27/01/2010, 08:22:03
On mercredi 27 janvier 2010, Dfrog wrote:
> Oublie un moment la question de lignes ou de zones, cette question
> n'est à mettre sur la table que si il devient nécessaire de séparer
> des réseaux KNX. La numérotation de l'adressage ou des adresses de
> groupe est totalement libre, mis à part quelques exceptions lors de
> séparation de réseaux. Les principes de topologie proposés par les
> cours EIB sont justes, mais inutiles et pas vraiment adaptés pour une
> installation résidentielle. ETS est très souple, il ne faut pas se
> créer de limites, limites que le protocole n'impose en aucune manière.
Ah, tu veux donc dire que 2 participants sur la même ligne physique, mais
ayant des adresses genre 1.1.2 et 3.2.4 peuvent dialoguer sans problème ?
Je pensais que ce n'était pas possible sans répéteur de ligne... Là, tout
s'éclaire !
> Non, si tu regarde bien, tu ne verra les adresses de groupe des
> lumières qu'en numéros 1.x.x, les autres fonctions en 2.x.x, 3.x.x,
> etc. Une fonction de contrôle générale de lumière qui se trouverait en
> 4.x.x par exemple n'est pas à confondre avec l'allumage (le lien
> directe vers la lumière (1.x.x)), c'est la raison pour laquelle elle
> se trouve dans un autre rang de numérotation (les contrôles). Les
> états sont aussi dans une autre catégorie. Cette logique permet de
> retrouver plus rapidement une adresse de groupe, mais aussi de "lire"
> plus rapidement les messages provenant du "moniteur" en cas de
> dépannage.
Pigé.
> Personnellement, je n'utilise pas cette méthode, car elle risque
> d'être parfois en contradiction avec la logique appliquée sur un plan.
> Je préfère travailler les adresses physique directement sur le plan
> des éléments, et les adresses de groupe sur ETS. D'autre part, les
> automatismes permis dans Excel pour la numérotation ne correspondent
> presque jamais au 100% de la logique du projet, on risque donc
> d'imposer une numérotation qui sortirait, pour certains éléments ou
> fonctions, de la logique désirée,et on risque alors des confusions
> dans le projet, mais c'est une question très personnelle.
>
> Penses que le protocole EIB n'impose rien en matière de numéro ou de
> topologie, il faut appliquer celle qui te convient le mieux pour ton
> projet. Mais il faut beaucoup de discipline pour une bonne cohérence
> de l'ensemble, car, une fois le projet en route, avec toutes les
> fonctions et éléments, ça deviendra assez difficile, après coup, de
> changer de stratégie.
>
> Ma toute première installation (toujours en activité), qui est en fait
> ma maison, date déjà de bien des années, et à cette époque, j'ai suivi
> les recommandations des cours, en oubliant que ceux qui donnent ces
> cours sont assez rarement sur le terrain et que s'ils le sont, ils ont
> surtout travaillé sur des bâtiments professionnels, bâtiment dont les
> besoins sont très différents d'une habitation. Aujourd'hui, lorsque je
> dois ajouter ou modifier une fonction dans cette réalisation, je perds
> un temps fou pour retrouver mes marques, car la logique ne répond pas
> à celle des besoins, mais uniquement à celle des cours... Lorsque
> j'entamerai une prochaine rénovation, je referai complètement le
> projet pour qu'il suive une logique que j'ai apprise par l'expérience.
> Mais, une fois encore, la grande souplesse d'EIB permet à chacun de
> faire selon ses propres choix.
Je prend bonne note de tous ces précieux conseils, et je vais les mettre en
application sous peu.
Encore une fois, merci pour le temps que tu prends à répondre aussi
clairement.
--
Frédéric
> Oublie un moment la question de lignes ou de zones, cette question
> n'est à mettre sur la table que si il devient nécessaire de séparer
> des réseaux KNX. La numérotation de l'adressage ou des adresses de
> groupe est totalement libre, mis à part quelques exceptions lors de
> séparation de réseaux. Les principes de topologie proposés par les
> cours EIB sont justes, mais inutiles et pas vraiment adaptés pour une
> installation résidentielle. ETS est très souple, il ne faut pas se
> créer de limites, limites que le protocole n'impose en aucune manière.
Ah, tu veux donc dire que 2 participants sur la même ligne physique, mais
ayant des adresses genre 1.1.2 et 3.2.4 peuvent dialoguer sans problème ?
Je pensais que ce n'était pas possible sans répéteur de ligne... Là, tout
s'éclaire !
> Non, si tu regarde bien, tu ne verra les adresses de groupe des
> lumières qu'en numéros 1.x.x, les autres fonctions en 2.x.x, 3.x.x,
> etc. Une fonction de contrôle générale de lumière qui se trouverait en
> 4.x.x par exemple n'est pas à confondre avec l'allumage (le lien
> directe vers la lumière (1.x.x)), c'est la raison pour laquelle elle
> se trouve dans un autre rang de numérotation (les contrôles). Les
> états sont aussi dans une autre catégorie. Cette logique permet de
> retrouver plus rapidement une adresse de groupe, mais aussi de "lire"
> plus rapidement les messages provenant du "moniteur" en cas de
> dépannage.
Pigé.
> Personnellement, je n'utilise pas cette méthode, car elle risque
> d'être parfois en contradiction avec la logique appliquée sur un plan.
> Je préfère travailler les adresses physique directement sur le plan
> des éléments, et les adresses de groupe sur ETS. D'autre part, les
> automatismes permis dans Excel pour la numérotation ne correspondent
> presque jamais au 100% de la logique du projet, on risque donc
> d'imposer une numérotation qui sortirait, pour certains éléments ou
> fonctions, de la logique désirée,et on risque alors des confusions
> dans le projet, mais c'est une question très personnelle.
>
> Penses que le protocole EIB n'impose rien en matière de numéro ou de
> topologie, il faut appliquer celle qui te convient le mieux pour ton
> projet. Mais il faut beaucoup de discipline pour une bonne cohérence
> de l'ensemble, car, une fois le projet en route, avec toutes les
> fonctions et éléments, ça deviendra assez difficile, après coup, de
> changer de stratégie.
>
> Ma toute première installation (toujours en activité), qui est en fait
> ma maison, date déjà de bien des années, et à cette époque, j'ai suivi
> les recommandations des cours, en oubliant que ceux qui donnent ces
> cours sont assez rarement sur le terrain et que s'ils le sont, ils ont
> surtout travaillé sur des bâtiments professionnels, bâtiment dont les
> besoins sont très différents d'une habitation. Aujourd'hui, lorsque je
> dois ajouter ou modifier une fonction dans cette réalisation, je perds
> un temps fou pour retrouver mes marques, car la logique ne répond pas
> à celle des besoins, mais uniquement à celle des cours... Lorsque
> j'entamerai une prochaine rénovation, je referai complètement le
> projet pour qu'il suive une logique que j'ai apprise par l'expérience.
> Mais, une fois encore, la grande souplesse d'EIB permet à chacun de
> faire selon ses propres choix.
Je prend bonne note de tous ces précieux conseils, et je vais les mettre en
application sous peu.
Encore une fois, merci pour le temps que tu prends à répondre aussi
clairement.
--
Frédéric