Citation :Mettero a écrit : ouais enfin bon si on raisonne avec l'histoire du petit consommateur qui chauffe sur les prises de 20A
J'ai du mal à vous suivre...
- Sur une prise de courant dite "PC10/16A", on ne peut pas brancher un appareil consommant plus de 16 A (*). Un appareil qui consomme plus sera :
- soit doté d'une fiche 20 A, voire 32 A. Exemple, la bonne vieille plaque / cuisinière électrique qui justifie qu'on prévoit encore la possibilité d'avoir une prise 32 A dans la cuisine (sur un circuit en 6 mm²)... Ma grand-mère en avait une... Mais aujourd'hui, les plaques de cuisson sont plutôt raccordées en fixe sur un boitier...
- soit branché en fixe sur un circuit spécialisé... telle, a minima, la plaque de cuisson que je viens d'évoquer... ou sinon un truc, comme une grosse pompe à chaleur ou une chaudière électrique... mais dans ce cas, il est probable qu'on réfléchisse sérieusement à une installation en triphasé...
(**) J'imagine que c'est parce que les conditions ne sont pas "normales" pour les machines à laver et sèche-linge qu'on impose pour ces appareils un circuit dédié de 2,5 mm² protégé par un disjoncteur de calibre 20 A... Car en réalité, ces appareils ne peuvent pas consommer plus de 16 A, puisqu'il qu'ils sont dotés d'une fiche 16A. D'ailleurs rien n'interdit de brancher sa machine à laver sur une prise d'un circuit non spécialisé protégé en 16 A. Par contre, ils fonctionnent longtemps en continu et dont dotés d'un moteur qui peut générer des surintensités ponctuelles, d'où le principe retenu par la norme.
Si j'introduis maintenant le fait de commuter tout ça avec un relais KNX, déjà, je pense que dans la majorité des cas, on préfèrera commander une seule prise isolée. D'ailleurs, c'est l'idée de la norme, qui assimile ces prises commandées à des luminaires, donc protégées par un disjoncteur de calibre 16 A maximum. Donc un actionneur 16 A ira très bien. Mais "qui peut le plus peut le moins" et rien n'interdit de mettre réduire ces valeurs : perso, j'ai mis de actionneurs 6 A car j'ai protégé mes circuits d'éclairage avec un DJ 6A qui est largement suffisant pour des luminaires à LED qui ne consomment plus rien. Le consuel n'aura rien à dire puisque le disjoncteur est encore meilleur (6A) que celui imposé par la norme (16A), et les équipements du circuit (l'actionneur KNX) sont compatibles avec la protection de celui-ci (le DJ).
Tout autre situation ne sera pas conforme à la norme... Pourquoi pas... mais là, c'est le bon sens qui va s'appliquer :
- Pour avoir un actuateur KNX commandant toutes les prises d'un circuit de 8 prises, cablé en 2,5 mm² et protégé par un DJ de calibre 20 A, il faudrait, effectivement, un actuateur d'intensité nominale de 20 A... Mais quel est l'intérêt de cette configuration ?
- Si l'idée sous-jacente est que seule une ou deux des prises de ce circuit seront réellement utilisées (pour brancher des lampes par exemples, ou un appareil HiFi qu'on veut pouvoir éteindre "de force"), personnellement il me semblerait plus logique d'envisager une réduction du calibre du disjoncteur de protection : 16 A, voire 10 A ou 6 A, ce qui permettra d'utiliser un actionneur KNX nettement moins onéreux et moins encombrant... Tout en gagnant en sécurité, puisqu'on limitera les surintensités à 6 A au lieu de 16 A...