16/12/2018, 09:57:08
Bonjour !
J'ai tenté de répondre à ta question, sauf que…
Déjà, je ne supporte pas ce principe de plus en plus courant qui consiste à fabriquer une vidéo à partir de ce qui aurait pu rester un simple document, en le lisant alors qu'il s'affiche à l'écran, le tout illustré de photos sans aucune valeur ajoutée, et sur fond d'une musique ridicule. À part consommer de la bande passante, créer des volumes monstrueux de données inutiles stockées dans des datacentres et flatter l'égo du "réalisateur", je n'y vois aucune intérêt.
Alors je me suis quand même astreint à la "lire" ou "l'écouter" (je ne sais pas trop quel verbe utiliser) mais, comme je le disais, je n'ai pas compris où voulait en venir le Stanley Kubrick en herbe qui a produit cette œuvre :
Malgré mes efforts, je n'ai rien compris à ce que les tableaux de chiffres de la fin voulaient illustrer. J'ai juste retenu l'image de conclusion qui semble promouvoir ("Stop Linky") une idée que je ne partage pas.
Bon, voilà, désolé de ne pouvoir répondre à ta question . J'aurais essayé.
Et sans vouloir ouvrir une polémique (qui pourrait ne jamais en finir – je propose donc d'en rester là), puisque tu as cité une source sans prendre position ("je ne sais pas si c'est du pipeau ou la réalité"), je me permettrai moi-aussi d'en citer une autre en retour que j'ai trouvée bien plus intéressante à lire que la tienne (sorte de droit de réponse ?) et dont je pourrais aussi dire "je ne sais pas si c'est du pipeau ou la réalité" : https://theconversation.com/debat-peut-o...aux-108442
Bien cordialement,
J'ai tenté de répondre à ta question, sauf que…
Déjà, je ne supporte pas ce principe de plus en plus courant qui consiste à fabriquer une vidéo à partir de ce qui aurait pu rester un simple document, en le lisant alors qu'il s'affiche à l'écran, le tout illustré de photos sans aucune valeur ajoutée, et sur fond d'une musique ridicule. À part consommer de la bande passante, créer des volumes monstrueux de données inutiles stockées dans des datacentres et flatter l'égo du "réalisateur", je n'y vois aucune intérêt.
Alors je me suis quand même astreint à la "lire" ou "l'écouter" (je ne sais pas trop quel verbe utiliser) mais, comme je le disais, je n'ai pas compris où voulait en venir le Stanley Kubrick en herbe qui a produit cette œuvre :
- 1er sujet : les Linky "savent" mesurer distinctement puissance active, réactive et apparente. Ceci modifie à la marge la mesure finale de puissance ou de consommation. Ce n'est pas un scoop. On sait que ça génère des crispations par-ci par-là, notamment avec le disjoncteur interne au Linky qui saute là où le bon vieux disjoncteur aurait laissé filé... On sait aussi que la mesure de la consommation est elle-aussi différente (Watts vs. Volt-Ampères), donc potentiellement désavantageuse (mais peut-être aussi, dans certains cas, avantageuse) par rapport aux anciens équipements vieillissants.
- 2e sujet : les Linky ont deux interfaces "téléinformation". Une compatible avec celle des anciens compteurs électroniques (2 bornes pour connecter une paire) et une autre pour monter un module optionnel interne au compteur Linky (3 contacts). La première, je suis bien content qu'elle existe car j'y ai branché mon TE332 de Hager ! La seconde, on a effectivement lu ça et là que des modules optionnels seraient un jour proposés pour que d'autres équipements privés puissent "discuter" avec son Linky.
Nota : les Linky ont aussi une 3e interface, mais nettement plus simple celle-là (un simple contact sec avec repos et travail), pour remplacer le contact HP/HC des anciennes installations et agir directement sur un relais afin de couper certains circuits en heures creuses (typiquement un chauffe-eau).
- 3e sujet : La norme de télé-information (T.I.C.) des 2 premières interfaces que j'ai citées, permet de faire plein de choses utiles, comme "discuter" avec certains équipements pour moduler la consommation globale, et favoriser le positionnement dans le temps de certains usages à des moments plus opportuns. C'est plutôt une bonne nouvelle, non ? En tout cas, c'est une de vocations du Linky : dans une logique de "smart grid", aller au delà de la simple distinction binaire heures pleines / heures creuses, ou du système Effacement jours de pointe (EJP, un peu plus subtil, avec plusieurs niveaux) pour répartir les consommations et lisser la charge des sites de production.
Concrètement, l'idée c'est que Linky dise à l'installation : "Tiens, le réseau est en sous charge, c'est le bon moment pour charger ta voiture !", ou "Tiens, le réseau est en surcharge, plutôt que de charger tes batteries connectée à tes modules PV, je te propose de plutôt injecter cette énergie sur le réseau", etc. Évidemment, on peut s'attendre à ce que les prix des kWh consommés et/ou injectés soient modulés en conséquence.
- 4e sujet : l’État va progressivement trouver le moyen de transférer les taxes sur le carburant utilisé par les voitures vers des taxes sur l'électricité utilisée par les voitures. Qui pourrait imaginer le contraire ? Ces taxes servent entre autres, je le rappelle, à financer tous les coûts d'infrastructure du réseau routier (même si c'est très indirect, je l'admets volontiers), ainsi que les externalités générées par le trafic automobile. Ça me paraît donc plutôt logique et en tout cas prévisible…
Malgré mes efforts, je n'ai rien compris à ce que les tableaux de chiffres de la fin voulaient illustrer. J'ai juste retenu l'image de conclusion qui semble promouvoir ("Stop Linky") une idée que je ne partage pas.
Bon, voilà, désolé de ne pouvoir répondre à ta question . J'aurais essayé.
Et sans vouloir ouvrir une polémique (qui pourrait ne jamais en finir – je propose donc d'en rester là), puisque tu as cité une source sans prendre position ("je ne sais pas si c'est du pipeau ou la réalité"), je me permettrai moi-aussi d'en citer une autre en retour que j'ai trouvée bien plus intéressante à lire que la tienne (sorte de droit de réponse ?) et dont je pourrais aussi dire "je ne sais pas si c'est du pipeau ou la réalité" : https://theconversation.com/debat-peut-o...aux-108442
Bien cordialement,