04/09/2007, 23:57:29
On 4 sep, 16:07, Ludovic50750 <l.lemari...@gmail.com> wrote:
> A propos des modules perso,
> peut etre est-ce hors-contexte, mais vous-êtes vous demandé quel
> serait la réaction du consuel face à des elements EIB fait maison dans
> un tableau electrique?
> Ok, si on les rajoute apres son passage, ils n'en sauront rien :p ,
> mais si on les installe avant leur passage, voire meme si le tableau
> est "vide", quelle est leur reaction ?
>
> quelqu'un s'est il deja interessé à ce point ?
Salut.
A mon sens, la question n'est pas dénuée d'intérêt mais on peut
l'élargir :
Imaginons que l'on ait bricolé "maison" un module EIB avec 4 sorties
triac pour commander (et pourquoi pas dimmer) 4 lampes ; et voyons
quelques cas de figures "Shit happens !" :
Cas 1) Un triac surchauffe (radiateur mal calculé et prévu trop
petit), crâme et fout le feu à la baraque ... Que va dire l'assurance
incendie ?
Cas 2) Le circuit imprimé est mal conçu, laiise tout d'un coup passer
du 230V AC sur le bus EIB et quelqu'un s'électrocute ! Pas de chance,
l'électrocuté ne vous aime pas beaucoup et vous traine en justice ...
Cas 3) Le software de notre BCU maison s'affole, envoie des
télégrammes aléatoirement, ce qui referme votre porte de garage. Pas
de chance, le vélo du fils de votre voisine est dans le chemin et se
fait écraser par la porte de garage !
Si vous imaginez d'autres cas, n'hésitez pas ...
Alors voyons :
Pour les cas 1 et 2, n'importe quel électronicien amateur prend ce
genre de risque quand il fabrique, par exemple, son propre ampli HiFi,
ou n'importe quel autre montage branché en permanence sur secteur
proposé dans un magasine d'électronique amateur.
En gros, quand on joue avec du 230V AC sur circuit imprimé, pensons à
bien séparer les pistes avec le 230V du reste et ajoutons joyeusement
des optocoupleurs, ensuite emballons le tout dans un boitier bien
fermé.
Il y a aussi sérieusement intérêt à vérifier et faire vérifier ses
montages avant de brancher le tout.
Au final, un petit détecteur de fumée placé juste au dessus du tableau
électrique, c'est pas cher payé pour dormir tranquille.
Pour le cas 3, il est assez difficile de prouver votre faute, de plus,
un tel problème peut aussi arriver si on utilise uniquement du
matériel EIB officiel mais que le système est mal programmé. Tout ceci
pour dire que le niveau de risque est à mon avis le même que quand on
programme soit même son installation EIB avec ETS, ce que font la
plupart des participants à ce forum.
Il n'empêche, rêvons un peu et imaginons que notre futur module EIB/
PIC rencontre un grand succès, un jour il sera peut-être intéressant
de se cotiser afin de le faire certifier, sachant qu'il y a un "stress
test" avec des télégrammes défectueux dans la procédure de
certification.
Reste la question de départ : Quid du "Consuel" (France ?) ou de "AIB/
Vinceotte" (Belgique).
Etant belge, je ne peux répondre pour la France, mais pour la Belgique
cela ne doit en principe pas poser de problème tant que les règles :
- de protection (calibre de câbles / disjoncteur , différentiels, mise
à la terre) et
- d'isolation (distance minimale entre BT et TBTS, prévention des
contacts avec les parties sous tension)
seront respectées, car il n'y a pas à ma connaissance de règlement
spécifique pour les "organes de commande" que sont nos actionneurs
EIB, et le problème ne se pose évidemment pas avec les capteurs.
> A propos des modules perso,
> peut etre est-ce hors-contexte, mais vous-êtes vous demandé quel
> serait la réaction du consuel face à des elements EIB fait maison dans
> un tableau electrique?
> Ok, si on les rajoute apres son passage, ils n'en sauront rien :p ,
> mais si on les installe avant leur passage, voire meme si le tableau
> est "vide", quelle est leur reaction ?
>
> quelqu'un s'est il deja interessé à ce point ?
Salut.
A mon sens, la question n'est pas dénuée d'intérêt mais on peut
l'élargir :
Imaginons que l'on ait bricolé "maison" un module EIB avec 4 sorties
triac pour commander (et pourquoi pas dimmer) 4 lampes ; et voyons
quelques cas de figures "Shit happens !" :
Cas 1) Un triac surchauffe (radiateur mal calculé et prévu trop
petit), crâme et fout le feu à la baraque ... Que va dire l'assurance
incendie ?
Cas 2) Le circuit imprimé est mal conçu, laiise tout d'un coup passer
du 230V AC sur le bus EIB et quelqu'un s'électrocute ! Pas de chance,
l'électrocuté ne vous aime pas beaucoup et vous traine en justice ...
Cas 3) Le software de notre BCU maison s'affole, envoie des
télégrammes aléatoirement, ce qui referme votre porte de garage. Pas
de chance, le vélo du fils de votre voisine est dans le chemin et se
fait écraser par la porte de garage !
Si vous imaginez d'autres cas, n'hésitez pas ...
Alors voyons :
Pour les cas 1 et 2, n'importe quel électronicien amateur prend ce
genre de risque quand il fabrique, par exemple, son propre ampli HiFi,
ou n'importe quel autre montage branché en permanence sur secteur
proposé dans un magasine d'électronique amateur.
En gros, quand on joue avec du 230V AC sur circuit imprimé, pensons à
bien séparer les pistes avec le 230V du reste et ajoutons joyeusement
des optocoupleurs, ensuite emballons le tout dans un boitier bien
fermé.
Il y a aussi sérieusement intérêt à vérifier et faire vérifier ses
montages avant de brancher le tout.
Au final, un petit détecteur de fumée placé juste au dessus du tableau
électrique, c'est pas cher payé pour dormir tranquille.
Pour le cas 3, il est assez difficile de prouver votre faute, de plus,
un tel problème peut aussi arriver si on utilise uniquement du
matériel EIB officiel mais que le système est mal programmé. Tout ceci
pour dire que le niveau de risque est à mon avis le même que quand on
programme soit même son installation EIB avec ETS, ce que font la
plupart des participants à ce forum.
Il n'empêche, rêvons un peu et imaginons que notre futur module EIB/
PIC rencontre un grand succès, un jour il sera peut-être intéressant
de se cotiser afin de le faire certifier, sachant qu'il y a un "stress
test" avec des télégrammes défectueux dans la procédure de
certification.
Reste la question de départ : Quid du "Consuel" (France ?) ou de "AIB/
Vinceotte" (Belgique).
Etant belge, je ne peux répondre pour la France, mais pour la Belgique
cela ne doit en principe pas poser de problème tant que les règles :
- de protection (calibre de câbles / disjoncteur , différentiels, mise
à la terre) et
- d'isolation (distance minimale entre BT et TBTS, prévention des
contacts avec les parties sous tension)
seront respectées, car il n'y a pas à ma connaissance de règlement
spécifique pour les "organes de commande" que sont nos actionneurs
EIB, et le problème ne se pose évidemment pas avec les capteurs.