28/11/2007, 12:53:51
Pour lancer le débat, voici déja le fruit de mes cogitations.
1) Le capteur de pression au fond du liquide.
En plaçant un capteur de pression au fond de la cuve, on peut mesurer
la hauteur du niveau.
Avantages : Très simple du point de vue mécanique, pas de recalibrage
régulier nécessaire.
Inconvéniants : Il faut un capteur étanche, résistant au liquide dans
lequel il est plongé (eau=oxydation/rouille , mazout/vin/huile =
aggression des plastiques souples ...). Dans le cas d'une cuve d'eau
de pluie ou d'un puit, différents dépots peuvent venir encrasser le
capteur à moyen terme. Dans le cas d'un liquide inflamable, il est
sans doute fort dangereux d'utiliser un capteur qui est alimenté en
électricité.
2) Utiliser un long tube (+long que la profondeur de la cuve) plogé
verticalement dans le liquide, le tube sera ouvert en dessous et
hermétiquement fermé sur le dessus. Dans le haut du tube, y placer un
capteur de pression (de l'air). Le liquide va faire monter ou
descendre la pression de l'air dans le tube selon que le niveau du
liquide montera ou descendra.
Avantages : Le capteur ne baigne pas dans le liquide, pas
d'encrassement ni d'agression chimique du capteur, on peut s'arranger
pour garder le capteur hors de la cuve afin de limiter les risques
d'explosion d'un liquide inflamable.
Inconvéniants : Il est fort probable que ce montage doive être
recalibré assez souvent, la mesure sera sans doute assez imprécise
(influence de la pression atmosphérique + lente dissolution de l'air
du tube dans le liquide, etc...) , encrassement possible du font du
tuyau par dépot au fond de la cuve à long terme.
3) Utiliser un système de flotteur sur poulie.
Il s'agit du montage suivant : une poulie sur laquelle seront fixées
deux ficelles d'une longueur au moins égale à la profondeur de la
cuve, les ficelles seront bobinées en sens opposé de manière à ce que
la première se déroule lorsque la seconde s'enroule et vice versa. Au
bout de la première ficelle sera placé un poids de 1/2kg (par exemple)
dans un matériau de grande densité (une petite boule de plomb, par
ex.), au bout de la seconde ficelle sera placé un poids bien supérieur
au premier (3/4kg, par ex.) mais dans un matériau de densité très
faible afin qu'il flotte à la surface du liquide (pour de l'eau, une
boule de frigolite lestée avec du plomb, par ex.).
Il reste alors à règler l'enroulement des deux ficelles afin que, une
fois la cuve vidée, le flotteur soit tout au fond et la boule de plomb
tout en haut , et vice versa dans le cas d'une cuve pleine.
Le choix de l'épaisseur de la poulie et l'ajout d'un éventuel ensemble
d'engrenages de réduction, permet de faire varier la précision de la
mesure du niveau. Pour une mesure simple (et une cuve peu profonde) on
prendra une grosse poulie qui ne fait pas plus d'un tour pour passer
de "vide" à "plein" et on la couplera à un potentiomètre rotatif pour
sortir une valeur analogique en 1-10V ou en 4-20mA. Si une mesure plus
précise est nécessaire, il faudra prévoir un système de réduction par
engrenages et placer plusieurs potentiomètres rotatifs (qui tolèrent
d'effectuer des tours complets) à différents niveau de réduction afin
de mesurer les unités, dizaines et centaines de tours de la poulie ;
un montage électronique de conversion est alors nécessaire pour
connecter l'ensemble au bus EIB.
Avantages : Aucun recalibrage nécessaire. Très haute précision de
mesure si désiré. La partie électrique/électronique peut être très
éloignée du liquide à mesurer (et de ses vapeurs explosives ou
corrosives éventuelles). Pas d'influence de la pression atmosphérique.
Choix des matériaux en fonction de leur résistance à l'aggression
chimique du liquide mesuré.
Inconvéniants : Du bricolage de précision en perspective. Il faut de
temps à autre nettoyer et huiler les poulies et les engrenages. A long
terme, un encrassement des ficelles, du poids et du flotteur est fort
possible. Usure possible des potentiomètres à long terme.
Voila, qu'en pensez-vous ?
1) Le capteur de pression au fond du liquide.
En plaçant un capteur de pression au fond de la cuve, on peut mesurer
la hauteur du niveau.
Avantages : Très simple du point de vue mécanique, pas de recalibrage
régulier nécessaire.
Inconvéniants : Il faut un capteur étanche, résistant au liquide dans
lequel il est plongé (eau=oxydation/rouille , mazout/vin/huile =
aggression des plastiques souples ...). Dans le cas d'une cuve d'eau
de pluie ou d'un puit, différents dépots peuvent venir encrasser le
capteur à moyen terme. Dans le cas d'un liquide inflamable, il est
sans doute fort dangereux d'utiliser un capteur qui est alimenté en
électricité.
2) Utiliser un long tube (+long que la profondeur de la cuve) plogé
verticalement dans le liquide, le tube sera ouvert en dessous et
hermétiquement fermé sur le dessus. Dans le haut du tube, y placer un
capteur de pression (de l'air). Le liquide va faire monter ou
descendre la pression de l'air dans le tube selon que le niveau du
liquide montera ou descendra.
Avantages : Le capteur ne baigne pas dans le liquide, pas
d'encrassement ni d'agression chimique du capteur, on peut s'arranger
pour garder le capteur hors de la cuve afin de limiter les risques
d'explosion d'un liquide inflamable.
Inconvéniants : Il est fort probable que ce montage doive être
recalibré assez souvent, la mesure sera sans doute assez imprécise
(influence de la pression atmosphérique + lente dissolution de l'air
du tube dans le liquide, etc...) , encrassement possible du font du
tuyau par dépot au fond de la cuve à long terme.
3) Utiliser un système de flotteur sur poulie.
Il s'agit du montage suivant : une poulie sur laquelle seront fixées
deux ficelles d'une longueur au moins égale à la profondeur de la
cuve, les ficelles seront bobinées en sens opposé de manière à ce que
la première se déroule lorsque la seconde s'enroule et vice versa. Au
bout de la première ficelle sera placé un poids de 1/2kg (par exemple)
dans un matériau de grande densité (une petite boule de plomb, par
ex.), au bout de la seconde ficelle sera placé un poids bien supérieur
au premier (3/4kg, par ex.) mais dans un matériau de densité très
faible afin qu'il flotte à la surface du liquide (pour de l'eau, une
boule de frigolite lestée avec du plomb, par ex.).
Il reste alors à règler l'enroulement des deux ficelles afin que, une
fois la cuve vidée, le flotteur soit tout au fond et la boule de plomb
tout en haut , et vice versa dans le cas d'une cuve pleine.
Le choix de l'épaisseur de la poulie et l'ajout d'un éventuel ensemble
d'engrenages de réduction, permet de faire varier la précision de la
mesure du niveau. Pour une mesure simple (et une cuve peu profonde) on
prendra une grosse poulie qui ne fait pas plus d'un tour pour passer
de "vide" à "plein" et on la couplera à un potentiomètre rotatif pour
sortir une valeur analogique en 1-10V ou en 4-20mA. Si une mesure plus
précise est nécessaire, il faudra prévoir un système de réduction par
engrenages et placer plusieurs potentiomètres rotatifs (qui tolèrent
d'effectuer des tours complets) à différents niveau de réduction afin
de mesurer les unités, dizaines et centaines de tours de la poulie ;
un montage électronique de conversion est alors nécessaire pour
connecter l'ensemble au bus EIB.
Avantages : Aucun recalibrage nécessaire. Très haute précision de
mesure si désiré. La partie électrique/électronique peut être très
éloignée du liquide à mesurer (et de ses vapeurs explosives ou
corrosives éventuelles). Pas d'influence de la pression atmosphérique.
Choix des matériaux en fonction de leur résistance à l'aggression
chimique du liquide mesuré.
Inconvéniants : Du bricolage de précision en perspective. Il faut de
temps à autre nettoyer et huiler les poulies et les engrenages. A long
terme, un encrassement des ficelles, du poids et du flotteur est fort
possible. Usure possible des potentiomètres à long terme.
Voila, qu'en pensez-vous ?