31/08/2007, 16:36:00
On 30 août, 21:04, "stephane.herr...@gmail.com"
<stephane.herr...@gmail.com> wrote:
> Au fait, on part sur les BIM M13x ou les TP-UART finalement ???? moi
> je penche pour les BIM pour un début.
Point de vue prix (opternus) :
- BIM avec stack ver. 2.x = environ 40 euros
- TP-UART avec composants annexes = environ 15 euros
Mais, si on se lance dans la fabrication d'une dizaine de platines
d'eesai, pourquoi ne pas prévoir les deux interfaces directement ?
Il suffit de prévoir les pistes pour le TP-UART (+ quelques composants
discrets) ET le connecteur pour la prise PEI du BCU/BIM, après, on
peut toujours décider de ne pas souder les composants pour l'un ou
l'autre, ça ne devrait quasi rien changer au prix de la platine. Il
suffirait de prévoir les pistes depuis les pins TX, RX et GND du PIC
pour les deux cas, éventuellement avec des jumpers pour choisir l'une
ou l'autre interface.
Pour le TP-UART, il faut compter une puce SOIC-20 pattes et une
quinzaine de composants classiques ou SMD (diodes, résistances, petits
condensateurs, un crystal) + les 2 pinoches pour la borne de bus EIB.
Le schema quasi complet est disponible dans la datasheet du TP-UART
(en mode "normal").
Entre le PIC et le TP-UART il faut compter minimum 4 liens (TX, RX,
GND et Reset) et maximum 7 liens (TX,RX, Reset, 5V, GND, Save,
Temperature Warning).
Pour le coté BCU/BIM, il faut TX, RX et GND vers le PIC mais il faut
aussi prévoir une résistance de haute précision (voir même plusieurs
en série si la valeur exacte n'existe pas) pour connecter les pins 5V
et PEI-Type du BCU/BIM.
Cela va compliquer un petit peu le schema mais ajouter une isolation
optique entre le PIC et le BCU/BIM ou le TP-UART peut être une bonne
idée. Dans ce cas il faut prévoir une alim externe pour le PIC.
(La ligne Reset du TP-UART étant bidirectionelle, actif = 0 Volts, il
faut sans doute deux pins du PIC et 2 optocoupleurs pour cette ligne
si elle est protégée).
Si on décide de se passer de l'isolation optique, on peut peut-être
alimenter le PIC depuis le TP-UART ou le BCU/BIM mais il faudrait
calculer la consommation du PIC et des éventuels accessoires ; au
total, pour une platine d'expérimentation, ce n'est sans doute pas une
bonne idée.
- - - - -
Admettons que l'on mette les optocoupleurs et une alim externe, je
propose alors de mettre une entrée pour une alim de 12V DC et
d'ajouter sur la platine la place pour les composants (style LM7805)
afin de prévoir une sortie 5V DC et une sortie 3,3V DC.
Une grande partie des PIC haut de gamme (je n'aime pas écrire PIC
16bits, cela porte à confusion avec les PIC "16F" - pour le "16" - et
les PIC 18F - qui codent leurs instructions sur 16 bits - alors que
les PIC "16bits" codent leurs instructions sur 24 bits ...) ont plus
d'un UART, ce serait sympa de prévoir aussi sur la platine de test une
prise RS-232 (avec MAX232 ou optocoupleurs) vers le second UART afin
de brancher notre petit montage en direct sur un PC, cela peut se
réveler très pratique pour le débugage et pour utiliser un bootloader.
Bien sur, ne pas oublier d'ajouter les pistes pour une led et un
microswitch avec le condo et la résistance d'anti-rebond (= led et
bouton de programmation de l'adresse physique sur un BCU).
Autre idée : ajouter un connecteur pour ICD2 ou prévoir des points de
connection équivalents pour les 5 signaux nécessaires serait
certainement judicieux, toujours pour la programmation et le
débuggage.
Enfin, selon la façon dont est facturé la fabrication de petites
series de platine (sans doute un forfait pour une taille maximum
donnée), il est peut être judicieux de remplir "l'espace vide" de la
platine avec :
- l'emplacement pour une petite puce I²C ou SPI (et sa piste "Chip
Select") pour ajouter l'eeprom qu'il n'y a plus dans les PIC haut de
gamme.
- l'emplacement pour un connecteur (ou plusieurs) pour cable plat,
permettant de relier les ports I/O du PIC avec d'autres cartes
contenant des périphériques (un module relais, dimmers, capteurs de
températures, etc.).
- l'emplacement pour quelques puces SOIC (14, 18, 20 ou 28 pattes) si
l'on désire ajouter l'un ou l'autre périphérique en SMD.
- des bandes latérales pré-trouées avec les signaux GND, 3.3V, 5V,
SPI, I²C, etc.
- une grille de trous métalisés.
Voila, j'ai donné mes idées en vitesse mais c'est à discuter.
Si il y a de la place pour ajouter quelques composants "perso" sur la
platine et que le prix reste dans la gamme d'une dizaine d'euros, je
suis intéressé par 5 ou 6 pièces.
De mon coté, je continue doucement à écrire mon assembleur pour le
877A mais j'écris de toute façon d'abord du pseudo code en français et
je le laisse en commentaire dans mon code source, donc :
1) c'est un bon exercice pour apprendre les PIC16 - j'ai d'autres
projets en tête pour eux de toute manière.
2) avec le pseudo code en français, j'aurai fait le plus gros du
travail d'analyse, ce sera alors facile de porter tout cela en C (ou
Pascal) quand je passerai sur PIC haut de gamme, ce qui arrivera de
toute façon bientôt car mon projet principal en EIB (gestion de
chaudière évoluée + paneaux solaires en appoint) va sans doute occuper
trop de place en mémoire et l'application serait bien plus facile avec
la gestion de la multiplication sur des réels en hardware ...
D'un autre coté, j'ai un très bon cours sur les PIC16 (et 18) mais
rien sur les PIC haut de gamme, je devrai sans doute tatoner un peu
plus au début sur un PIC24.
<stephane.herr...@gmail.com> wrote:
> Au fait, on part sur les BIM M13x ou les TP-UART finalement ???? moi
> je penche pour les BIM pour un début.
Point de vue prix (opternus) :
- BIM avec stack ver. 2.x = environ 40 euros
- TP-UART avec composants annexes = environ 15 euros
Mais, si on se lance dans la fabrication d'une dizaine de platines
d'eesai, pourquoi ne pas prévoir les deux interfaces directement ?
Il suffit de prévoir les pistes pour le TP-UART (+ quelques composants
discrets) ET le connecteur pour la prise PEI du BCU/BIM, après, on
peut toujours décider de ne pas souder les composants pour l'un ou
l'autre, ça ne devrait quasi rien changer au prix de la platine. Il
suffirait de prévoir les pistes depuis les pins TX, RX et GND du PIC
pour les deux cas, éventuellement avec des jumpers pour choisir l'une
ou l'autre interface.
Pour le TP-UART, il faut compter une puce SOIC-20 pattes et une
quinzaine de composants classiques ou SMD (diodes, résistances, petits
condensateurs, un crystal) + les 2 pinoches pour la borne de bus EIB.
Le schema quasi complet est disponible dans la datasheet du TP-UART
(en mode "normal").
Entre le PIC et le TP-UART il faut compter minimum 4 liens (TX, RX,
GND et Reset) et maximum 7 liens (TX,RX, Reset, 5V, GND, Save,
Temperature Warning).
Pour le coté BCU/BIM, il faut TX, RX et GND vers le PIC mais il faut
aussi prévoir une résistance de haute précision (voir même plusieurs
en série si la valeur exacte n'existe pas) pour connecter les pins 5V
et PEI-Type du BCU/BIM.
Cela va compliquer un petit peu le schema mais ajouter une isolation
optique entre le PIC et le BCU/BIM ou le TP-UART peut être une bonne
idée. Dans ce cas il faut prévoir une alim externe pour le PIC.
(La ligne Reset du TP-UART étant bidirectionelle, actif = 0 Volts, il
faut sans doute deux pins du PIC et 2 optocoupleurs pour cette ligne
si elle est protégée).
Si on décide de se passer de l'isolation optique, on peut peut-être
alimenter le PIC depuis le TP-UART ou le BCU/BIM mais il faudrait
calculer la consommation du PIC et des éventuels accessoires ; au
total, pour une platine d'expérimentation, ce n'est sans doute pas une
bonne idée.
- - - - -
Admettons que l'on mette les optocoupleurs et une alim externe, je
propose alors de mettre une entrée pour une alim de 12V DC et
d'ajouter sur la platine la place pour les composants (style LM7805)
afin de prévoir une sortie 5V DC et une sortie 3,3V DC.
Une grande partie des PIC haut de gamme (je n'aime pas écrire PIC
16bits, cela porte à confusion avec les PIC "16F" - pour le "16" - et
les PIC 18F - qui codent leurs instructions sur 16 bits - alors que
les PIC "16bits" codent leurs instructions sur 24 bits ...) ont plus
d'un UART, ce serait sympa de prévoir aussi sur la platine de test une
prise RS-232 (avec MAX232 ou optocoupleurs) vers le second UART afin
de brancher notre petit montage en direct sur un PC, cela peut se
réveler très pratique pour le débugage et pour utiliser un bootloader.
Bien sur, ne pas oublier d'ajouter les pistes pour une led et un
microswitch avec le condo et la résistance d'anti-rebond (= led et
bouton de programmation de l'adresse physique sur un BCU).
Autre idée : ajouter un connecteur pour ICD2 ou prévoir des points de
connection équivalents pour les 5 signaux nécessaires serait
certainement judicieux, toujours pour la programmation et le
débuggage.
Enfin, selon la façon dont est facturé la fabrication de petites
series de platine (sans doute un forfait pour une taille maximum
donnée), il est peut être judicieux de remplir "l'espace vide" de la
platine avec :
- l'emplacement pour une petite puce I²C ou SPI (et sa piste "Chip
Select") pour ajouter l'eeprom qu'il n'y a plus dans les PIC haut de
gamme.
- l'emplacement pour un connecteur (ou plusieurs) pour cable plat,
permettant de relier les ports I/O du PIC avec d'autres cartes
contenant des périphériques (un module relais, dimmers, capteurs de
températures, etc.).
- l'emplacement pour quelques puces SOIC (14, 18, 20 ou 28 pattes) si
l'on désire ajouter l'un ou l'autre périphérique en SMD.
- des bandes latérales pré-trouées avec les signaux GND, 3.3V, 5V,
SPI, I²C, etc.
- une grille de trous métalisés.
Voila, j'ai donné mes idées en vitesse mais c'est à discuter.
Si il y a de la place pour ajouter quelques composants "perso" sur la
platine et que le prix reste dans la gamme d'une dizaine d'euros, je
suis intéressé par 5 ou 6 pièces.
De mon coté, je continue doucement à écrire mon assembleur pour le
877A mais j'écris de toute façon d'abord du pseudo code en français et
je le laisse en commentaire dans mon code source, donc :
1) c'est un bon exercice pour apprendre les PIC16 - j'ai d'autres
projets en tête pour eux de toute manière.
2) avec le pseudo code en français, j'aurai fait le plus gros du
travail d'analyse, ce sera alors facile de porter tout cela en C (ou
Pascal) quand je passerai sur PIC haut de gamme, ce qui arrivera de
toute façon bientôt car mon projet principal en EIB (gestion de
chaudière évoluée + paneaux solaires en appoint) va sans doute occuper
trop de place en mémoire et l'application serait bien plus facile avec
la gestion de la multiplication sur des réels en hardware ...
D'un autre coté, j'ai un très bon cours sur les PIC16 (et 18) mais
rien sur les PIC haut de gamme, je devrai sans doute tatoner un peu
plus au début sur un PIC24.