09/09/2012, 16:59:12
Bonjour
Pour info, j'attends sous peu la livraison d'un LumentoX4 de Zennio !
Chez Bilton :
Vient maintenant la question de la variation d'intensité.
Sur les deux modèles elle se fait par découpage en modulation de largeur d'impulsion (PWM : pulse width modulation). Évidemment, sur l'un on module par découpage l'amplitude de la tension, sur l'autre on module par découpage l'amplitude du courant !...
C'est quoi la PWM ? Regardez par exemple sur Wikipédia
Version pour les nuls : vous allumez et vous éteignez votre luminaire très vite (base de 600 Hz pour les Bilton par exemple), de telle sorte que le temps où c'est allumé représente 40% du temps et le temps où c'est éteint représente les 60% restant. Résultat : avez un peu d'inertie dans les circuits (capacité/inductance) et surtout beaucoup de persistance rétinienne, et ben vous verrez comme si le luminaire produisait 40% de sa luminosité maximale.
Et évidemment si ces rapports sont modulables de 0%/100% à 100%/0% vous obtenez un dimmer.
C'est comme ça que marchent la plupart des variateurs à LED.
Les ampoules LED dimmables (raccordées à 220 V) font la même chose. Mais c'est plus compliqué car elles partent d'une tension alternative de 240 V qui a elle même été modulée d'une façon similaire à celle évoquée ci-dessus.
Du coup l'ampoule doit déjà fabriquer une tension continue constante pour alimenter ses LED et sa petite électronique interne. Et ce, à partir d'une tension d'entrée pas franchement propre puisqu'on la fait volontairement varier entre 0 et 240 V. C'est déjà pas évident.
Parallèlement, l'ampoule doit mesurer cette tension comprise entre 0 et 240 V AC, la comparer à du vrai 240 V AC pour déterminer le pourcentage de PWM à appliquer.
Et puis après, c'est simple, elle fait comme notre dimmer en découpant en PWM la tension continue selon le pourcentage determiné.
Dans ces conditions, il ne faut pas s'étonner que les ampoules à LED dimmables soient beaucoup plus chères que les non dimmables, et qu'elle aient un peu du mal à avoir une réponse visuellement identique à des ampoules à incandescence classiques !
Pour info, j'attends sous peu la livraison d'un LumentoX4 de Zennio !
Chez Bilton :
- le modèle Curve est fait pour commander des LED hautes puissances seules ("high performance LEDs", c'est à dire sans alimentation ou quelconque composant en plus : juste des LED avec une anode d'un côté et une cathode de l'autre). Elles sont commandées en courant, donc s'il y en a plusieurs sur un canal, il faut les mettre en série (pas plus de 6, d'après la doc ; ce qui est cohérent avec le fait que la tension en sortie maxi indiquée soit de 22 V puisque les LED de puissance peuvent avoir une chute de tension allant jusqu'à 3,8 V, soit pour 6 en série 6 × 3,8 = 22,8 V)
- le modèle Steel est fait pour commander des modules de LED commandés en tension ("Voltaged LED modules"). Là, on n'a plus à faire à une LED seule (ou à des LED montées en séries) mais à un équipement plus complexe, comportant en général plusieurs LED, mais aussi des résistances, le tout dans le but de permettre un alimentation en tension continue. Dans ce cas là, on n'a plus à se soucier de maitriser le courant qui passe dans chaque LED, l'équipement le fait tout seul en quelques sortes. Lui, ce qu'il veut c'est qu'on lui applique la bonne tension, qui est précisée dans ses caractéristiques (en général 12 ou 24 V continu).
Pourquoi a-t-on développé de tels équipements fonctionnant en tension ? Simplement parce qu'une alimentation produisant une tension constante quel que soit le courant appelé par sa charge, est un produit hyper courant. En plus, dans ce cas, si on veut mettre plusieurs appareils sur le module, il faut les mettre en parallèle (chacun a ainsi la même tension à ses bornes). Et quand des équipements sont en parallèle, on peut en retirer un sans arrêter les autres. (En série c'est plus compliqué, il faut remplacer l'appareil retiré par un pontage).
Vient maintenant la question de la variation d'intensité.
Sur les deux modèles elle se fait par découpage en modulation de largeur d'impulsion (PWM : pulse width modulation). Évidemment, sur l'un on module par découpage l'amplitude de la tension, sur l'autre on module par découpage l'amplitude du courant !...
C'est quoi la PWM ? Regardez par exemple sur Wikipédia
Version pour les nuls : vous allumez et vous éteignez votre luminaire très vite (base de 600 Hz pour les Bilton par exemple), de telle sorte que le temps où c'est allumé représente 40% du temps et le temps où c'est éteint représente les 60% restant. Résultat : avez un peu d'inertie dans les circuits (capacité/inductance) et surtout beaucoup de persistance rétinienne, et ben vous verrez comme si le luminaire produisait 40% de sa luminosité maximale.
Et évidemment si ces rapports sont modulables de 0%/100% à 100%/0% vous obtenez un dimmer.
C'est comme ça que marchent la plupart des variateurs à LED.
Les ampoules LED dimmables (raccordées à 220 V) font la même chose. Mais c'est plus compliqué car elles partent d'une tension alternative de 240 V qui a elle même été modulée d'une façon similaire à celle évoquée ci-dessus.
Du coup l'ampoule doit déjà fabriquer une tension continue constante pour alimenter ses LED et sa petite électronique interne. Et ce, à partir d'une tension d'entrée pas franchement propre puisqu'on la fait volontairement varier entre 0 et 240 V. C'est déjà pas évident.
Parallèlement, l'ampoule doit mesurer cette tension comprise entre 0 et 240 V AC, la comparer à du vrai 240 V AC pour déterminer le pourcentage de PWM à appliquer.
Et puis après, c'est simple, elle fait comme notre dimmer en découpant en PWM la tension continue selon le pourcentage determiné.
Dans ces conditions, il ne faut pas s'étonner que les ampoules à LED dimmables soient beaucoup plus chères que les non dimmables, et qu'elle aient un peu du mal à avoir une réponse visuellement identique à des ampoules à incandescence classiques !