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Centrale alarme EIB ?
#1
Bonjour a tous & toutes

Je viens tout juste de vous rejoindre :-) Et voici ma première
question (qui dailleurs n'aurait du intervenir que dans quelques
mois...).

Mon alarme vient juste de rendre l'âme, et je souhaite migrer vers une
centrale d'alarme EIB. Au gré de mes
recherche, j'ai donc trouvé :
- Jung EAM 4000
- Hestia Varuna3 pro
- un modèle chez GIRA Allemagne (pas de réf.)
- un modèle chez Berker (qui ressemble dailleurs beaucoup au modèle
Jung)

En connaissez vous d'autre(s) ?

Merci, a plus :-)

Stefan
#2
On 25 mar, 10:59, zablux <zab...@gmail.com> wrote:
> Je viens tout juste de vous rejoindre
Bienvenue chez les Martiens

> je souhaite migrer vers une centrale d'alarme EIB.
Pourquoi ne pas la créer toi-même ?
Ce sujet a déjà été débatu, avec pas mal d'arguments pour et contre.

Perso, je dirais que des capteurs, c'est des capteurs, qu'ils soient
connectés en filaire/radio sur ta centrale ou sur le bus, c'est
pareil.
L' "intelligence" de la centrale peut être réalisée avec des fonctions
logiques.

Perso, c'est ce que je vais faire. J'y vois un avantage, c'est que
certains capteurs peuvent être ignorés pendant certaines plages
horaires et actifs pendant d'autres.
Il y a 1001 cas de figure, mais si tu as une caméra IP (on peut
configurer certaines zones de l'image pour déclencher un message) ou
un détecteur de présence, pourquoi ne pas s'en servir comme élément de
l'alarme ?
#3
Attention quand même, il faut voir le niveau d'exigence attendu
(notamment en lien avec un assureur) : une chaine de composants KNX
n'aura pas forcément les saints sacrements pour être reconnu comme un
système d'alarme. Maintenant, si cette question n'existe pas, il n'y a
aucun problème à faire ça avec du KNX. Et en KNX, le principe de base
c'est qu'il n'y a pas de cerveau central, donc pas plus pour une
alarme que pour le reste. Ce qui confirme le message de Raymond. Et
puis on peut vraiment s'amuser à faire des trucs bien plus rigolos que
ce qu'une alarme clef en main est capable de fournir...

à noter qu'il existe (chez ABB par exemple) des modules d'entrées KNX
différents des bêtes modules d'entrée tout ou rien qu'on met partout,
justement pour des application de sécurité. Je ne sais pas exactement
ce qu'ils font de plus, si ce n'est que j'imagine une bien meilleure
fiabilité, mais c'est bon à savoir...
#4
On 25 mar, 18:38, Dibou <doc.bou...@neuf.fr> wrote:
> Attention quand même, il faut voir le niveau d'exigence attendu
> (notamment en lien avec un assureur)

C'est vrai, j'ai oublié cet aspect des choses.
Amha, il n'y a aucune chance de faire agréer une solution "maison",
qu'elle soit basée sur KNX ou autre.
#5
Perso j'ai eu le même choix a faire il y a quelque mois.

J'ai opté pour une centrale d'alarme classic certifié INCERT (pour la
belgique).
Sur cette centrale j'ai pris un module mimic (une carte qui peut
clonner l'état q'un capteur, sortie, entrée, etc...) en sortie relié
sur un module d'entrée binaire EIB.

Cette carte permet de définir si le raccord travail en Input ou
Output.... Donc si je veut je peut relier un actioneur EIB sur une
borne définie en Input pour la centrale d'alarme.

Suis pas certain d'être claire dans mes explications ?? Smile

Bonne soirée.

Benoit.
#6
> une chaine de composants KNX
> n'aura pas forcément les saints sacrements pour être reconnu comme un
> système d'alarme [...]
> Et en KNX, le principe de base c'est qu'il n'y a pas de cerveau central

En particulier, le modele KNX offre comme désavantage que rien ne
vérifie que les participants sont toujours sur le bus. Si le voleur
coupe bêtement le cable EIB qui relie la partie "alarme" (commande de
la beuglante, envoi de SMS, que sait-je) de la partie "detection" (TOT
sur fenetres, portes, det. présence), il ne se passe rien du tout,
même si se faisant le cable EIB est court-circuité un instant (EIB est
très résilient et fait tout pour assurer le service).

Il est certainement possible d'améliorer ca avec des poll réguliers
des appareils entre eux, des actions idoines sur "retour du courant de
bus", mais ca devient plus compliqué à gérer, il faut choisir ses
modules EIB avec soin, et selon le nombre de participants et
l'intervalle de polling, il faut evt une deuxieme ligne. Bref, pas
idéal.

Vous me direz qu'en pratique, certaines alarmes homologuées sont mal
concues et que le risque d'avoir un voleur expert en EIB est faible,
et qu'en conséquence, une solution EIB n'est pas forcément moins
efficace... mais votre assureur ne partagera probablement pas votre
avis et insistera pour que votre solution soit munie de son label
rouge local Smile

Fred
#7
Très bonne remarque de Fred !!!

Mais grace au cable EIB, il est tout à fait possible de palier à ce
problème. Il suffit de court-cuircuiter le cable blanc et jaune et de
les mettre en entrée sur un UK/S32.2 d'ABB par exemple. De mettre un
cable EIB par participant (cablage en etoile) et grace à ça, si
l'intru sectionne la cable, il ouvre la boucle et y a plu qu'à lancé
l'alarme.

Dans le principe, c'est ça -> ensuite, il faudra peut-être prévoir
d'autres sécurité -> le risque court-cuiscuit par exemple.

A+

On 26 mar, 09:59, fred <frederic.thomas...@gmail.com> wrote:
> > une chaine de composants KNX
> > n'aura pas forcément les saints sacrements pour être reconnu comme un
> > système d'alarme [...]
> > Et en KNX, le principe de base c'est qu'il n'y a pas de cerveau central
>
> En particulier, le modele KNX offre comme désavantage que rien ne
> vérifie que les participants sont toujours sur le bus. Si le voleur
> coupe bêtement le cable EIB qui relie la partie "alarme" (commande de
> la beuglante, envoi de SMS, que sait-je) de la partie "detection" (TOT
> sur fenetres, portes, det. présence), il ne se passe rien du tout,
> même si se faisant le cable EIB est court-circuité un instant (EIB est
> très résilient et fait tout pour assurer le service).
>
> Il est certainement possible d'améliorer ca avec des poll réguliers
> des appareils entre eux, des actions idoines sur "retour du courant de
> bus", mais ca devient plus compliqué à gérer, il faut choisir ses
> modules EIB avec soin, et selon le nombre de participants et
> l'intervalle de polling, il faut evt une deuxieme ligne. Bref, pas
> idéal.
>
> Vous me direz qu'en pratique, certaines alarmes homologuées sont mal
> concues et que le risque d'avoir un voleur expert en EIB est faible,
> et qu'en conséquence, une solution EIB n'est pas forcément moins
> efficace... mais votre assureur ne partagera probablement pas votre
> avis et insistera pour que votre solution soit munie de son label
> rouge local Smile
>
> Fred
#8
Bonjour,

> Mais grace au cable EIB, il est tout à fait possible de palier à ce
> problème. Il suffit de court-cuircuiter le cable blanc et jaune et de
> les mettre en entrée sur un UK/S32.2 d'ABB par exemple. De mettre un
> cable EIB par participant (cablage en etoile) et grace à ça, si
> l'intru sectionne la cable, il ouvre la boucle et y a plu qu'à lancé
> l'alarme.
Ne serait il pas plus simple de concevoir l'installation de manière à
ce qu'un intru ne soit physiquement pas capable de sectionner le cable
de bus avant d'être détecté par les dispositifs de sécurité?
Si l'installation possède des contacts sur les portes et fenêtres, ça
ne devrait pas être nécessaire de trop se préoccuper du risque de
sectionnement / court-circuit du bus? Ou alors j'ai manqué un détail?

Jean-François
#9
Il existe également les modules de surveillances type EUB/S1.1 de chez
ABB qui permettent de surveiller l'existence des modules.
Toujours chez ABB, on trouve le module sécurité SCM/S1.1 qui couplé à
des MT/U ou MT/S permet d'avoir toutes les fonctions d'une alarme
intrusion point par point sur le bus KNX.
Le seul point négatif est que ce n'est pas certifié NFA2P par le
lobbing Fabricant/Assurance Franco-Français...

On 26 mar, 13:57, jef2000 <jef2...@ouaye.net> wrote:
> Bonjour,
>
> > Mais grace au cable EIB, il est tout à fait possible de palier à ce
> > problème. Il suffit de court-cuircuiter le cable blanc et jaune et de
> > les mettre en entrée sur un UK/S32.2 d'ABB par exemple. De mettre un
> > cable EIB par participant (cablage en etoile) et grace à ça, si
> > l'intru sectionne la cable, il ouvre la boucle et y a plu qu'à lancé
> > l'alarme.
>
> Ne serait il pas plus simple de concevoir l'installation de manière à
> ce qu'un intru ne soit physiquement pas capable de sectionner le cable
> de bus avant d'être détecté par les dispositifs de sécurité?
> Si l'installation possède des contacts sur les portes et fenêtres, ça
> ne devrait pas être nécessaire de trop se préoccuper du risque de
> sectionnement / court-circuit du bus? Ou alors j'ai manqué un détail?
>
> Jean-François
#10
> Mon alarme vient juste de rendre l'âme, et je souhaite migrer vers une
> centrale d'alarme EIB. Au gré de mes
> recherche, j'ai donc trouvé :
> - Jung EAM 4000
> - Hestia Varuna3 pro
> - un modèle chez GIRA Allemagne (pas de réf.)
> - un modèle chez Berker (qui ressemble dailleurs beaucoup au modèle
> Jung)
>
> En connaissez vous d'autre(s) ?

ABB à une alarme traditionnelle avec un module EIB en option
Jung propose un produit différent du EAM 4000 sur son site espagnol
(et uniquement celui la ???), à voir sur le lien :
http://www.jungiberica.es/i-opc0101.asp?...1_0107.asp
ainsi que
http://www.jungiberica.es/download/JUNG_...LARMAS.pdf
#11
> à noter qu'il existe (chez ABB par exemple) des modules d'entrées KNX
> différents des bêtes modules d'entrée tout ou rien qu'on met partout,
> justement pour des application de sécurité. Je ne sais pas exactement
> ce qu'ils font de plus, si ce n'est que j'imagine une bien meilleure
> fiabilité, mais c'est bon à savoir...

Les modules d'entrée KNX "spéciaux sécurité" d'ABB (MT/S 4.12.1 et MT/
U 2.12.1) sont des entrées qui ne mesurent pas seulement l'état
"ouvert" ou "fermé" de la ligne mais aussi son impédance, on peut donc
détecter si un contact est ouvert ou fermé mais aussi si la ligne est
coupée (impédence infinie) ou bien en court-circuit (impédance quasi
nulle).
Attention, on peut utiliser des contacts traditionnels mais il faut y
ajouter une ou deux résistances de valeur bien définie pour que cela
fonctionne correctement.

En gros, cela revient à l'architecture des boucles de détection
incendie analogiques (pour ceux qui connaissent).
#12
> En particulier, le modele KNX offre comme désavantage que rien ne
> vérifie que les participants sont toujours sur le bus. Si le voleur
> coupe bêtement le cable EIB qui relie la partie "alarme" (commande de
> la beuglante, envoi de SMS, que sait-je) de la partie "detection" (TOT
> sur fenetres, portes, det. présence), il ne se passe rien du tout,
> même si se faisant le cable EIB est court-circuité un instant (EIB est
> très résilient et fait tout pour assurer le service).

Règle de base :
Système d'alarme (partiellement ou totalement) sur EIB = protection
contre l'acces physique au cable EIB


> Il est certainement possible d'améliorer ca avec des poll réguliers
> des appareils entre eux, des actions idoines sur "retour du courant de
> bus", mais ca devient plus compliqué à gérer, il faut choisir ses
> modules EIB avec soin, et selon le nombre de participants et
> l'intervalle de polling, il faut evt une deuxieme ligne. Bref, pas
> idéal.

Sauf erreur, il existe des modules EIB spécifiques pour faire ce genre
de "polling" et autres vérifications dans la gamme de ABB, comme par
exemple les SMB/S 1.1 et SCM/S 1.1.
#13
Excusez moi d'être bête, mais quelle différence y a-t-il entre une
ligne coupée et un contact ouvert ?

> Les modules d'entrée KNX "spéciaux sécurité" d'ABB (MT/S 4.12.1 et MT/
> U 2.12.1) sont des entrées qui ne mesurent pas seulement l'état
> "ouvert" ou "fermé" de la ligne mais aussi son impédance, on peut donc
> détecter si un contact est ouvert ou fermé mais aussi si la ligne est
> coupée (impédence infinie) ou bien en court-circuit (impédance quasi
> nulle).
#14
On 26 mar, 22:50, Dibou <doc.bou...@neuf.fr> wrote:
> quelle différence y a-t-il entre une
> ligne coupée et un contact ouvert ?

L'impédance caractéristique de la ligne.

Je pense que çà a été mentionné plus haut, on pourrais "terminer" la
ligne par une résistance, par exemple 100 Ohm. Donc, en fonctionnement
"normal", l'input device "voit" 100 Ohm, c'est bon.
Si on court-circuite la ligne, çà fait 0 Ohm, pas bon.
Si on coupe la ligne, çà fait l'infini, pas bon.
Evidemment de l'autre côté, il faut un circuit capable de faire la
différence entre 0, 100 etl'infini
#15
> > quelle différence y a-t-il entre une
> > ligne coupée et un contact ouvert ?
>
> L'impédance caractéristique de la ligne.
>
> Je pense que çà a été mentionné plus haut, on pourrais "terminer" la
> ligne par une résistance, par exemple 100 Ohm. Donc, en fonctionnement
> "normal", l'input device "voit" 100 Ohm, c'est bon.
> Si on court-circuite la ligne, çà fait 0 Ohm, pas bon.
> Si on coupe la ligne, çà fait l'infini, pas bon.
> Evidemment de l'autre côté, il faut un circuit capable de faire la
> différence entre 0, 100 etl'infini

Bien vu, le MarcAssin.
Et au niveau du contact on ajoute aussi une résistance en série et/ou
en parallèle afin de pouvoir détecter les états ouverts et fermés sans
qu'ils soient vu comme des courts-circuits ou des coupures.
Si ma mémoire est bonne, le tout est expliqué dans la documentation
des 2 modules ABB (MT/S 4.12.1 et MT/U 2.12.1).


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