27/01/2010, 07:35:49
On 27 jan, 00:35, Frédéric <f...@gbiloba.org> wrote:
> On mardi 26 janvier 2010, Dfrog wrote:
>
>
> Je ne pige pas : le premier chiffre indique bien la ligne ? Donc ici tu en
> as une par niveau ?
Oublie un moment la question de lignes ou de zones, cette question
n'est à mettre sur la table que si il devient nécessaire de séparer
des réseaux KNX. La numérotation de l'adressage ou des adresses de
groupe est totalement libre, mis à part quelques exceptions lors de
séparation de réseaux. Les principes de topologie proposés par les
cours EIB sont justes, mais inutiles et pas vraiment adaptés pour une
installation résidentielle. ETS est très souple, il ne faut pas se
créer de limites, limites que le protocole n'impose en aucune manière.
L'adressage physique, en ce qui me concerne, correspond toujours à une
logique géographique, quel que soit l'élément numéroté. Cet adressage
physique sert tout à la fois de simplifier la compréhension de
l'ensemble du projet, d'aide à la numérotation des câbles et au
repérage des éléments. Donc tout naturellement, les composant EIB
suivent cette logique. IL ne faut pas confondre non plus l'adressage
physique de la numérotation des adresses de groupe (partie réelle et
partie virtuelle).
>
> Dans le projet, on voit les lumières, par exemple, à plusieurs niveaux. On
> dirait que c'est organisé un coup par device, un coup par fonction...
> Quelle approche vaut-il mieux privilégier ?
Non, si tu regarde bien, tu ne verra les adresses de groupe des
lumières qu'en numéros 1.x.x, les autres fonctions en 2.x.x, 3.x.x,
etc. Une fonction de contrôle générale de lumière qui se trouverait en
4.x.x par exemple n'est pas à confondre avec l'allumage (le lien
directe vers la lumière (1.x.x)), c'est la raison pour laquelle elle
se trouve dans un autre rang de numérotation (les contrôles). Les
états sont aussi dans une autre catégorie. Cette logique permet de
retrouver plus rapidement une adresse de groupe, mais aussi de "lire"
plus rapidement les messages provenant du "moniteur" en cas de
dépannage.
>
> J'ai effectivement lu plusieurs fois que certains faisaient leur plan
> d'adressage sur une feuille Excell... Est-ce qu'il serait possible de jeter
> un oeil sur une telle feuille ?
>
Personnellement, je n'utilise pas cette méthode, car elle risque
d'être parfois en contradiction avec la logique appliquée sur un plan.
Je préfère travailler les adresses physique directement sur le plan
des éléments, et les adresses de groupe sur ETS. D'autre part, les
automatismes permis dans Excel pour la numérotation ne correspondent
presque jamais au 100% de la logique du projet, on risque donc
d'imposer une numérotation qui sortirait, pour certains éléments ou
fonctions, de la logique désirée,et on risque alors des confusions
dans le projet, mais c'est une question très personnelle.
Penses que le protocole EIB n'impose rien en matière de numéro ou de
topologie, il faut appliquer celle qui te convient le mieux pour ton
projet. Mais il faut beaucoup de discipline pour une bonne cohérence
de l'ensemble, car, une fois le projet en route, avec toutes les
fonctions et éléments, ça deviendra assez difficile, après coup, de
changer de stratégie.
Ma toute première installation (toujours en activité), qui est en fait
ma maison, date déjà de bien des années, et à cette époque, j'ai suivi
les recommandations des cours, en oubliant que ceux qui donnent ces
cours sont assez rarement sur le terrain et que s'ils le sont, ils ont
surtout travaillé sur des bâtiments professionnels, bâtiment dont les
besoins sont très différents d'une habitation. Aujourd'hui, lorsque je
dois ajouter ou modifier une fonction dans cette réalisation, je perds
un temps fou pour retrouver mes marques, car la logique ne répond pas
à celle des besoins, mais uniquement à celle des cours... Lorsque
j'entamerai une prochaine rénovation, je referai complètement le
projet pour qu'il suive une logique que j'ai apprise par l'expérience.
Mais, une fois encore, la grande souplesse d'EIB permet à chacun de
faire selon ses propres choix.
> --
> Frédéric
> On mardi 26 janvier 2010, Dfrog wrote:
>
>
> Je ne pige pas : le premier chiffre indique bien la ligne ? Donc ici tu en
> as une par niveau ?
Oublie un moment la question de lignes ou de zones, cette question
n'est à mettre sur la table que si il devient nécessaire de séparer
des réseaux KNX. La numérotation de l'adressage ou des adresses de
groupe est totalement libre, mis à part quelques exceptions lors de
séparation de réseaux. Les principes de topologie proposés par les
cours EIB sont justes, mais inutiles et pas vraiment adaptés pour une
installation résidentielle. ETS est très souple, il ne faut pas se
créer de limites, limites que le protocole n'impose en aucune manière.
L'adressage physique, en ce qui me concerne, correspond toujours à une
logique géographique, quel que soit l'élément numéroté. Cet adressage
physique sert tout à la fois de simplifier la compréhension de
l'ensemble du projet, d'aide à la numérotation des câbles et au
repérage des éléments. Donc tout naturellement, les composant EIB
suivent cette logique. IL ne faut pas confondre non plus l'adressage
physique de la numérotation des adresses de groupe (partie réelle et
partie virtuelle).
>
> Dans le projet, on voit les lumières, par exemple, à plusieurs niveaux. On
> dirait que c'est organisé un coup par device, un coup par fonction...
> Quelle approche vaut-il mieux privilégier ?
Non, si tu regarde bien, tu ne verra les adresses de groupe des
lumières qu'en numéros 1.x.x, les autres fonctions en 2.x.x, 3.x.x,
etc. Une fonction de contrôle générale de lumière qui se trouverait en
4.x.x par exemple n'est pas à confondre avec l'allumage (le lien
directe vers la lumière (1.x.x)), c'est la raison pour laquelle elle
se trouve dans un autre rang de numérotation (les contrôles). Les
états sont aussi dans une autre catégorie. Cette logique permet de
retrouver plus rapidement une adresse de groupe, mais aussi de "lire"
plus rapidement les messages provenant du "moniteur" en cas de
dépannage.
>
> J'ai effectivement lu plusieurs fois que certains faisaient leur plan
> d'adressage sur une feuille Excell... Est-ce qu'il serait possible de jeter
> un oeil sur une telle feuille ?
>
Personnellement, je n'utilise pas cette méthode, car elle risque
d'être parfois en contradiction avec la logique appliquée sur un plan.
Je préfère travailler les adresses physique directement sur le plan
des éléments, et les adresses de groupe sur ETS. D'autre part, les
automatismes permis dans Excel pour la numérotation ne correspondent
presque jamais au 100% de la logique du projet, on risque donc
d'imposer une numérotation qui sortirait, pour certains éléments ou
fonctions, de la logique désirée,et on risque alors des confusions
dans le projet, mais c'est une question très personnelle.
Penses que le protocole EIB n'impose rien en matière de numéro ou de
topologie, il faut appliquer celle qui te convient le mieux pour ton
projet. Mais il faut beaucoup de discipline pour une bonne cohérence
de l'ensemble, car, une fois le projet en route, avec toutes les
fonctions et éléments, ça deviendra assez difficile, après coup, de
changer de stratégie.
Ma toute première installation (toujours en activité), qui est en fait
ma maison, date déjà de bien des années, et à cette époque, j'ai suivi
les recommandations des cours, en oubliant que ceux qui donnent ces
cours sont assez rarement sur le terrain et que s'ils le sont, ils ont
surtout travaillé sur des bâtiments professionnels, bâtiment dont les
besoins sont très différents d'une habitation. Aujourd'hui, lorsque je
dois ajouter ou modifier une fonction dans cette réalisation, je perds
un temps fou pour retrouver mes marques, car la logique ne répond pas
à celle des besoins, mais uniquement à celle des cours... Lorsque
j'entamerai une prochaine rénovation, je referai complètement le
projet pour qu'il suive une logique que j'ai apprise par l'expérience.
Mais, une fois encore, la grande souplesse d'EIB permet à chacun de
faire selon ses propres choix.
> --
> Frédéric