(12/10/2024, 19:00:57)XeNo a écrit : S'il le taux de CO2 élevé survient c'est bien souvent d'ailleurs à cause de l'air neuf pollué, on arrive dans les périodes hivernales, les cheminées individuelles polluantes et mal entretenues vont repartir, et quelle que soit la méthode d'insufflation (via DF ou menuiserie), l'air extérieur sera degeulasse..
Quel que soit le cas, dans une chambre, avoir un CO2 élevé, à part mettre un groupe de personne (je ne veux pas connaître le contexte ) ça n'arrivera pas.
Par contre c'est plutôt utile dans une pièce de vie ou tu peux recevoir du monde, particulièrement en maison étanche, ou ton CO2 montra plus vite dans la pièce, il sera opportun de booster si la pièce principale a un taux trop élevé et ce, avant que l'extraction de la VMC le détecte.
Merci pour ta réponse.
En l'occurrence, ce sera une SF dans une maison ancienne (année 70) mais complètement rénovée et isolée (on refait tout à partir des murs) avec une extension neuve.
D'après ce que j'ai pu voir, les VMC DF semblent assurer une meilleure qualité de l'air car elles tournent toujours à un rythme qui peut potentiellement permettre de renouveler tout l'air intérieur en 3h pour les plus performantes, contrairement à une SF dont on va essayer de limiter le débit lorsque ce n'est pas nécessaire pour limiter une trop grande absorption d'air froid (si on renouvelait l'air intérieur toutes les 3h en SF, on aurait du mal à chauffer la maison !).
Dans la plupart des cas le déclencheur est uniquement l'humidité de l'air et non le CO2 (c'est d'ailleurs le cas du modèle proposé par notre électricien), ce qui veut donc dire qu'une fois la SDB vidée de son humidité, la VMC va retrouver son régime normal, laissant potentiellement s'accumuler de l'air pollué (dont les ppm de CO2 en est symptomatique) à l'intérieur.
Je ne partage pas forcément ton avis sur le fait que les chambres ne sont pas polluées. Je suis passé par plusieurs logements : grandes villes, villes moyennes et maintenant relativement isolé à la montagne. Etant en location, (jusqu'à l'achat de ma résidence actuelle), j'ai utilisé principalement une station météo Netatmo dont les modules permettent de mesurer le taux de CO2 intérieur.
La nuit, dans une chambre d'enfant en bas âge (entre 3 ans et 6 ans actuellement), le taux de CO2 monte très rapidement à plus de 1500ppm voire plus de 2000ppm (généralement considéré comme pollué à plus de 1000ppm).
J'ai observé ça dans un appartement très moderne et récent dans une grande ville (en location), dans une maison très moderne (premiers locataires) et plus récemment dans mon logement actuel avant travaux (maison des années 70 très mal isolée avec de l'air qui passait de partout dans les combles. Lorsqu'on y a habité pendant 1 an, les 2 enfants (3 ans et 6 ans) dormaient dans la même chambre à l'étage et la courbe de CO2 est ci-dessous... on voit bien l'augmentation soudaine tous les soirs après dodo !). Alors c'est vrai qu'il n'y avait pas de VMC mais les mouches passaient à travers les murs donc l'air circulait quand même très largement ! Par ailleurs, malgré la pollution extérieure en hiver, et même dans une grande ville, le taux baissait drastiquement dès qu'on ouvrait les fenêtres.
Il est vrai que logiquement ce CO2 fini inévitablement dans les SDB pour extraction mais la concentration peut être beaucoup plus importante dans les chambres que ce qui arrive dans la SDB (par simple phénomène de dilution) et, par ailleurs, comme dis plus haut, toutes les VMC n'ont pas de capteurs de CO2. C'est la raison pour laquelle, j'aurais trouvé intéressant de pouvoir asservir les VMC par étage en fonction de capteurs de CO2 dans les chambres.
Seule option que je vois, utiliser le BP de boost dont m'a parlé l'électricien, le faire revenir au tableau et le piloter en TOR.