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Adresse physique des participants
#1
Bonjour à tous,

Je me lance dans la mise en oeuvre d'une installation knx pour tout ce
qui est éclairage et store couplé à une centrale VITY ( Multicustom et
Vimaty 70zr) pour la gestion du système audio vidéo..

Si la partie vity me semble claire, j ai quelque doute pour ma
programmation knx... J ai déjà un peu joué avec le programme ETS.

J ai une grande question...

Peut on donner des adresses physiques totalement différente à des
acteurs qui sont branchés sur une même lignes. Je m'explique par un
exemple.

Adresse des appareils dans le tableau électrique:

interface USB 1.1.1
Dimmer 2 cannaux 1.1.2
Commande de store 4 sorties 1.1.3

Adresse des interrupteurs dans la pièce A
Interrupteur N°1: 2.1.1
Interrupteur N°2: 2.1.2


Adresse des interrupteurs dans la pièce B
Interrupteur N°1: 2.2.1
Interrupteur N°2: 2.2.2

etc etc...

Je voudrais nommer les adresses de cette façon pour mieux retrouver
mes appareils lors de la programmation les adresses 1.1.xx sont dans
le tableau électrique, les adresses 2.1.xx dans la pièce A et les
adresses 2.2.xx sont dans la pièces B.

Cela est juste? Ou je dois mettre de coupleurs de lignes entre mes
différents zones?

Je ne sais pas si je m explique clairement?

Merci pour vos réponses.

Redge
#2
On 12 sep, 20:10, redge <donze.re...@gmail.com> wrote:
> Peut on donner des adresses physiques totalement différente à des
> acteurs qui sont branchés sur une même lignes. Je m'explique par un
> exemple.

Une petite recherche avec le mot clé "adressage" te donnera le post de
Dfrog qui a traité le sujet
#3
Merci ;-)

Désolé j'aurai du faire une recherche....

Tout est clair, j adresse comme je veux.

Merci et a bientôt ....
#4
Euh.... non, tu n'adresse pas comme tu veux !

Si tu parles d'adresse PHYSIQUES, elles doivent être cohérentes avec
la topologie de ton installation.
- 1er chiffre : numéro de zone
- 2e : numéro de ligne dans la zone
- 3e : numéro de participant sur la ligne
cf. par exemple http://www.knx.fr/userfiles/Aspec_topologie.pdf

Il faut des coupleurs de ligne et/ou de zone pour relier les lignes et/
ou les zones, donc ce n'est pas anodin.

Par contre, ce que tu peux retenir, c'est qu'en fait les adresse
PHYSIQUES ne servent pas à grand chose lors du fonctionnement de ton
installation. Elles servent surtout à faciliter les échanges entre ETS
et les participants (pour la programmation par exemple). Une fois que
la programmation est faite, les participants communiquent entre eux en
utilisant uniquement les adresses de groupe.

Si bien qu'en général, si tu changes l'adresse physique d'un
participant de façon isolée, sans rien de plus, tout continue à
fonctionner comme si de rien n'était...
#5


Sous ETS, dans ta vue "Batiments", tu peux ajouter des "parties de
batiments", "pièces" ou "armoires électriques", donc c'est assez facile de
décomposer ton projet...

Dans tes groupes, tu peux aussi créer des "groupes médians" ou des "sous
groupes" (que tu peux appeler 'étage' ou 'pièce' ou autre chose), et appeler
finalement tes groupes d'un nom qui te permet de savoir à quelle pièce il
appartient (ex : éclairage SBD Etage1)



Si tu affiche en plus simultanément une fenêtre groupe et bâtiments, tu t'y
retrouve facilement.



Philippe



>-----Message d'origine-----
>De : domotique-eib@googlegroups.com [mailto:domotique-eib@googlegroups.com]
>De la part de redge
>Envoyé : dimanche 12 septembre 2010 20:36
>À : domotique-EIB
>Objet : Re: Adresse physique des participants



>Je voudrais nommer les adresses de cette façon pour mieux retrouver mes
>appareils lors de la programmation les adresses 1.1.xx sont dans le tableau
>électrique, les adresses 2.1.xx dans la pièce A et les adresses 2.2.xx sont
>dans la pièce B.



>Merci ;-)

>Désolé j'aurai du faire une recherche....

>Tout est clair, j adresse comme je veux.

>Merci et a bientôt ....





#6


Sous ETS, dans ta vue "Batiments", tu peux ajouter des "parties de
batiments", "pièces" ou "armoires électriques", donc c'est assez facile de
décomposer ton projet...

Dans tes groupes, tu peux aussi créer des "groupes médians" ou des "sous
groupes" (que tu peux appeler 'étage' ou 'pièce' ou autre chose), et appeler
finalement tes groupes adresses d'un nom qui te permet de savoir à quelle
pièce il appartient (ex : éclairage SBD Etage1)



Si tu affiche en plus simultanément une fenêtre groupe et bâtiments, tu t'y
retrouve facilement.



Philippe



>-----Message d'origine-----
>De : domotique-eib@googlegroups.com [mailto:domotique-eib@googlegroups.com]
>De la part de redge
>Envoyé : dimanche 12 septembre 2010 20:36
>À : domotique-EIB
>Objet : Re: Adresse physique des participants



>Je voudrais nommer les adresses de cette façon pour mieux retrouver mes
>appareils lors de la programmation les adresses 1.1.xx sont dans le tableau
>électrique, les adresses 2.1.xx dans la pièce A et les adresses 2.2.xx sont
>dans la pièce B.



>Merci ;-)

>Désolé j'aurai du faire une recherche....

>Tout est clair, j adresse comme je veux.

>Merci et a bientôt ....





#7
On 13 sep, 14:39, Dibou <d...@boudon.nom.fr> wrote:
> Si tu parles d'adresse PHYSIQUES, elles doivent être cohérentes avec
> la topologie de ton installation.
> - 1er chiffre : numéro de zone
> - 2e : numéro de ligne dans la zone
> - 3e : numéro de participant sur la ligne
> cf. par exemplehttp://www.knx.fr/userfiles/Aspec_topologie.pdf

Mmmmm, bien d'accord avec toi.
Je suis également partisan de la méthode orthodoxe, mais ce n'est pas
ce qu'il a dit, Dfrog.
Attendons son commentaire...
#8
>
> Mmmmm, bien d'accord avec toi.
> Je suis également partisan de la méthode orthodoxe, mais ce n'est pas
> ce qu'il a dit, Dfrog.
> Attendons son commentaire...

Son commentaire, le voici ;-)

Premièrement, il n'y a pas d'obligation de séparer les zones, comme il
n'y a pas d'interdiction de le faire, chacun utilisera la méthode qui
lui convient. La seule règle étant de ne pas placer 2 adresses
physiques identiques sur le même réseau... (en principe on ne peut
pas, mais bon...) Il n'est pas plus nécessaire d'ajouter des coupleurs
de ligne sinon pour augmenter la puissance (2 alim) ou séparer
galvaniquement des zones pour des raisons de sécurité physique, comme
déjà discuté ici. Mais tout ceci n'influence pas la numérotation
physique.

Par contre... par contre, je lis plus haut que

"c'est qu'en fait les adresse PHYSIQUES ne servent pas à grand chose
lors du fonctionnement de ton
installation. "

C'est FAUX, FAUX, et FAUX !!!!!

L'adressage physique est essentiel pour le fonctionnement de
l'installation. Elle fait partie intégrante du message EIB transmis
(byte 2 et 3 si je ne m'abuse). Sans cette info, comment l'émetteur
pourra contrôler si le message est bien arrivé ? Je rappelle ici que
le protocole EIB est basé sur le "colision detect" (base du protocole
Ethernet), et que par conséquent, chaque message doit avoir un retour
de confirmation pour que l'émetteur arrête d'émettre si l'info est
bien passée.
Par conséquent et étant obligatoires, autant que les adresses
physiques correspondent à qqe chose de concret.

Dans la pratique, il est plus facile de s'y retrouver dans une
topologie "simple" où lieux géographiques coïncident avec la
numérotation dans ETS, que d'implémenter des "zones" virtuelles, ne se
trouvant que dans ETS.

Je récupère régulièrement (et de plus en plus) de vielles
installations EIB, faites il y a 10 ans ou plus, et conçue "à la dure"
selon la méthode du classeur de court EIB. Eh bien je peux vous dire
que le client est tout à fait "satisfait" de me voir perdre plusieurs
heures à faire le lien entre éléments réels (les interrupteurs) et
éléments virtuels (les fonctions), pour simplement pouvoir dépanner ou
modifier /ajouter des fonctions. Si donc il est choisi une méthode
comme décrite plus haut, par pitié DOCUMENTEZ au max votre
installation avec des références compréhensibles entre ETS et les
plans.

Pour conclure : ne vous mettez pas de limites si ETS ne vous en impose
pas et faites selon votre appréciation du projet et selon vos
objectifs, mais toujours avec une grande discipline de documentation.
#9
> Premièrement, il n'y a pas d'obligation de séparer les zones, comme il
> n'y a pas d'interdiction de le faire, ...

Il y a des spécifications tout de même, et elles recommandent une
architecture hiérarchique (15 zones, 15 lignes par zone, 255 devices
par ligne). Avant de transgresser les spécifications, même si c'est
techniquement faisable, il vaut mieux avoir une vraie bonne raison de
le faire.

> ... Il n'est pas plus nécessaire d'ajouter des coupleurs
> de ligne sinon pour augmenter la puissance (2 alim) ...

Pas tout à fait. Vu que l'on ne peut pas placer un participant à plus
de 350m de l'alimentation, on peut être amené à placer deux
alimentations sur un même segment de ligne afin de dépasser cette
longueur. Et ceci sans ajout de coupleur. Une seule contrainte, les
deux alimentations doivent être distantes d'au moins 200m. En les
plaçant à chaque extrémité de la ligne, on peut donc atteindre 700m.
En revanche, le coupleur est requis dès que l'on place plus de 64
participants sur une ligne, même sur une ligne courte. Ce n'est alors
pas une question de puissance mais de charge sur le bus.

> ... Mais tout ceci n'influence pas la numérotation
> physique.

Un peu quand même. En présence d'un coupleur, ETS calcule une table de
filtrage et la télécharge dans le coupleur. L'objectif est d'éviter
qu'un message ne soit diffusé sur une ligne ou il n'a aucun
destinataire. L'ajout d'un coupleur nécessite donc de respecter les
règles d'adressage physique.

> L'adressage physique est essentiel pour le fonctionnement de
> l'installation. Elle fait partie intégrante du message EIB transmis
> (byte 2 et 3 si je ne m'abuse). Sans cette info, comment l'émetteur
> pourra contrôler si le message est bien arrivé ? ...

Oui, l'adresse physique de l'émetteur est dans le message. Et elle
permet effectivement au destinataire de transmettre un acquit (ACK) ou
un "non acquit" (NACK), ou encore l'information d'occupation (BUSY) si
le destinataire n'a pas été capable de traiter le message. En revanche
l'adresse du destinataire est en général une adresse de groupe (c'est
ce qui permet d'avoir plusieurs destinataires). Bien pratique pour
éteindre tout l'éclairage de la maison à partir d'un seul bouton
poussoir. Et au final ce sont bien les noms associés aux adresses de
groupe qui permettent de s'y retrouver dans ETS. Les adresses
physiques attribuées sont moins importantes pour la compréhension que
les adresses de groupes.

> ... Je rappelle ici que
> le protocole EIB est basé sur le "colision detect" (base du protocole
> Ethernet), et que par conséquent, chaque message doit avoir un retour
> de confirmation pour que l'émetteur arrête d'émettre si l'info est
> bien passée.

Pas du tout. Ethernet utilise le CSMA/CD (collision detection) tandis
que KNX utilise le CSMA/CA (collision avoidance). La différence est
qu'Ethernet, en cas de collision, oblige chaque émetteur à réémettre
son message, tandis que KNX permet au message le plus prioritaire
d'être transmis malgré la détection de collision. Le participant qui
émettait le message le moins prioritaire sera le seul à le répéter.
Enfin, sur Ethernet, l'émetteur n'émet pas jusqu'à confirmation de la
réception. Il émet une seule fois. C'est d'ailleurs le principe de
base en UDP. C'est soit la réception d'une demande de répétition, soit
un time-out qui conduira l'émetteur à réitérer son message.

> Par conséquent et étant obligatoires, autant que les adresses
> physiques correspondent à qqe chose de concret.

Oui, des zones, des lignes et des devices...

> Dans la pratique, il est plus facile de s'y retrouver dans une
> topologie "simple" où lieux géographiques coïncident avec la
> numérotation dans ETS, que d'implémenter des "zones" virtuelles, ne se
> trouvant que dans ETS.
>
> Je récupère régulièrement (et de plus en plus) de vielles
> installations EIB, faites il y a 10 ans ou plus, et conçue "à la dure"
> selon la méthode du classeur de court EIB. Eh bien je peux vous dire
> que le client est tout à fait "satisfait" de me voir perdre plusieurs
> heures à faire le lien entre éléments réels (les interrupteurs) et
> éléments virtuels (les fonctions), pour simplement pouvoir dépanner ou
> modifier /ajouter des fonctions. Si donc il est choisi une méthode
> comme décrite plus haut, par pitié DOCUMENTEZ au max votre
> installation avec des références compréhensibles entre ETS et les
> plans.

Quelque soit la méthode de numérotation, la documentation, c'est le
nerf de la guerre. Le reverse engineering est effectivement très
couteux.

> Pour conclure : ne vous mettez pas de limites si ETS ne vous en impose
> pas ...

Ne transgressez pas les préconisations KNX pour des raisons qui seront
le plus souvent mauvaises. Celui qui reprendra votre installation plus
tard vous en sera reconnaissant... d'autant plus si vous n'avez pas eu
malgré tout le courage de documenter votre installation.

PS : Je ne cherche pas la polémique, mais juste à donner mon avis. Je
n'ai nullement la prétention de détenir quelque vérité que ce soit. A
chacun de juger et d'appliquer la méthode qui lui convient le mieux.
#10
Merci pour vos réponses.

Je résume, selon les prescriptions KNX je n'oserai pas donner des
adresses qui n ont pas "la même base" a des participants qui sont sur
la même ligne.

Si je le fais, ça posera problème si je dois mettre des coupleurs de
lignes dans le cas ou mon projets comporte plus de 64 participants ou
des lignes de plus de 350m.

J'ai 29 participants dans mon projet. Donc pas de souci.

Il ne faudra pas que j oublie de bien documenter mon installation pour
faciliter la vie du prochain technicien qui viendra dernière moi....

Je teste la mise en service mercredi, je vous tiendrai informé..

Merci a Bientôt

Redge
#11
Merci, Jean-Michel pour toutes ces précisions, et aucun problème, il
faut bien débuter quelque part... Et si l'expérience manque, c'est de
bon conseil que de suivre scrupuleusement le principe de base.
La pratique fera le reste.
#12
Après une bonne (mais courte) nuit de sommeille, quelques précisions
s'imposent sur les remarques de Jean-Michel, ceci pour ne pas
confondre "exemple de construction ETS" et "possibilités KNX :

On 13 sep, 22:27, jean-michel <lecl...@netcreek.com> wrote:

> Il y a des spécifications tout de même, et elles recommandent une
> architecture hiérarchique (15 zones, 15 lignes par zone, 255 devices
> par ligne). Avant de transgresser les spécifications, même si c'est
> techniquement faisable, il vaut mieux avoir une vraie bonne raison de
> le faire.

Cette spécification est parfaitement juste, mais n'impose aucune
topologie particulière. Ce n'est qu'une limitation technique
d'adressage (nombre de composants et mode de numérotation).
L'appellation de "zone" "ligne" et "device" est indicatif et chaque
zone chaque ligne peut représenter une topologie différente selon un
projet à un autre.

> > ... Il n'est pas plus nécessaire d'ajouter des coupleurs
> > de ligne sinon pour augmenter la puissance (2 alim) ...
>
> Pas tout à fait. Vu que l'on ne peut pas placer un participant à plus
> de 350m de l'alimentation, on peut être amené à placer deux
> alimentations sur un même segment de ligne afin de dépasser cette
> longueur. Et ceci sans ajout de coupleur. Une seule contrainte, les
> deux alimentations doivent être distantes d'au moins 200m. En les
> plaçant à chaque extrémité de la ligne, on peut donc atteindre 700m.
> En revanche, le coupleur est requis dès que l'on place plus de 64
> participants sur une ligne, même sur une ligne courte. Ce n'est alors
> pas une question de puissance mais de charge sur le bus.

C'est précisément ce qu'il faut retenir : un coupleur de ligne n'est
pas imposé par une "ligne" ou une "zone" différente, mais par la
puissance (ou la longueur de ligne, mais dans l'habitat, je n'ai
encore jamais vu de ligne de 700m ... ). De même pour le nombre de 64
comme limitation : il s'agit d'une valeur théorique de sécurité qui
doit aider le novice. Dans la réalité, il s'agit de contrôler la
charge sur le bus avec les composants choisis. Cette charge peut
varier fortement. Mais dans la plupart des cas, une installation de 60
à 80 composants ne justifie pas systématiquement 2 alim.

> > ... Mais tout ceci n'influence pas la numérotation
> > physique.
>
> Un peu quand même. En présence d'un coupleur, ETS calcule une table de
> filtrage et la télécharge dans le coupleur. L'objectif est d'éviter
> qu'un message ne soit diffusé sur une ligne ou il n'a aucun
> destinataire. L'ajout d'un coupleur nécessite donc de respecter les
> règles d'adressage physique.

La table de filtrage n'est utile que pour éviter un dialogue entre 2
réseaux EIB qui n'ont aucunes raison de communiquer si ce n'est pour
quelques composants communs (station météo, horloge,...). Dans une
villa ou une appartement, filtrer les messages n'amène qu'une
complication supplémentaire. D'autre part, le filtrage concerne
essentiellement les adresses de groupe.

>
> > Par conséquent et étant obligatoires, autant que les adresses
> > physiques correspondent à qqe chose de concret.
>
> Oui, des zones, des lignes et des devices...

Non, zone et ligne sont des notions virtuelles d'ETS, le concret est :
niveau, pièce, éléments.

>
> Ne transgressez pas les préconisations KNX pour des raisons qui seront
> le plus souvent mauvaises. Celui qui reprendra votre installation plus
> tard vous en sera reconnaissant... d'autant plus si vous n'avez pas eu
> malgré tout le courage de documenter votre installation.

Ne pas confondre le protocole EIB et les recommandations des cours,
issues d'une histoire provenant de l'industrie. KNX n'est pas un
"standard" de construction dans le bâtiment, ni de concept technique,
mais une norme d'interopérabilité entre différents composants. ETS
propose une grande souplesse, précisément pour une adaptation à chaque
cas de figure. Une topologie doit être choisie selon ses objectifs, en
respect de la norme. Placer un coupleur de ligne complique
passablement une installation et la renchérit. On le fera donc avec
une bonne réflexion avant, et une excellente raison.

Quand à l'adressage physique, chacun fera selon son mode de
fonctionnement, et comme précisé à plusieurs reprise : la qualité de
la documentation fera la différence.
#13
> "c'est qu'en fait les adresse PHYSIQUES ne servent pas à grand chose
> lors du fonctionnement de ton
> installation. "
>
> C'est FAUX, FAUX, et FAUX !!!!!

Pas taper !

J'étais sûr cette phrase un peu provocatrice allait provoquer des
foudres... ça n'a pas râté...

Tu as bien évidemment raison. Mais je voulais simplement faire passer
le message que changer une adresse physique d'un participant ne
nécessite pas de reprogrammer tous les participants qui communiquent
avec lui... (contrairement à ce pense souvent un novice). Du coup on
peut les changer un peu comme on veut, mais à l'inverse, il n'y a pas
grand intérêt à passer des heures, par exemple, à tout décaler
lorsqu'on veut donner à un participant une adresse déjà prise...

Maintenant, il est bien sûr évident qu'il faut des adresses physiques,
qu'elles doivent être uniques, qu'elles font partie intégrante des
télégrammes, qu'elles permettent l'Acknoledgement, etc.
#14
On a déjà moins de divergences qu'il n'y paraissait au départ, mais
sur ce que dit Dfrog, je voudrais quand même revenir sur deux points :

> ... Mais dans la plupart des cas, une installation de 60
> à 80 composants ne justifie pas systématiquement 2 alim.

On trouvera toujours quelqu'un pour affirmer que l'on peut dépasser 64
modules sur un segment de ligne (et donc éviter un coupleur), mais
même si cela peut fonctionner, l'installation est fragilisée. Vous
savez tous que l'émission de chaque bit d'un télégramme sur le bus
prend la forme d'une alternance en surmodulation sur l'alimentation
(+/- 5V sur le +29V délivré par l'alimentation). En revanche, vous ne
savez peut-être pas que le participant n'émet que l'alternance
négative, tandis que l'alternance positive est crée en réaction par la
self de l'alimentation (principalement) ainsi que par les selfs
intégrées dans chaque participant (accessoirement). Lors de la lecture
du bit, les participants ajoutent les deux demi-alternances pour
reconstituer l'information. C'est d'ailleurs la génération de cette
demi-alternance positive qui oblige à ne pas éloigner le participant
et l'alimentation de plus de 350m car si vous faites le calcul tension/
courant/résistance de ligne, vous verrez que l'on peut aller bien au
delà. C'est aussi la raison de la limitation à 64 participants, car au
delà le signal est trop dégradé. Alors, même si cela peut fonctionner
ici ou là dans certaines conditions, l'installation n'a plus le niveau
de fiabilité que lui confère le respect des spécifications. Le jeu en
vaut-il la chandelle ? Quand vous appuyez sur le bouton poussoir, vous
voulez que la lampe s'allume... même au bout de 20 ans.

J'ai même lu ici ou la que l'on pouvait se passer de la self en sortie
d'alimentation (et donc utiliser une alimentation 24V classique) pour
alimenter quelques participants. Dans ce cas, la demi-alternance
positive ne sera générée que par les participants eux-mêmes, et le
signal sera dégradé. Entre parenthèses, il faudra aussi avoir la
chance d'utiliser une alimentation dont l'impédance interne vis à vis
des télégrammes est assez élevée. Et on ne connait généralement pas
cette caractéristique quand on achète une alimentation. Ici aussi,
dans certains cas cela peut fonctionner, mais pourquoi diable prendre
ce risque ?

> Non, zone et ligne sont des notions virtuelles d'ETS, le concret est :
> niveau, pièce, éléments.

Mais ce sont des notions qui n'ont rien à voir. Comme l'a très bien
expliqué ATENA que je cite ci-dessous :
---------------
Sous ETS, dans ta vue "Batiments", tu peux ajouter des "parties de
batiments", "pièces" ou "armoires électriques", donc c'est assez
facile de
décomposer ton projet...

Dans tes groupes, tu peux aussi créer des "groupes médians" ou des
"sous
groupes" (que tu peux appeler 'étage' ou 'pièce' ou autre chose), et
appeler
finalement tes groupes d'un nom qui te permet de savoir à quelle pièce
il
appartient (ex : éclairage SBD Etage1)

Si tu affiche en plus simultanément une fenêtre groupe et bâtiments,
tu t'y
retrouve facilement.
---------------

ETS intègre déjà tous les moyens nécessaires pour s'y retrouver. Et
par ailleurs, comme l'a dit Dibou :
---------------
Une fois que
la programmation est faite, les participants communiquent entre eux en
utilisant uniquement les adresses de groupe.
---------------

Ce sont bien les adresses de groupe qui déterminent la fonction à
réaliser, et cette fonction affectera tous les participants
destinataires qui sont liés à ce groupe, quelque soit leur adresse
physique.

Et toujours pour citer Dibou :
---------------
Si bien qu'en général, si tu changes l'adresse physique d'un
participant de façon isolée, sans rien de plus, tout continue à
fonctionner comme si de rien n'était...
---------------

C'est vrai aussi. Alors pourquoi diable s'ajouter une contrainte en
essayant de faire coïncider les adresses physiques avec une quelconque
organisation géographique ? Contentons nous plutôt d'utiliser les
adresses physiques en fonction de la topologie utilisée au niveau du
bus lui-même, c'est à dire en fonction des zones et lignes que l'on
aura été obligé de créer à chaque fois que l'on aura dépassé les 64
participants sur un segment de ligne. A ce propos, KNX recommande de
conserver une marge lors de la réalisation d'une installation (ex: ne
pas dépasser 50 participants par segment de ligne), ceci afin de
faciliter l'ajout ultérieur de participants.
#15
Merci a tous pour toutes les précisions...

Juste un message pour vous dire que mon installation tourne a 99% ! Et
ce avec des dresses comme indiqué dans mon premier message.

Je vous remercie pour les infos....

Pour le 1% qui ne marche pas je vais d abord chercher de mon côté car
c'est en forgeant que l 'on devient forgeron et c est en sciant qu'un
jour Leonard De Vinci (devint scie)... Mouais...

A bientôt
Redge
#16
Merci à toi.

Ta question a permis de débattre du sujet. On pourra en retenir qu'un
problème a souvent plusieurs solutions, que différentes approches sont
souvent possibles. On a au moins appris grâce a Dfrog que les règles
d'adressage ne sont pas aussi strictes qu'il y paraît de prime abord.
Après, c'est une affaire de feeling, mais au moins on les arguments
pour choisir en connaissance de cause.


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