13/05/2008, 15:57:25
> En ce qui me concerne, j'ai une chaudière pas très ouverte sur le
> monde extérieur.
D'habitude c'est comme ça, les chaudières, ce n'est pas très
causant ... ;-)
Dans le cadre d'une chaudière "à l'ancienne", il y a très peu de
choses à faire via l'EIB : couper le circulateur (acteur ON/OFF en
série), éventuellement le bruleur (acteur ON/OFF en série, aussi) et
lire un éventuel signal d'erreur/de panne, mais c'est délicat car,
comme on "court-circuite" en quelque sorte la régulation d'origine de
la chaudière, on peut asse facilement abimer la chaudière (et bien
plus) à moyen terme à cause de la condensation (voir autre post
traitant ce sujet).
Pour une chaudière dite "basse température" ou "température
flottante", on peut utilement essayer d'introduire dans la régulation
de la chaudière le nombre exact de kilowatts de chaleur demandé à
chaque instant (c'est un simple calcul à faire sur base de l'ouverture
des vannes et du nombre de kW maximal de chaque radiateur de chaque
pièce), ce qui donnera la meilleure gestion de l'énergie consommée et
conviendra sans doute très bien avec un système mixte carburant
fossile + solaire.
Mais, là encore, court-circuiter la régulation de la chaudière est
potentiellement dangereux.
> (...)
> Reste quand même une piste intéressante, celles des sondes d'ambiance.
Je suis bien d'accord, c'est probablement la méthode la plus simple,
la plus élégante et la moins risquée de commander la chaudière par
EIB, je planche aussi sur un tel système qui simule la sonde
d'ambiance de ma chaudière, mais quand on voit le prix exorbitant des
modules EIB "officiels" d'entrée et de sortie analogiques, on a vite
fait de crier à l'escroquerie ... d'où l'étude d'un module de
réalisation perso ...
Le bonus, c'est que, quand on remplace la sonde d'ambiance, toutes les
protections intégrées dans la régulation d'origine restent actives,
donc il y a bien moins de risques.
Pour Jef2000.
A titre de rappel, couper le thermostat via l'EIB sur une vieille
chaudière à "haute température", c'est prendre le risque de :
- la faire rouiller à grande vitesse
- avoir le conduit de cheminée (et les murs en contact) suintant
d'humidité après quelques semaines
- faire des imbrulés et donc plein de suie
Au total, cela va couter beaucoup plus cher qu'un petit peu de mazout,
malgré son prix ...
Et une vérité simple concernant les anciennes installations :
C'est définitivement plus rentable - à tous points de vue - d'isoler
les tuyaux de chauffage et le local de la chaudière - sans supprimer
un apport d'air frais suffisant bien sur - que de mettre de l'EIB sur
la chaudière !
> monde extérieur.
D'habitude c'est comme ça, les chaudières, ce n'est pas très
causant ... ;-)
Dans le cadre d'une chaudière "à l'ancienne", il y a très peu de
choses à faire via l'EIB : couper le circulateur (acteur ON/OFF en
série), éventuellement le bruleur (acteur ON/OFF en série, aussi) et
lire un éventuel signal d'erreur/de panne, mais c'est délicat car,
comme on "court-circuite" en quelque sorte la régulation d'origine de
la chaudière, on peut asse facilement abimer la chaudière (et bien
plus) à moyen terme à cause de la condensation (voir autre post
traitant ce sujet).
Pour une chaudière dite "basse température" ou "température
flottante", on peut utilement essayer d'introduire dans la régulation
de la chaudière le nombre exact de kilowatts de chaleur demandé à
chaque instant (c'est un simple calcul à faire sur base de l'ouverture
des vannes et du nombre de kW maximal de chaque radiateur de chaque
pièce), ce qui donnera la meilleure gestion de l'énergie consommée et
conviendra sans doute très bien avec un système mixte carburant
fossile + solaire.
Mais, là encore, court-circuiter la régulation de la chaudière est
potentiellement dangereux.
> (...)
> Reste quand même une piste intéressante, celles des sondes d'ambiance.
Je suis bien d'accord, c'est probablement la méthode la plus simple,
la plus élégante et la moins risquée de commander la chaudière par
EIB, je planche aussi sur un tel système qui simule la sonde
d'ambiance de ma chaudière, mais quand on voit le prix exorbitant des
modules EIB "officiels" d'entrée et de sortie analogiques, on a vite
fait de crier à l'escroquerie ... d'où l'étude d'un module de
réalisation perso ...
Le bonus, c'est que, quand on remplace la sonde d'ambiance, toutes les
protections intégrées dans la régulation d'origine restent actives,
donc il y a bien moins de risques.
Pour Jef2000.
A titre de rappel, couper le thermostat via l'EIB sur une vieille
chaudière à "haute température", c'est prendre le risque de :
- la faire rouiller à grande vitesse
- avoir le conduit de cheminée (et les murs en contact) suintant
d'humidité après quelques semaines
- faire des imbrulés et donc plein de suie
Au total, cela va couter beaucoup plus cher qu'un petit peu de mazout,
malgré son prix ...
Et une vérité simple concernant les anciennes installations :
C'est définitivement plus rentable - à tous points de vue - d'isoler
les tuyaux de chauffage et le local de la chaudière - sans supprimer
un apport d'air frais suffisant bien sur - que de mettre de l'EIB sur
la chaudière !