalement libre, mis à part quelques exceptions lors de
> séparation de réseaux. Les principes de topologie proposés par les
> cours EIB sont justes, mais inutiles et pas vraiment adaptés pour une
> installation résidentielle. ETS est très souple, il ne faut pas se
> créer de limites, limites que le protocole n'impose en aucune manière.

Ah, tu veux donc dire que 2 participants sur la même ligne physique, mais
ayant des adresses genre 1.1.2 et 3.2.4 peuvent dialoguer sans problème ?
Je pensais que ce n'était pas possible sans répéteur de ligne... Là, tout
s'éclaire !

> Non, si tu regarde bien, tu ne verra les adresses de groupe des
> lumières qu'en numéros 1.x.x, les autres fonctions en 2.x.x, 3.x.x,
> etc. Une fonction de contrôle générale de lumière qui se trouverait en
> 4.x.x par exemple n'est pas à confondre avec l'allumage (le lien
> directe vers la lumière (1.x.x)), c'est la raison pour laquelle elle
> se trouve dans un autre rang de numérotation (les contrôles). Les
> états sont aussi dans une autre catégorie. Cette logique permet de
> retrouver plus rapidement une adresse de groupe, mais aussi de "lire"
> plus rapidement les messages provenant du "moniteur" en cas de
> dépannage.

Pigé.

> Personnellement, je n'utilise pas cette méthode, car elle risque
> d'être parfois en contradiction avec la logique appliquée sur un plan.
> Je préfère travailler les adresses physique directement sur le plan
> des éléments, et les adresses de groupe sur ETS. D'autre part, les
> automatismes permis dans Excel pour la numérotation ne correspondent
> presque jamais au 100% de la logique du projet, on risque donc
> d'imposer une numérotation qui sortirait, pour certains éléments ou
> fonctions, de la logique désirée,et on risque alors des confusions
> dans le projet, mais c'est une question très personnelle.
>
> Penses que le protocole EIB n'impose rien en matière de numéro ou de
> topologie, il faut appliquer celle qui te convient le mieux pour ton
> projet. Mais il faut beaucoup de discipline pour une bonne cohérence
> de l'ensemble, car, une fois le projet en route, avec toutes les
> fonctions et éléments, ça deviendra assez difficile, après coup, de
> changer de stratégie.
>
> Ma toute première installation (toujours en activité), qui est en fait
> ma maison, date déjà de bien des années, et à cette époque, j'ai suivi
> les recommandations des cours, en oubliant que ceux qui donnent ces
> cours sont assez rarement sur le terrain et que s'ils le sont, ils ont
> surtout travaillé sur des bâtiments professionnels, bâtiment dont les
> besoins sont très différents d'une habitation. Aujourd'hui, lorsque je
> dois ajouter ou modifier une fonction dans cette réalisation, je perds
> un temps fou pour retrouver mes marques, car la logique ne répond pas
> à celle des besoins, mais uniquement à celle des cours... Lorsque
> j'entamerai une prochaine rénovation, je referai complètement le
> projet pour qu'il suive une logique que j'ai apprise par l'expérience.
> Mais, une fois encore, la grande souplesse d'EIB permet à chacun de
> faire selon ses propres choix.

Je prend bonne note de tous ces précieux conseils, et je vais les mettre en
application sous peu.

Encore une fois, merci pour le temps que tu prends à répondre aussi
clairement.

--
Frédéric
#13
> Ah, tu veux donc dire que 2 participants sur la même ligne physique, mais
> ayant des adresses genre 1.1.2 et 3.2.4 peuvent dialoguer sans problème ?
> Je pensais que ce n'était pas possible sans répéteur de ligne... Là, tout
> s'éclaire !

J'étais persuadé que l'adressage des participants dans ETS devait
correspondre à des lignes physique sur l'installation et qu'il fallait
donc 1 coupleur de ligne/zone à chaque création de ligne/zone dans ETS
pour que les participants puissent communiquer entre-eux. Donc je
viens de tester et au final sa fonctionne sans.
Donc finalement dans ETS on fait comme on veut.
Mais étant donné que ETS propose une vue bâtiment pour localiser
géographiquement les participants, ne vaut-il pas mieux conserver la
vue topologie pour coller le plus près possible de la réalité des
lignes/zones physiques?
#14
Le mercredi 27 janvier 2010, kraven a écrit :
> J'étais persuadé que l'adressage des participants dans ETS devait
> correspondre à des lignes physique sur l'installation et qu'il fallait
> donc 1 coupleur de ligne/zone à chaque création de ligne/zone dans ETS
> pour que les participants puissent communiquer entre-eux.

Vi, moi aussi !

> Donc je viens de tester et au final sa fonctionne sans.

Bien :o)

> Donc finalement dans ETS on fait comme on veut.
> Mais étant donné que ETS propose une vue bâtiment pour localiser
> géographiquement les participants, ne vaut-il pas mieux conserver la
> vue topologie pour coller le plus près possible de la réalité des
> lignes/zones physiques?

Oui, je me faisais la même remarque ; du coup, je voyais plutôt un
regroupement pas type de matos...

Mais comme le disais Dfrog, il faut surtout faire quelque chose qu'on
maîtrise encore plusieurs années plus tard ! Donc à chacun de se trouver
une logique qui lui convient.

--
Frédéric
#15
Salut Fréderic,

Pourquoi ne regarderais tu pas du coté du E-mode, il peut être
intéressant de commencer par ce type de configuration surtout avec des
outils tel que MAP-X par exemple (Visible sur http://www.comfortice.com) qui
permettent de faire des installations complètes, multimarques en E-
mode, de l'implantation de produits sur plan à la configuration de
l'installation.
A bon entendeur.
#16
>
> J'étais persuadé que l'adressage des participants dans ETS devait
> correspondre à des lignes physique sur l'installation et qu'il fallait
> donc 1 coupleur de ligne/zone à chaque création de ligne/zone dans ETS
> pour que les participants puissent communiquer entre-eux. Donc je
> viens de tester et au final sa fonctionne sans.
> Donc finalement dans ETS on fait comme on veut.
> Mais étant donné que ETS propose une vue bâtiment pour localiser
> géographiquement les participants, ne vaut-il pas mieux conserver la
> vue topologie pour coller le plus près possible de la réalité des
> lignes/zones physiques?

Je n'utilise jamais la vue "topologie", car elle ne veut rien dire si
on n'utilise pas cette démarche. Elle va plutôt compliquer la
compréhension du réseau. Je me suis fait un espace de travail avec
uniquement la vue bâtiment (partie réelle) et la vue adresse de groupe
(partie virtuelle). Et même pour les projets plus compliqués en
matière de nombre de composants, la vue topologie ne m'apporte rien.
Mais, comme dit plus haut, ETS offre un certain nombre de possibilités
de travail, à chacun de trouver chaussure à son pied ;-)
#17
On peut encore ajouter qu'un coupleur de ligne n'est utile que pour
séparer 2 alim trop proches l'une de l'autre (min 200m.) (mode
répéteur) ou pour séparer 2 parties de réseau avec filtrage (mode
coupleur de ligne ou de zone). Autrement, cet équipement n'a aucun
intérêt si ce n'est d'augmenter le coût de l'installation et de la
compliquer.
#18
> On peut encore ajouter qu'un coupleur de ligne n'est utile que pour
> séparer 2 alim trop proches l'une de l'autre (min 200m.) (mode
> répéteur) ou pour séparer 2 parties de réseau avec filtrage (mode
> coupleur de ligne ou de zone). Autrement, cet équipement n'a aucun
> intérêt si ce n'est d'augmenter le coût de l'installation et de la
> compliquer.

Donc moi qui pensait installer une deuxième ligne uniquement pour
séparer la partie intérieur, extérieur c'est complètement inutile?
Sachant que mon installation comportera environ 40 participants.
#19
> Donc moi qui pensait installer une deuxième ligne uniquement pour
> séparer la partie intérieur, extérieur c'est complètement inutile?
> Sachant que mon installation comportera environ 40 participants.

Il faut se poser la question : pourquoi séparer ces parties ? La
réponse ne doit en tout les cas pas venir d'ETS, mais d'un besoins
particulier. Sinon, inutile; le plus simple est toujours le plus
efficace ;-). La séparation d'un réseau n'est pas liée au nombre de
composants (les limites acceptables sur un seul réseau étant bien plus
importantes que ce qu'on trouve dans une habitation). Si par contre il
faut 2 alim pour des questions de puissance ou de redondance, alors le
coupleur devient nécessaire. Mais même dans ce cas, on n'a pas besoin
de planifier un adressage lié à une topologie de lignes, il suffit de
placer le coupleur avec une adresse x.x.198 par exemple et il devient
"invisible" (en mode répéteur). Néanmoins, on s'économise des sous et
de la transpiration en évitant de placer des composants "juste pour le
plaisir" ;-)
#20
Merci Dfrog pour tous ces renseignements.Je pense faire l'économie
d'un coupleur de ligne et d'un alim (ce qui n'est pas négligeable dans
le budget d'une maison).
Par contre je vais quand même tirer le bus de façon à pouvoir le
scinder en deux lignes dans le futur au cas ou.


On 27 jan, 13:54, Dfrog <fross...@fmn.ch> wrote:
> > Donc moi qui pensait installer une deuxième ligne uniquement pour
> > séparer la partie intérieur, extérieur c'est complètement inutile?
> > Sachant que mon installation comportera environ 40 participants.
>
> Il faut se poser la question : pourquoi séparer ces parties ? La
> réponse ne doit en tout les cas pas venir d'ETS, mais d'un besoins
> particulier. Sinon, inutile; le plus simple est toujours le plus
> efficace ;-). La séparation d'un réseau n'est pas liée au nombre de
> composants (les limites acceptables sur un seul réseau étant bien plus
> importantes que ce qu'on trouve dans une habitation). Si par contre il
> faut 2 alim pour des questions de puissance ou de redondance, alors le
> coupleur devient nécessaire. Mais même dans ce cas, on n'a pas besoin
> de planifier un adressage lié à une topologie de lignes, il suffit de
> placer le coupleur avec une adresse x.x.198 par exemple et il devient
> "invisible" (en mode répéteur). Néanmoins, on s'économise des sous et
> de la transpiration en évitant de placer des composants "juste pour le
> plaisir" ;-)
#21
On 27 jan, 13:38, kraven <ohl.christo...@gmail.com> wrote:
> Donc moi qui pensait installer une deuxième ligne uniquement pour
> séparer la partie intérieur, extérieur c'est complètement inutile?
Sans vouloir commenter les réponses précédentes, je pense que dans ton
cas de figure, la deuxième ligne est parfaitement justifiée.
Perso, c'est ce que j'ai fait.
L'argument ici, est la séparation galvanique offerte par le LC/
Repeater
Exemple extrème, une mini-pelle arrache une gaine de 40, enfouie à
1,20 (ton câble 220, ton câble Ethernet et le câble EIB), malchanche,
le câble EIB s'est mis en court-jus côté alim.
Et ben, pas de problème pour la domotique côté de l'autre ligne
(intérieur)

> Sachant que mon installation comportera environ 40 participants.
Le raisonnement est valable, même pour 10 participants. Hé oui, çà te
coûte une 2ième alim + le LC.
Si tu DOIS avoir la sécurité de la séparation galvanique extérieur/
intérieur, tu DOIS avoir un LC. Comme disait Dfrog "la réponse ne
doit pas venir de ETS"
#22
Salut l'ami,

Je ne peux pas contredire ton point de vue sur le plan formel, mais
est-il vraiment nécessaire de sécuriser à ce point ? Pour une banque,
pourquoi pas, mais pour un habitat... combien de chance y-a-t-il que
ce cas se produise ? Et si il y a tant de risque qu'un coup de pelle
arrive précisément sur un tube contenant précisément un câble EIB, que
ce coup de pelle mette en cours-jus le bus EIB de façon permanente (si
les câbles sont sectionnés, il y a plus de chances qu'ils soient
distants que collés l'un à l'autre), pourquoi alors ne pas sécuriser
le réseau électrique (bien plus vital), le réseau téléphonique,
etc.. ? D'autre part, les risques de percement d'un tube sont bien
plus importants à l'intérieur, là ou très souvent on "bricole" ici ou
là, qu'à l'extérieur, ou, je l'espère du moins pour vous, on va vous
demander votre avis avant d'amener une pelleteuse dans votre
jardin ... ;-))

Du reste, comment un câble EIB pourrait-il se promener sur le domaine
publique, là où on va peut-être creuser sans demander votre avis ?

Mais effectivement, si la sécurité du réseau câblé en général est à ce
point titubant, il est préférable de séparer cette ligne du reste.

Dans mes réalisations, je n'ai jamais eu à traiter ce genre de
demande, partant du principe que si un cas aussi grave se produit,
l'éventualité d'une coupure EIB sera le le dernier des soucis face à
la coupure générale du courant et tout le reste....

Bonne soirée (sous la neige ?)
#23
Hello

Parlons sécurité... c'est un peu comme les protections parafoudre ou
surtensions...
et bien ca n'arrive pas qu'aux autres et je connais dèjà au moins deux
installations ou de nombreux bloc EIB (et autres transfo electroniques) ont
grillé... faute de protection.

A chaque fois, le coup du remplacement fut énormément supérieur à un bon
investissement initial....

Mais bon, chacun son expérience....

A+

Alexandre

Le 27 janvier 2010 17:14, Dfrog <frossard@fmn.ch> a écrit :

>
> Salut l'ami,
>
> Je ne peux pas contredire ton point de vue sur le plan formel, mais
> est-il vraiment nécessaire de sécuriser à ce point ? Pour une banque,
> pourquoi pas, mais pour un habitat... combien de chance y-a-t-il que
> ce cas se produise ? Et si il y a tant de risque qu'un coup de pelle
> arrive précisément sur un tube contenant précisément un câble EIB, que
> ce coup de pelle mette en cours-jus le bus EIB de façon permanente (si
> les câbles sont sectionnés, il y a plus de chances qu'ils soient
> distants que collés l'un à l'autre), pourquoi alors ne pas sécuriser
> le réseau électrique (bien plus vital), le réseau téléphonique,
> etc.. ? D'autre part, les risques de percement d'un tube sont bien
> plus importants à l'intérieur, là ou très souvent on "bricole" ici ou
> là, qu'à l'extérieur, ou, je l'espère du moins pour vous, on va vous
> demander votre avis avant d'amener une pelleteuse dans votre
> jardin ... ;-))
>
> Du reste, comment un câble EIB pourrait-il se promener sur le domaine
> publique, là où on va peut-être creuser sans demander votre avis ?
>
> Mais effectivement, si la sécurité du réseau câblé en général est à ce
> point titubant, il est préférable de séparer cette ligne du reste.
>
> Dans mes réalisations, je n'ai jamais eu à traiter ce genre de
> demande, partant du principe que si un cas aussi grave se produit,
> l'éventualité d'une coupure EIB sera le le dernier des soucis face à
> la coupure générale du courant et tout le reste....
>
> Bonne soirée (sous la neige ?)
>
>
#24
J'ai l'impression qu'en Suisse, on ne serait pas les plus
parano ... ;-)))

Depuis les années que je réalise des installations KNX (entre 20 et 30
par année), la seule pétée que j'ai eu a été causée par un problème de
surtension violente lié à un chantier à proximité... A l'intérieur,
ou à l'extérieur, pas de différence face à ce genre de problème...
Beaucoup d'équipement électronique alors branchés on grillés, mais
rien sur le réseau EIB, les alims ont fait leur boulot, et le coupleur
de ligne en place ( oui, ici il en avait un) n'y est pour rien. J'ai
eu encore affaire à e qu'on peut qualifier de pire dans le bâtiment :
un défaut de neutre à l'introduction. CE type de phénomène ne pardonne
pas : tout ce qui est branché part en fumée. Ce fut le cas ici... à
l'exception du réseau EIB qui n'a absolument pas bougé face à ce
problème. Une fois encore, l'alim a fait sont travail et aucun module
EIB n'a eu a souffrir.

Si il y a vraiment un risque de mélange à nu avec du courant fort qui
traine à côté du bus EIB, il serait peut-être plus prudent de revoir
le concept du câblage...

Au vu de ce que je peux lire régulièrement sur ce forum, il y a semble-
t-il une véritable crainte vis-à-vis de ce genre de problème (?). Je
m'en étonne, car, réalisant également des maisons en France, jamais je
n'ai eu à craindre cette situation. On ne peut pas tout prévoir, et le
risque zéro n'existe pas. Mais il faudrait une situation bien
particulière au niveau de la structure et du terrain pour que je
justifie une ligne galvaniquement séparée en rapport à des éventuels
travaux futures.

Mais je rejoints Marc Assin, en cas de doute, vaux mieux séparer et
dormir tranquille, plutôt que m'écouter et passer des nuits blanche à
compter les marteaux-piqueurs ;-)
#25
Moins reposant que les moutons :o)



Le 27 janvier 2010 18:13, Dfrog <frossard@fmn.ch> a écrit :

>
> J'ai l'impression qu'en Suisse, on ne serait pas les plus
> parano ... ;-)))
>
> Depuis les années que je réalise des installations KNX (entre 20 et 30
> par année), la seule pétée que j'ai eu a été causée par un problème de
> surtension violente lié à un chantier à proximité... A l'intérieur,
> ou à l'extérieur, pas de différence face à ce genre de problème...
> Beaucoup d'équipement électronique alors branchés on grillés, mais
> rien sur le réseau EIB, les alims ont fait leur boulot, et le coupleur
> de ligne en place ( oui, ici il en avait un) n'y est pour rien. J'ai
> eu encore affaire à e qu'on peut qualifier de pire dans le bâtiment :
> un défaut de neutre à l'introduction. CE type de phénomène ne pardonne
> pas : tout ce qui est branché part en fumée. Ce fut le cas ici... à
> l'exception du réseau EIB qui n'a absolument pas bougé face à ce
> problème. Une fois encore, l'alim a fait sont travail et aucun module
> EIB n'a eu a souffrir.
>
> Si il y a vraiment un risque de mélange à nu avec du courant fort qui
> traine à côté du bus EIB, il serait peut-être plus prudent de revoir
> le concept du câblage...
>
> Au vu de ce que je peux lire régulièrement sur ce forum, il y a semble-
> t-il une véritable crainte vis-à-vis de ce genre de problème (?). Je
> m'en étonne, car, réalisant également des maisons en France, jamais je
> n'ai eu à craindre cette situation. On ne peut pas tout prévoir, et le
> risque zéro n'existe pas. Mais il faudrait une situation bien
> particulière au niveau de la structure et du terrain pour que je
> justifie une ligne galvaniquement séparée en rapport à des éventuels
> travaux futures.
>
> Mais je rejoints Marc Assin, en cas de doute, vaux mieux séparer et
> dormir tranquille, plutôt que m'écouter et passer des nuits blanche à
> compter les marteaux-piqueurs ;-)
>


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